Le cabotage au long cours

Le cabotage au long cours

Posté par : Mathias
29 Juillet 2016 à 23h
Dernière mise à jour 12 Décembre 2017 à 23h
4666 vues
Flux-RSS

Voici plusieurs années que je pratique la navigation côtière en "aller-simple", sans retour. C'est à dire que je n'ai pas de port d'attache, chaque saison se terminant par la recherche d'un chantier naval où laisser mon petit  sloop au sec. Cette méthode particulière du voyage par mer présente beaucoup d'agrément, puisqu'elle permet, avec un croiseur de moins de 30" et un équipage restreint, de pratiquer la navigation lointaine - tout dépend de quand on commence! 

On peut ainsi découvrir chaque année de nombreux ports et mouillages, sans cette restriction au final de devoir retourner au plus vite à la case départ.
Pour un bateau en fibre de verre, c'est utile d'hiverner au sec et cela donne plus de sécurité que de stationner à flot dans l'hiver méditerranéen. De plus le chantier naval est une base bienvenue pour pratiquer certaines réparations ou améliorations du navire. Les prix sont souvent moins élevés que dans les bassins des marinas et en négociant on peut obtenir 
de vivre sur le bateau quelques jours en fin et au début de saison. avec eau et électricité.

Bien utile pour bricoler avant le départ comme pour tout ranger en fin de croisière. Cette façon de de séjour prolongé dans un chantier naval procure toujours de bons souvenirs: en y demeurant une semaine au départ et une semaine à l'arrivée, on vit une expérience moins touristique que celle de faire simplement étape dans  un port. 

Nous avons commencé, Dagmar (ma chérie) et moi, ce type de cabotage au long cours avec Le Bicolor, un Biloup 9m, au départ de Port Crouesty, en Bretagne sud. Descente jusqu'à Gibraltar et remontée par les Baléares  depuis Sète et  le canal du midi jusqu'à Tancarville, sur la Seine.

Puis nous avons recommencé avec Le Whisper, un First 29: depuis St Raphaël, le tour de l'Italie, de la Sicile, jusqu'à Trani, dans Les Pouilles , sur l'Adriatique, où nous sommes au sec actuellement chez CARO FIGLIO, le cantiere navale le plus minuscule que nous ayons jamais fréquenté.
Ces croisières sont économiques. Les voiliers sont anciens et peu chers, le budget annuel autour de 4000 € (en 2015) pour deux mois de navigation continue.

N'importe quel amateur de voile pourrait faire de même avec des unités même plus petites et des vacances plus courtes. Il suffit d'aimer la mer, les ports, les paysages, la nouveauté... et surtout la lenteur!

Voir le blog du Whisper:  http://bicolor.canalblog.com/archives/2015/07/10/32339082.html

Emplacement

Chaque été, une bonne trentaine de ports, une douzaine de mouillages forains: finalement, nous l'apprendrons plus tard à nos dépends, la navigation côtière est bien plus exigeante que celle hauturière!

Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .

Le site de la Grande Croisière...