La peur

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Anonyme (non vérifié)
La peur
sujet n°78462
Je navigue depuis 1984. je n'ai jamais encore rencontré la vrai méchante grosse tempête. je n'ai jamais commencé une saison sans une pointe d'appréhension. et puis ça passe vite... j'attribue ça à mon sens des responsabilités, je navigue en famille. sens des responsabilités? mon oeil! j'ai le trouillomètre un peu sensible voilà tout! et pendant toutes mes navigations elle m'accompagne, ma compagne? j'ai appris à m'entendre avec elle. nous discutons, j'argumente, je raisonne. elle, elle s'impose. enfin elle essaie...sa pire ennemie c'est la dérision... je crois que le jour où elle débarquera je débarquerai avec elle...
Anonyme (non vérifié)
réponse n°67813

Nous, si. Jusqu'ici on avait navigue un peu partout en
france dans des conditions tres variables. Nous avons
eu peur parfois, mais souvent apres coup. "Quoi ? Il y
avait 47 noeuds de vent ? Ouah ! On l'a echappe
belle !" Ou alors un bref instant rapide, "Mais d'ou il
vient ce con ? je ne l'avais pas vu avant !" Quand on
voit un bateau sortir de la voile a trois metres devant
ou derriere.
Mais une grosse peur, celle qui angoisse, tu sais le
truc qui dure des heures et ou tu serres les fesses
sans arret a chaque deferlante en te demandant "Mais
bon dieu ! Qu'est-ce qu'on est venu foutre ici ? " oui,
ca nous est arrive une fois, le truc dont tu te
demandes ce qu'on peut bien faire d'autre si un jour ca
recommence.
Et malgre tout on y retourne ! Faut etre maso.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68084

La peur,pas l'appréhension ni la crainte, est toujours
possible: moins souvent avec l'expérience -sinon il
serait pénible d'avoir peur à chaque force 5! -.Lorsque
ses forces physiques et nerveuses ont été entamées par
des heures de gros temps dont on ne voit pas la fin,
qu'on réalise la puissance des masses d'eau lancées à
grande vitesse et déferlant, et qu'on sent la limite du
bateau et de l'équipage dans une mer qu'on n'a pas
encore vue, alors on éprouve la peur.

C'est là que se révèle le courage: ressentir la peur,
et rester maître de soi et manoeuvrant, rassurer autant
que faire se peut le reste de l'équipage, et ramener le
tout en un lieu sûr ( voire organiser et réussir la
survie si le bateau disparaît). La navigation maritime
plus que la plupart des autres activités exige des
qualités morales (goût de l'effort, curiosité et soif
d'apprendre, recherche des expériences, honnêteté
intellectuelle, sociabilité et le courage) sinon on ne
va pas loin -ou bien on finit mal.

La peur est salutaire, quand elle n'empêche pas
l'action ; et son souvenir est bénéfique, car il rend
conscient de la réalité des choses: force 9 vu sur
"Thalassa" au chaud et dans un bon fauteuil (ou même
concrètement entre les lignes de sonde des 5 et 10
mètres entre Sète et Beauduc) n'a rien de commun avec
les mêmes conditions sur un "Arpège" ou un "Armagnac"
dans le golfe de Gascogne à quelques heures de La Rochelle:
" Dear Lord,
be good to me...
The sea is so wide
and my boat is so small.”
Irish Fisherman's Prayer
Saint Brendan (vers 550)

J'ai connu un équipier exceptionnel: une tenue à la mer
et une efficacité à la manoeuvre jamais vues, quelles
que fussent les conditions de mer et de vent;
infatigable: à l'arrivée aux escales, alors que nous
plongions avec bonheur dans les couchettes, il
disparaissait à terre,faisait la fête et, dès 5 heures
du matin, sautait sur le pont, réveillait tout le monde
et demandait à repartir.

Il m'inquiétait réellement en ce qu'il n'avait aucune
conscience du danger lorsque celui-ci se présentait; il
m'apparaissait comme un mort en sursis. J'étais très
attentif à le protéger de ses prises de risque
inconsidérées.

