NAVIGATION DE PLAISANCE ET PIRATERIE DANS LE GOLFE D'ADEN ET L'OCEAN INDIEN

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Lucas custom (Catamaran)
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NAVIGATION DE PLAISANCE ET PIRATERIE DANS LE GOLFE D'ADEN ET L'OCEAN INDIEN
sujet n°87003
{DT_ID=1341}
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FIRST 31.7
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réponse n°121352

Très bonne initiative du conseil supérieur de la navigation plaisance que de travailler de concert avec STW. La piraterie est
désormais à prendre vraiment en compte lors de nos navs. En partance pour Madagascar l'année prochaine via suez, je me
réjouis de savoir que nos politique ont enfin commencer à prendre la mesure de ce PB.. On s'est trop longtemps beaucoup
occupé des gros bateaux de commerce ( plus rentables Mécontent ) en laissant le plaisancier sur son petit bateau à voiles à son triste
sort !

Question : Pourquoi ne pas généraliser cette démarche à toutes les zones de navigations ou les pirates sévissent
régulièrement ? On peut lire régulièrement sur ce site, des actes de pirateries au vénéz et ailleurs !

Chris

Jfb
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PASSOA 50
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réponse n°121577

Bonjour
Il y a quelques annees , un plaisancier francais se fait attaquer dans cette zone.
Commotione, choque, et depouille, il trouve le moyen des le depart des pirates de contacter la marine francaise de Djibouti.
Coup de pot : un helicoptere de combat est en patrouille pas loin. Il se detourne et se faisant survole le pirate
correpondant au signalement, fuyant a toute vapeur.
Il demanda a sa base l'autorisation de tirer un coup de semonce pour stopper le fuyard.
Que croyez vous qu'il se passa ? Rien.
C'est une histoire vraie.
Alors avant de me rejouir , je vais attendre que les journaux parlent de l'interception d'un de ces navires meres, servant
de base aux pirates.
A l'heure ou les satellites sont capable de lire la marque d'une balle de tennis sur le court de Roland Garros, cela ne doit
pas etre trop difficile.
Bon vent a tous et bonne chance si vous passez dans la zone.
JFB

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PRINCESS 33
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réponse n°122453

Vous avez raison de vous inqiéter Si nos politiques considèrent que les actes de piraterie sont du domaine du droit commun, alors aucune action efficace ne sera entreprise pour dissuader les pirates. Si par contre les gouvernements considèrent que ce sont des actes de guerre, alors il faut y répondre militairement, avec les excellents moyens dont on dispose : 1/ payer la rançon, afin de libérer les otages et ne pas les mettre en danger. 2/ détruire ensuite le ou les bateaux rançonneurs, après avoir fait débarquer les équipages et les avoir renvoyé à terre.

Contre un ennemi qui n'a pas nos valeurs et qui ne comprend que le language de la force, il faut agir avec détermination et sans atermoiement ; la destruction systématique des moyens logistiques de l'adversaire est la seule méthode pour faire cesser les actes de piraterie ; puisque piraterie il y a, il faut lui couper les ailes en l'empêchant de naviguer.

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réponse n°122678

Les bateaux-mères sont tellement bien identifiés et localisés qu'ils sont même photographiés sur le site www.icc-ccs.org ! Ce ne sont pas les moyens militaires qui manquent pour les détruire, mais la volonté politique de prise de décision. On dit que les rançons permettent de soulager la misère d'un pays en ruine ! C'est de l'angélisme naïf (pléonasme?) ! On sait bien qu'elles servent à enrichir des saigneurs des mers à leur seul profit.
Je suis passé par là fin juin dernier. A la sortie du détroit de Bab el Mandeb allant vers Aden en début de matinée, une douzaine de petites barques de pêche (avec 2 ou 3 jeunes à bord) tournoyaient dans les environs.Somaliens ? Yemenites ? Un peu d'inquiètude à notre bord bien sûr mais aussi une dose d'optimisme ! L'un s'est approché trés prés pour nous proposer du poisson (nous en avions plein le frigo) puis revient pour nous demender de l'eau. Pour éviter un prétexte à l'abordage, j'ai dit que nous n'en avions pas. Aprés coup, j'ai regretté de ne pas lui en avoir donné vu qu'il était parfaitement pacifique et avait sans doute besoin d'eau. D'autant que nous avons été trés bien accueilli à Aden, mis à part le faux vol de l'annexe la derniere nuit.
Ensuite aprés Aden  vers l'Est, nous avons eu gros temps grosse mer pendant 8 jours: je crois que ça nous a mis à l'abri des pirates potentiels !!!
Maurice

