LE VENEZUELA
Séjour du 2 sept au 30 novembre 2014
C’est vers 1500 que les conquistadors espagnols et italiens en découvrant les palafitos, huttes sur pilotis habitées par les indigènes du lac de Maracaibo, baptisent cette terre Vénézuéla, littéralement « petite venise » .
Un nom à retenir : Simon BOLIVAR,
le militaire qui libéra tout le nord-ouest de l’Amérique du sud du joug espagnol, les actuels Vénézuéla, Colombie, Panama, Equateur, Pérou et Bolivie.
Des dates à retenir :
1914 - La découverte du pétrole, quelques années plus tard, le pays devient le premier exportateur mondial
1947 - l’écrivain Romulo Gallégos est élu président au terme de la 1ère élection démocratique jamais organisée dans le pays
1960 - une conférence à Bagdad à l’initiative du ministre vénézuélien de l’énergie débouche sur la création de l’OPEP, la puissante organisation mondiale des exportateurs de pétrole
1976 - création de PDVSA, compagnie pétrolière nationale, aujourd’hui le prix du pétrole au Vénézuéla est un des moins élevé au monde.
1992 - 2014 arrivée du colonel Hugo Chavez, euphorie et récession
Economie
L’économie vénézuélienne est des plus curieuses. La rente pétrolière profite peu à la population et les inégalités sont frappantes. De stricts contrôles gouvernementaux des devises, une inflation délirante, la crise de l’eau et de l’énergie, une bonne dose de mauvaise gestion, la corruption, participent au vacillement de l’économie.
Pourquoi y faires escale ?
Pour ce qui nous concerne, nous préférons quitter la zone Antilles pendant la saison cyclonique, ici historiquement, pas de gros mauvais temps.
Notre bateau bien à l’abri dans la marina Bahia Redonda à Porto la Cruz, tarif très abordable, eau, électricité, Wifi et grande piscine incluses, nous aurons tout loisir à visiter une partie de ce joli pays, d’y découvrir sa culture, sa cuisine, sa population.
Notre premier long séjour en marina depuis notre départ en août 2013 nous a laissé le temps d’apporter quelques améliorations à notre bateau, non sans effort, surtout pour le skipper perché en haut du mât pour installer une nouvelle antenne, ou plié sur les planchers pour les poncer avant application de quelques couches de vernis…
Notre emploi du temps était fort chargé :
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Tôt le matin pour échapper à la chaleur, 2 fois par semaine, direction la LANCHA « bateau passeur » pour traverser le chenal menant à l’autre partie de la ville et marcher pendant 2H le long de la plage de la LECHERIA, avec un arrêt pour se désaltérer et faire le plein de vitamine C : un pur jus d’orange pressé à la demande !
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Ou direction le marché ouvert tous les jours de la semaine : c’est le premier petit tour de la journée en POR PUESTO (taxi commun pour 10 centimes d’euros le trajet)
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Pour entretenir notre forme, un petit plongeon dans la piscine de temps en temps
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Des déjeuners au restaurant pour une dépense modeste (2 à 5 euros)
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Des soirées entre navigateurs, en plus de la soirée barbecue du mercredi soir.
Mais il y a l’appel du large, le moment est donc venu de quitter PORTO La CRUZ le 23 novembre 2O14 pour une première escale d’une dizaine de jours à l’île de la TORTUGA .
C’est au mouillage de Cayo Herradura que nous rejoignons Corinne et Philippe (bateau Black Pearl) , Myriam et Lionel (bateau Motu) arriveront quelques jours plus tard. C’est l’occasion pour dresser un campement sur la plage et faire des journées BARBECUE ( au menu LOMITO, super filet de bœuf ou LANGOUSTES) Que du bonheur !!!
On y ajoutera les dîners langoustes offerts par le campement de pêcheurs « FILIPPE » que nous avions rencontré sur l’île de MARGARITA.
Nous quittons nos amis et l’île de TORTUGA pour une nouvelle étape à l’île de LA BLANQUILLA .
Dès notre arrivée, nous mettons notre annexe à l’eau pour rendre visite aux gardes côtes afin d’être en règle sur le plan immigration car nous sommes encore au Venezuela : accueil sympathique et accord pour séjourner ici 8 jours. Lors de leur visite en canot le lendemain, ils nous ont fait la surprise de nous offrir un superbe poisson, magnifique, gros et bon à la fois
Seul bateau au mouillage parmi les bateaux de pêche,
nous décidons de faire route le 14 décembre en direction de l’île de ST MARTIN, avec arrêt d’une journée à l’île de ST KITTS.
Enfin, si les conditions politiques et économiques du VENEZUELA le permettent, il est probable que PORTO LA CRUZ soit notre abri antI cyclonique de la saison 2015.
Nos amis de mouillage
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Anonyme (non vérifié)
21 Décembre 2014 - 12:00am
Le petit BBQ sur la plage, ça