Cap sur les Malouines
L’escale aura été courte, mais une bonne fenêtre météo s’ouvre pour gagner les Malouines et nous n’allons la manquer sous aucun prétexte !
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Dès l’aube « Draco » relève son ancre et pointe son étrave vers le fameux goulet de Puerto Hoppner. Dans la lumière naissante, le passage n’en est que plus impressionnant !
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Le vent est encore bien présent et « Draco » file bon train.
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Et chose extraordinaire, le soleil règne bientôt en maître !
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Il va nous accompagner durant les trois jours de cette traversée digne d’une croisière méditerranéenne. Et dire que nous sommes quelque part entre le Horn et les Malouines !
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A bord l’ambiance est au beau fixe. Repas et discussions autour de la table avec vue sur la mer ( !)…
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Céline et Andrew nous offrent un magnifique sas de décompression après les moments émotionnellement difficiles vécus à Ushuaia.
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A l’aube du troisième jour les Malouines sortent de l’horizon.
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Un paysage de landes, pas un arbre et une fois franchies les passes de la baie de Port Williams, la petite ville de Stanley apparaît.
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Un clocher, des maisons colorées alignées sur la pente, une lande où sous ce soleil éclatant le vert domine le gris, Port Stanley est loin de l’image austère que nous nous en faisions.
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Sur la place devant le petit quai public une cabine de téléphone rouge, deux policiers en uniforme de bobbies et bientôt un douanier chaleureux à l’accent « so british »… pas de doute nous sommes bien aux îles Falklands, en territoire britannique ! Même si en francophones que nous sommes nous continuerons de les appeler « les Malouines ».