m.sinet@wanadoo.fr

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SUN MAGIC 44
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réponse n°127083
Danielloui a écrit :
Vous avez raison de vous inqiéter Si nos politiques considèrent que les actes de piraterie sont du domaine du droit commun, alors aucune action efficace ne sera entreprise pour dissuader les pirates. Si par contre les gouvernements considèrent que ce sont des actes de guerre, alors il faut y répondre militairement, avec les excellents moyens dont on dispose : 1/ payer la rançon, afin de libérer les otages et ne pas les mettre en danger. 2/ détruire ensuite le ou les bateaux rançonneurs, et passer les pirates par les armes ; surtout en laisser au moins un en vie, afin qu'il puisse raconter : dissuasion oblige ! Contre un ennemi qui n'a pas nos valeurs et qui ne comprend que le language de la force, il faut agir avec détermination et sans atermoiement ; posez-vous la question de la manière dont le problème aurait été réglé en temps de guerre....

 C'est comme ça qu'il faut agir.Des photos de bateaux pirates ont pu être prises.Donc il est possible de leur tirer dessus pour dissuasion et plus éventuellement.

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PRINCESS 33
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réponse n°129457
Ci-joint une carte résumant les attaques de bateaux sur le côte somalie
 
Source : US NAVY
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réponse n°129838

La meilleure solution est de bien se mettre dans la tête qu'il suffit de ne pas y aller les informations, les mises en garde ne sont-elles pas suffisament nombreuses ?

Alors ?

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Bavaria 34 (Monocoque)
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Cotisant depuis 2008
réponse n°129901

Sur un plan pratique - hors toutes polémiques sur faut y aller / faut pas y aller - comment fait-on pour passer de méditerranée à l'Océan Indien (ou l'inverse) en particulier pour les tourmondistes ?
Quelles consignes des autorités ? Raser la côté Yémen, passer Bonne-Espérance...?
Ou renoncer purement et simplement à boucler la boucle ?
Pas mal de gens doivent se poser la question et moi-même... pour dans quelque temps.

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FIREBALL
Membre cotisant
Administrateur depuis 1998
réponse n°129984

Puisqu'il faut rester en dehors de toute polémique ...  je dirais simplement que, sauf à avoir un besoin urgent d'entrer en mer Rouge, (rare), il me semble qu'il est largement conseillé,
- Soit de faire le tour par le cap de Bonne Espérance, ce qui rajoute au plaisir (vous êtes là pour çà, non?)
- Soit de laisser le navire à Madagascar...

L'option du retour par le canal de Suez me paraît, pour longtemps, compromise car trop perilleuse.
Après-tout, n'oublions pas que le plaisancier est déjà la vâche à lait de l'administration française. Il me semble inutile de lui rajouter en plus ce don de soi, cette abnégation, cet élant généreux qui consiste à faire don de son navire, parfois de sa femme et de ses filles, et certainement de sa vie et de celle de ses équipiers, pour la plus grande gloire de la Somalie...

Il est parfois utile de mettre un prix à ses rêves et de le confronter au prix qu'on attache à sa vie !

Mais celà deviendrait polémique, alors je préfère ne pas insister...

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réponse n°129986
Olivoile a écrit :
Sur un plan pratique - hors toutes polémiques sur faut y aller / faut pas y aller - comment fait-on pour passer de méditerranée à l'Océan Indien (ou l'inverse) en particulier pour les tourmondistes ?
Quelles consignes des autorités ? Raser la côté Yémen, passer Bonne-Espérance...?
Ou renoncer purement et simplement à boucler la boucle ?
Pas mal de gens doivent se poser la question et moi-même... pour dans quelque temps.

