La transat!
Alors là il s'agit d'un gros morceau puisqu'on vient de traverser l'océan avec notre petit bateau jaune!
Comme prévu on est partis tous les quatre de Mindelo le mardi 3 décembre.
L'idée c'était d'abord d'aller sur l'ile d'en face à Santo Antao pour aller diner à l'incroyable restau "Mar Tranquilidade" de Tarrafal, de passer la nuit au mouillage et de partir le lendemain matin en transat.
C'est ce qu'on a fait, sauf pour le restau...
Avec un bon mètre cinquante de vagues sur la plage on a même pas pu débarquer!
Des pêcheurs locaux nous on donné du poisson et on a passé la nuit sur une bouée.
Départ mercredi 4 décembre à 9 heures, donc.
Interlude....
C'est long.
C'est vraiment long...
Qu'est-ce qu'on s'emmerde...
Fin de l'interlude.
Arrivée à la Barbade au mouillage de Carlisle Bay le 18 décembre à 15 heures locales.
Ça nous fait 2037 milles en 14 jours et 9 heures, soit 5,9 nœuds de moyenne, oui monsieur.
Ceci me permet de remarquer que nous avons encore une fois exactement suivi le sillage de Passmoilcric (mes idoles absolues), sans le faire exprès. Bien évidement nous avons aussi encore une fois été plus rapides... (spéciale dédicace à Clem...).
Pour résumer ces deux semaines de mer, on pourrait dire: facile mais long.
Facile parce que le vent a toujours été au poil: de 15 à 25 nds plein arrière.
La mer a été plus fatigante par contre avec une houle courte de 2,5m sur tout le parcours, jusqu'à 3m à la fin.
On a eu quelques grains aussi, mais pas trop méchants: 32 nds maximum.
Pour le routage, on ne s'est pas pris le chou: Michel nous a donné cap à l'ouest de bout en bout (entre 270 et 260 degrés).
Long, parce qu'un huis-clos de deux semaines à quarte dans 12m2 sans avoir grand chose à faire, c'est tout de même très... long!
Heureusement on a eu nos petits moments d'activité et de joie, notamment avec l'excellente pêche d'Arnaud (4 dorades coryphènes et un wahoo de 1,35m - environ 30 kg de poisson en tout...), la cuisine de de Lara, les très bons conseils en coaching marketing de Cédric, les nuits étoilées fantastiques (pas pour moi, je ne faisais même pas de quart...), la contemplation méditative de la mer... et l'immanquable apéro bière - jambon cru quotidien de 18h00 tapantes.
Au passage, petit salut à Hervé du RM 10.50 Tanvez qui non seulement m'a donné des leurres qui pêchent mais m'a un jour affirmé: "je ne conçois pas une transatlantique sans un bon jambon cru".
Qu'il en soit loué! merci Hervé, c'était trop bon!
Voilà, pour finir, après ce gros morceau d'océan traversé, on peut dire non sans fierté que ça, c'est fait!
Prochainement la suite des aventures avec un billet passionnant intitulé, "Mais pourquoi donc la Barbarde?"
Comme prévu on est partis tous les quatre de Mindelo le mardi 3 décembre.
L'idée c'était d'abord d'aller sur l'ile d'en face à Santo Antao pour aller diner à l'incroyable restau "Mar Tranquilidade" de Tarrafal, de passer la nuit au mouillage et de partir le lendemain matin en transat.
C'est ce qu'on a fait, sauf pour le restau...
Avec un bon mètre cinquante de vagues sur la plage on a même pas pu débarquer!
Des pêcheurs locaux nous on donné du poisson et on a passé la nuit sur une bouée.
Départ mercredi 4 décembre à 9 heures, donc.
Interlude....
C'est long.
C'est vraiment long...
Qu'est-ce qu'on s'emmerde...
Fin de l'interlude.
Arrivée à la Barbade au mouillage de Carlisle Bay le 18 décembre à 15 heures locales.
Ça nous fait 2037 milles en 14 jours et 9 heures, soit 5,9 nœuds de moyenne, oui monsieur.
Ceci me permet de remarquer que nous avons encore une fois exactement suivi le sillage de Passmoilcric (mes idoles absolues), sans le faire exprès. Bien évidement nous avons aussi encore une fois été plus rapides... (spéciale dédicace à Clem...).
Pour résumer ces deux semaines de mer, on pourrait dire: facile mais long.
Facile parce que le vent a toujours été au poil: de 15 à 25 nds plein arrière.
La mer a été plus fatigante par contre avec une houle courte de 2,5m sur tout le parcours, jusqu'à 3m à la fin.
On a eu quelques grains aussi, mais pas trop méchants: 32 nds maximum.
Pour le routage, on ne s'est pas pris le chou: Michel nous a donné cap à l'ouest de bout en bout (entre 270 et 260 degrés).
Long, parce qu'un huis-clos de deux semaines à quarte dans 12m2 sans avoir grand chose à faire, c'est tout de même très... long!
Heureusement on a eu nos petits moments d'activité et de joie, notamment avec l'excellente pêche d'Arnaud (4 dorades coryphènes et un wahoo de 1,35m - environ 30 kg de poisson en tout...), la cuisine de de Lara, les très bons conseils en coaching marketing de Cédric, les nuits étoilées fantastiques (pas pour moi, je ne faisais même pas de quart...), la contemplation méditative de la mer... et l'immanquable apéro bière - jambon cru quotidien de 18h00 tapantes.
Au passage, petit salut à Hervé du RM 10.50 Tanvez qui non seulement m'a donné des leurres qui pêchent mais m'a un jour affirmé: "je ne conçois pas une transatlantique sans un bon jambon cru".
Qu'il en soit loué! merci Hervé, c'était trop bon!
Voilà, pour finir, après ce gros morceau d'océan traversé, on peut dire non sans fierté que ça, c'est fait!
Prochainement la suite des aventures avec un billet passionnant intitulé, "Mais pourquoi donc la Barbarde?"
Le départ de Tarrafal de Santo Antao |
Le même départ de Tarrafal de Santo Antao vu par Lara |
Sous génois seul au soleil couchant, merci Lara |
Un certain temps après: oh le gros poisson! |
Celui-ci n'était pas mal non plus. on l'a tout mangé comme les autres! |
Paysage typique de l'Atlantique avec le poisson qui sèche |
Le génois tangonné dans l'alizé, il nous a bien servi celui-là. |
Arrivée à la Barbade, fiers comme des bars-tabacs |