Il en est mort, accompagné d'un jeune moniteur de voile
qu'il avait pris comme équipier. Il a accepté sans m'en
parler un convoyage côtier, de Sète à Cannes, que
j'avais refusé, jugeant le bateau - un ketch en acier de
13m - dangereux (gréement insuffisamment solide, barre à
roue intérieure inopérante, embrayage du moteur en
avarie, trop de grands et petits défauts cumulés), pris
la mer avec un avis de Mistral de force 10, et, très
secoué au large du Rhône, mis en fuite sous tourmentin
(c'est ainsi qu'il a été aperçu une dernière fois par un
cargo qui rentrait à Fos) au lieu de s'abriter en
mouillant ou en navigant collé à la côte avant ou après
le delta du Rhône.
Le bateau a été écrasé au large par les grandes
vagues, et rien n'en a été retrouvé malgré des
recherches intensives franco-américaines (la 7°flotte,
alors en manoeuvres, s'était mise de la partie )

En vous souhaitant de belles navigations de plaisance
(et le moins de peurs qu'il soit possible)

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68086

Bonjour,
A propos de "peur et bateau", moi aussi j'ai une
petite histoire. Elle se passe à la Grande Motte.
Un jeune SDF de 22 ans, black de surcroit, en a eu
assez de se peler de tramontane alors que tous
ces luxueux bateaux amarrés ( 300 RMI en
moyenne) n'abritaient personne et ne servaient à
rien. Il s'est donc introduit dans un petit 12 mètres
pour dormir.
Il s'est fait "branler," comme disent certains. Oh,
pas par la mer, ça il n'avait pas besoin de
provoquer le danger pour sentir le doux frisson du
précaire. Non, par le proprio du bateau et les vigiles
qui gardaient ces précieux trésors. Qui ne servaient
à rien ni à personne. Il n'en est pas mort, mais
depuis, c'est sûr, il a appris la peur. Et le sens de la
mesure...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68087

là, on sort du sujet: il s'agit de la peur -peut-être
salutaire s'il a un minimum de "jugeotte"- de n'importe
quel quidam que je trouverais installé sans avoir été
invité dans mon bateau, ma voiture ou ma maison. Je ne
donne pas de détail, simplement qu'il aurait intérêt à
courir très vite, quel que soit sa couleur ou son âge.
On ne peut pas prendre un risque évident et pleurnicher
ensuite d'en avoir subi les conséquences.

Je fais simplement remarquer que les bateaux sont très
vulnérables. Ce n'est que depuis peu que certains sont
munis d'alarmes et gardés jour et nuit. Voici quelques
années, on les laissait ouverts dans la journée pour les
aérer. On jetait un regard sur les autres bateaux pour
voir si les choses allaient bien, et, en cas de besoin
(généralement des problèmes de voie d'eau ou de bâches
déplacées), on intervenait ou prévenait la capitainerie.

La valeur du bateau n'a rien à voir: ce n'est qu'une
conséquence de la structure socio-économique telle
qu'elle est admise par la majorité de nos concitoyens.

Quand j'ai eu besoin d'assurer ma survie, lors des
débuts de ma vie aventureuse( et même par la suite),
dans des conditions économiques difficiles, j'ai été
content de trouver ces bateaux de "riches" qui avaient
besoin de carénages, d'entretien, de matelots,de
convoyages: j'ai retroussé mes manches, sali mes mains,
rempli ma part de contrat, et "eux" aussi. J'ai parfois
pu y trouver un logement -avec l'autorisation du
propriétaire- et surtout ils m'ont libéré de la
précarité . Au début, j'avais tout à apprendre: j'en ai
fait l'effort, j'y ai concacré le temps, et l'argent
nécéssaire, j'ai appris.

Et puis, que je puisse naviguer pour mon plaisir sur mon
petit - et ancien - voilier est une véritable
provocation vis-à-vis de tous ceux -nombreux- ( et je ne
parle pas de pays "exotiques" ) qui ont à peine de quoi
se maintenir en vie. Mais j'ai payé pour, et de
multiples façons. En particulier par le renoncement à de
multiples avantages de la vie contemporaine.

Et je suis aussi conscient qu'à peu près la moitié de
mes "revenus" sert, de gré et de force (par des impôts,
des cotisations et autres "transferts") à améliorer
autant que faire ce peut l'existence de ceux qui ne
savent ou ne peuvent s'assumer.

Si l'on ouvre un débat sur ce sujet, je crois qu'il
vaut mieux le faire dans une question spécifique plutôt
que celle qui concerne la confrontation avec l'immense
puissance de la mer. Je sais ce que c'est d'affronter
des "gros bras" avec entre autres l'expérience d'une
violente bataille à coups de grandes manivelles de winch
en bronze suite à laquelle plusieurs participants se
sont retrouvés à l'hopital, et dont je garde les
cicatrices: c'est sans commune mesure avec une tempête
où la frontière entre la vie et la mort est étroite.