 Passer par le Cap puis Madagascar et couper vers Ceylan

Toute autre solution devrait être aux risques et périls des aventuriers
J'en parle en tant que marin de la Royale et j'insiste sur le fait que notre métier n'est pas d'escorter des tourristes

Si tu pose la question des consignes de sécurité elles sont claires ne pas y aller
Je précise que les autorités maritimes, les unités européennes et internationales qui croisent dans le golf d'Aden, mais aussi dans la mer de Chine et les côtes Colombienneset parfois Vénésueliennes précisent que ces endroits ne sont pas sures avant tout déplacement il faut poser un minimum de questions au QUAI d'ORSAY et lire le journal aurait du être suffisant.

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Bavaria 34 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2008
réponse n°129990

Oui oui, les consignes et le Quai, c'est compris !
La question est : tout ça étant acquis, qu'est-ce qu'on fait ?
Certes passer le Cap "on est là pour ça"  mais on y est pour quelques semaines (mois?) de plus, donc ça change la donne.
Par ailleurs, il n'y a pas beaucoup de récits de navigations par Bonne-Espérance, et le peu qu'on en lit (de plus en plus demandés, évidemment...) n'est pas totalement excitant pour le plaisancier moyen : vagues de 8 mètres et vents de 50 noeuds, ça demande réflexion.
A part cette solution du grand tour, est-ce une option de charger le bateau sur un cargo ? Au pire en cas d'attaque on perd le bateau et pas sa peau...
Ma question ne concerne que les aspects navigations, pour développer le sujet par l'expérience de ceux qui y sont passés.
Merci à eux.

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réponse n°130008

Je ne pense pas que ce soit une question d'impot! Hélas ce soir on peut voir qu'un rève à des limites et qu'ilfaut penser que c'est une question de vie et de mort

Je pense à ce PAPA qui n'est plus, à cette famille détruite par des pirates qu'elle a sousestimé, à mes camarade du Floréal avec cette terrible épilogue

Pour les Pirates il faut bien savoir qu'ils ne sont meme pas les bénéficiaires de leurs actes ils ne sont que payés que pour cette tâche c'est bien ailleur que les rançons sont versées et qu'ils subissent une terrible pression de la part des organisations criminelles qui utilisent leur misère  ils sont payés au %age

Allez soyez raisonables s'il vous plait

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FIREBALL
Membre cotisant
Administrateur depuis 1998
réponse n°130032

Je transmet mes condoléances à la famille du skipper, et je pense également à cet orphelin.
Mais en même temps, je remercie la Marine Nationale, pour son intervention.

Ariel DAHAN
Commission Juridique STW

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CATAMARAN
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réponse n°132045
moderator a écrit :
Titre Article : NAVIGATION DE PLAISANCE ET PIRATERIE DANS LE GOLFE D'ADEN ET L'OCEAN INDIEN

 

NAVIGATION DE PLAISANCE ET PIRATERIE DANS LE GOLFE D'ADEN ET L'OCEAN INDIEN

  Petite combine, mais peut etre que je me rassure comme je peux.... j essaye de passer les zones a risque de piraterie les jours de mauvais temps....

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Catamaran
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réponse n°133676

         Avez vous des news de la réunion du Caire au sujet de la piraterie ??

                                   Naviguement vôtre,

                                           GP

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STERVEN MKII PLAN CAROFF
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réponse n°137686
Gillesmars a écrit :
 

 

Toute autre solution devrait être aux risques et périls des aventuriers
J'en parle en tant que marin de la Royale et j'insiste sur le fait que notre métier n'est pas d'escorter des tourristes

 

A oui! la Royale elle sert à quoi alors? à proteger le petrole je sais!  Mais on nous rabat les oreilles avec la Francisation le "bateau etant un bout de territoire Francais" on finance la Marine avec nos impots et elle ne serait pas fichue de proteger ses resortissant! demandez aux Ricains si l'on touche à l'un des leurs à l'étranger..! Il faut dire que nos tres cher Amiraut ne sont pas des Rambo ils preferent se dorer le c.l dans les coktaïls

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réponse n°142165

Bonjour,

Sauf erreur de ma part, la carte du corridor de sécurité dans le Golfe d'Aden n'est pas à jour dans l'article...
(Voir le lien...)
A+ Sergio

http://www.hisse-et-oh.com/articles/article.php?article=1173

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PRINCESS 33
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réponse n°142186
Sergio1 a écrit :
Bonjour,

Sauf erreur de ma part, la carte du corridor de sécurité dans le Golfe d'Aden n'est pas à jour dans l'article...
(Voir le lien...)
A+ Sergio

 Tout à fait exact (dû aux délais de mise en page sur STW) ; le bon corridor, avec coordonnées d'entreée et de sortie, va être très bientôt diffusé

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HERMINE 36
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réponse n°142690

Dépêche Associated Press de ce jour :

Les pirates somaliens font au moins des heureux: des pêcheurs de leur pays et de la côte nord du Kenya voient revenir en nombre les poissons dans leurs filets depuis que la concurrence étrangère a déserté la zone dans la crainte d'attaques.

Ces dernières années, des chalutiers commerciaux venaient piller les eaux en toute illégalité, déployant des kilomètres de filets au large des côtes somaliennes. Mais les pirates ont changé la donne et provoqué leur fuite au profit des pêcheurs kényans.

"Il y a beaucoup de poissons maintenant", souligne Athman Seif, directeur de l'Association maritime de Malindi au Kenya, qui attribue cette abondance au départ des pêcheurs étrangers effrayés par les pirates.

Au petit matin, quatre pêcheurs de Malindi reviennent de mer avec un importante butin, fruit de 12 heures de pêche nocturne: 80 kilos de poisson voilier, barracuda et vivaneau. Chacun en retire 12 dollars (8,3 euros environ), un montant honnête pour une nuit de labeur dans la localité.

Les pêcheurs disent capturer plus de poissons que jamais. Howard Laurence-Brown, propriétaire de Kenya Deep Sea Fishing, observe que les stocks ont "énormément" augmenté ces 12 derniers mois, quelles que soient les espèces. "Nous avons eu l'an passé la meilleure saison" jamais enregistrée pour la pêche au marlin, dit-il. "Il n'y a aucun doute là-dessus, l'absence de pêche commerciale a fait une différence."

Dans la région, les pêcheurs ont vu leurs revenus et leurs conditions de vie s'améliorer. De nouveaux bateaux et de meilleurs équipements sont désormais utilisés.

A Malindi, où un restaurant de fruits de mer tire son nom du roman d'Ernest Hemingway, "Le Vieil homme et la mer", le revenu de nombreuses familles est déterminé par le nombre de poissons pris au cours d'une demi-journée en mer. "Cette année, la quantité de poissons que nous avons pris a été très bonne", explique Abdi Ali, un pêcheur. "Nous attrapons entre près de 150 kilos et 200 kilos, voire 300 kilos, tout dépend de la façon dont nous pêchons", dit-il.

Des poissons qui "avaient disparu" sont "revenus, comme le barracuda, le vivaneau, l'oranda et d'autres espèces", ajoute-t-il en exprimant sa satisfaction.

Des pêcheurs en Somalie déclarent également capturer davantage de poissons. Une augmentation qui fait le bonheur des commerçants présents sur un marché aux poissons de Mogadiscio, car une quantité en hausse tire les prix vers le bas, et permet à davantage de Somaliens d'avoir les moyens d'en acheter.

"Je me souviens de certains jours (où je rentrais) sans poissons, mais ces jours-ci, il y en a en abondance (...) on peut en prendre partout", confie Bakar Osman, un pêcheur de 50 ans. "J'en ignore la raison mais je pense que les pirates ont fait fuir les bateaux de pêche étrangers, qui pillaient notre poisson."

Les pirates somaliens, dont les attaques ont augmenté ces deux dernières années en raison des millions de dollars de rançon qu'ils peuvent gagner, détiennent actuellement près d'une douzaine de bateaux et plus de 200 membres d'équipage en otages.

Selon un rapport rendu public cette année par la S. Rajaratnam School of International Studies de Singapour, la valeur des prises illégales dans la juridiction maritime de Somalie est estimée entre 90 millions et 300 millions de dollars (entre 62 et 207 millions d'euros) par an, les bateaux de pêche incriminés venant du monde entier.

L'auteur du rapport Clive Schofield juge assez ironique le fait que des pays engagés dans l'opération internationale anti-piraterie soient dans certains cas directement liés aux bateaux de pêche étrangers qui "volent les ressources côtières de la Somalie".

Cette situation a conduit des pirates à justifier leurs actions sur la base d'activités de pêche étrangères illégales, à se définir comme "garde-côtes" et à qualifier leurs demandes de rançon d'"amendes", souligne le rapport en ajoutant: "sans fermer les yeux sur les actes de violence en mer, il est clair que les Somaliens qui détournent" des bateaux "au large de leurs côtes ne sont pas les seuls 'pirates' opérant dans ces eaux".

Les pirates somaliens sont des terroristes, mais tant qu'ils maintiendront les gros bateaux commerciaux à l'écart, nombre de gens en tireront profit, observe de son côté Angus Paul, dont la famille est propriétaire de l'entreprise de pêche sportive Kingfisher. D'après lui, ses clients ont pris en moyenne la saison passée 12 ou 13 poissons voiliers chaque jour, contre deux ou trois les années précédentes. AP


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STERVEN MKII PLAN CAROFF
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réponse n°142699

 En tout cas bonne nouvelle pour les pêcheurs Somaliens, car même si le problème de piraterie n'es pas reglé, cela annonce une amelioration en esperant que les indiustriels voyoux ne reviendront pas de sitot pêcher illegalement dans les eaux Somalienes 

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privilège jeantot 43
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réponse n°144180

la piraterie a toujours été endémique dans ce coin depuis des lustres, des générations successives se sont illustrées en commentant les cartes du littoral de la corne, en griffonnant des dessins expressifs de missionnaires dans la marmite, d'équipages vendus comme esclaves, du commandant et du mousse naufragés sodommisés, les commentaires des personnes de quart qui valent leur pesant d'or, bref tout un folklore et histoires de naufragés-naufrageurs de tradition avant le passage de la ligne!...cependant en passant socotra il fallait insiter en 1970 pour ralentir et léssiver les turbos soufflantes, le chef avait du mal à convaincre le pacha pour aérer ses moteurs...nous on en profitait pour pêcher à l'arrière à petite vitesse...ne comptez pas du tout sur les bateaux laguerre pour vous défendre  ce sont des statiques, cloués à quai, ensablés , le soleil est trop chaud et l'horizon bien trop loin...le meilleur moment est celui de la mousson bien costaude et de longer les cotes à partir d'oman....ah le bon temps ou socotra était russe! on empruntait déjà un chenal d'accès pour se tenir éloignés des ruskofs verrouillant la porte d'entrée....les pirates se tenaient calmes car descendus sans sommation à coup de faucille et de marteau et les requins du coin ont de l'appétit!....relisez henri de monfreid, à l'escale on croisait des voleurs ayant eu à répondre de vol : il manquait une main ou deux coupées lors de chatiment ou par une hache incendie rencontrée sur un bastinguage..phled

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GOELETTE DE BOMBIGHER MERRY DREAM
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réponse n°159352
moderator a écrit :
Titre Article : NAVIGATION DE PLAISANCE ET PIRATERIE DANS LE GOLFE D'ADEN ET L'OCEAN INDIEN

 

NAVIGATION DE PLAISANCE ET PIRATERIE DANS LE GOLFE D'ADEN ET L'OCEAN INDIEN

 En arrivant de Cochin, j'ai eu la chance de passer (quelques jours avant le Ponant) sans aucun problème; le vent était F6-F7 portant.  Dans ces conditions il n'est pas possible aux barques Yéménites d'aborder.
Quelques conseils: ne jamais quitter les ports de Djibouti, Aden ou Mukalla en donnant votre itinéraire aux autorités locales car il y a des indics qui vont le signaler aux pécheurs puis aux pirates.  Si possible éviter Mukalla et Djibouti et longer la côte Yéménite à 40-50 Miles, c'est la zone surveillée par les marines alliées et Yéménites. J'ai été survolé plusieurs fois par des Hélicos militaires. Si vous arrivez de L'Océan Indien, Faire une escale à Salalah et partir en groupe. Dans l'autre sens, faire une escale à ADEN, c'est le port de passage, il y a plus de 200 bateaux qui transitent tous les ans. Vous trouverez toujours deux ou 3 bateaux pour vous regrouper.  Passer Soccotra à plus de 100 Miles minimum. Vous pouvez voir l'historique de mon itinéraire sur localisation STW , bateau METCHTA du 19/02/2008 au 14/03/2008. Si vous voulez des infos plus précises, me contacter par STW bateau METCHTA

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PRINCESS 33
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réponse n°159386

 les dernières instructions de passage (officielles, source : les militaires de la coalition) sont sur l'URL ci-dessous

http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=3774

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BRISE DE MER
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réponse n°168022

Y passer ou non? Chacun decidera en connaissance de cause, l'information sur le sujet est disponible.
Pour ceux qui ont decide d'y aller, une bonne preparation me semble necessaire.
Il y a quinze ans, on donnait tout et on repartait, aujourd'hui le monde s'est durci, les pirates sont souvent 'high' et
les chances d'y survivre si vous les laissez monter a bord deviennent plus minces.
Il y avait un article interessant sur V&V de l'an dernier:un Francais se defend d'une attaque de pirates
(2 barques) bien au large du Venezuela, a coups de cocktails molotovs maison contre une arme a feu cote pirates. Efficace et
gonfle.. attention, les Somaliens ont parfois du lourd a bord (lance roquettes) donc resistance pas toujours possible.
Je pense aussi que franchir les passages chauds par mauvais temps reste le plus sur.
Quid d'un fusil de chasse a bord? (personne ne monte a bord, efficace a portee de voix) Attention, savoir garder du discernement en periode de stress est difficile (Ca demande de l'entrainement pour la plupart..)
Quid des emmerdements dus a une arme a bord? si quelqu'un a de l'info...
@+
Sven

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DUFOUR
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réponse n°188043

Pour Thomas

Il faut être totalement inconscient pour naviguer aujourd'hui dans cette zone. Tes chances d'échapper aux pirates sont voisines de zéro (j'espère que tu n'entraines personne dans ta bêtise). Et qui plus est, tu vas coûter plusieurs millions d'€ à l'Etat (pour essayer de te,(vous) rappatrier) ce qui en cette période de crise est irresponsable. Si tu veux aller à Madagascar, il y a des routes plus sures et certainement tout aussi sympa. 
 En ce qui me concerne, je reviendrai en France depuis l'Australie, par les canaux de Patagonie, puis l'Argentine et le Brésil. 
Patrick
skipper de CONFIANCE

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GOELETTE DE BOMBIGHER MERRY DREAM
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réponse n°188051

Bonjour, je ne sais pas à qui tu t’adresses mais pour ce qui me concerne je suis passé il y a + de 2 ans et les choses bien ont changées ;

J’ai rencontré au printemps dernier à la marina d’Hurghada le couple dont le skipper s’est fait assassiner, Ils partaient en groupe mais leur cata ne pouvait pas suive et ils se sont retrouvés tout seul dans le golfe avec un bateau qui n’avançait pas, donc vulnérable. C’est triste car c’est un assassinat  il n’y a pas eu ni résistance de l’équipage, ni problème de rançon ou de pillage.

 Depuis, dans le sens Mer Rouge - Indien,  le passage est bloqué aux yachts, sauf à ceux qui peuvent tenir les 20 nœuds de moyenne dans le couloir protégé; Les marines alliées les reconduisent systématiquement à Djibouti ou à Aden. Dans l’autre sens c’est possible mais c’est prendre un très gros risque, à moins de partir en groupe de Salalah et prendre à bord des mercenaires. On les débarque ensuite au large de Djibouti avant d’attaquer la mer Rouge. C’est un gros business que nous avons vu s’organiser quand nous étions à Djibouti.

Pour info la piraterie remonte maintenant dans la mer rouge coté Yémen ; du côté de l'Eritréa, du Soudan jusqu’à l'Egypte pas de problème, c’est un régal pour la plongée et les mouillages sympa; mais pour combien de temps ?
Metchta


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