Laissons à la mer ce qui appartient à la mer, y
compris cette véritable terreur qu'on peut parfois y
éprouver, quasi métaphysique, où l'on se sent face à la
mort, et sait qu'il n'y a d'autre salut que de rejoindre
la terre.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68089

Oui, oui, tout cela est très philosophique.
Philosopher est encore notre luxe suprème.
J'ai juste une question : vous avez déjà été Noir,
à la Grande Motte ou ailleurs?
Bien sûr, me direz-vous, que faisait-il là, il n'avait
qu'à rester dans son pays, tudieu ! Sauf qu'il était
petit fils de tirailleur camerounais.
PL

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68090

Salut,
Question pour question :
Et vous monsieur l'abbé prêchi-prêcha, avez-vous déjà
été Noir, à la Grande Motte ou ailleurs ?
Remarquez, personnellement, je m'en moque éperdument,
je ne suis pas raciste.
Tout le monde à le droit de protéger son bien, du moins
quand on en a.
Quand on est dépourvu, que reste-il sinon les
prêches ???
A--, RV.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68091

Tu as raison RV 37, il se prend pour qui pour nous
faire de la morale de bas etage ? Je crois qu'il
cherche surtout a se faire remarquer tout en se
preservant derriere un aspect pieux et presque devot.

Je ne sais pas quel hasard il est venu sur ce forum et
je me demande ce qu'il en espere. Il fait quoi pour
aider celui-la ? Des discours ? Lui aussi ? Encore un ?
Ras le bol...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68092

Réponse à Monsieur Kaj, puisqu'il le faut...
Je soigne les SDF, noirs ou non, schizophrènes ou
non. Et comme j'ai un petit Mousquetaire de 69
(valeur 2 RMI), et il se trouve que je les emmène,
leur apprends la voile, etc.
Et nous rions beaucoup. Mais nous étonnons
toujours ( en riant) de l'arrogance de ces voileux
sûrs d'eux, de leurs sous, de leur supériorité.
Du bien-fondé de leur place sociale. Jamais
de leur bêtise, ni de leur vanité... Encore moins
de la violence de leur égoïsme.
Cordialement.
PL

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68093

A Kaj bis,
Pardon, erreur, mon Mousquetaire vaut quand
même 25 RMI... C'est un "bien", c'est comme ça
que vous dites ? Quel mot ! Et dites-moi, mon bien,
je l'emmènerai au Paradis?
Répondez vite, ça m'angoisse !
Cordialement.
PL

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68095

Faut pas te croire le seul a avoir un petit bateau pas
cher, le mien ne vallait pas beaucoup mieux et je l'ai
garde 20 ans.
Faut pas croire que tu es le seul a faire du "social"
j'ai aussi emmene mes copains ou eleves ou autre
handicapes sociaux/mentaux/physiques d'un peu partout
sur le bateau que j'avais modifie a cet effet.
Mais je n'emmerde pas les autres avec mes discours
bienseants et sirupeux.
Je ne me donne pas bonne conscience en le clamant
partout.
Maintenant que c'est fait, tu peux remarquer qu'ici
c'est pour les vieux voileux, alors s'il te plait, fait
acte de charite et laisse nous mourir tranquille au
seuil de notre vie sans ramener ta fraise en radotant
des inepties.
Merci d'avance

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68096

Le pauvre "Kaj"! et qui de plus se croit obligé de
"faire du social". Tapes-toi sur la tête et ouvre bien
les oreilles ou les yeux: je ne fais JAMAIS "du social",
n'ayant pas besoin de cela pour me justifier d'exister
et de faire ce que je veux: quand quelqu'un a faim et
que j'ai un sandwich, je lui en donne la moitié ( et
quelquefois bien plus qu'un sandwich ) parce que , pour
moi, c'est naturel, comme j'ai accepté tout
naturellement la même chose à mon profit dans d'autres
circonstances. Quant à ce qui m'est extorqué par les
"prélèvements obligatoires", je ne le donne pas du tout
de mon plein gré: je tiens simplement à garder mes
meubles, ce qui n'empêche que cela est.
A bord, c'est LE bateau, je n'emmène que des
flibustiers dans mon genre, qui partagent mes goûts pour
la mer,le vent, la voile, les bonnes histoires pleines
de sel,les escales, le bon vin et les belles: je n'ai
pas besoin de botter le c. aux autres pour les empêcher
de s'incruster, ils ne tiennent pas le choc, même dans
les "forums" ( alors en mer ...)

Le pauvre noir ne me fait aucunement pitié: pour moi,
tous les hommes sont rigoureusement égaux, et un noir
con vaut très exactement un blanc con, ni plus, ni moins.
En ce qui me concerne, lorsque je navigue l'été, je
suis très bronzé et , avec mes cheveux bouclés, on a le
choix entre me qualifier de Marocain ou de Calabrais,
selon qu'on est plus ou moins physionomiste. Ce n'est
pas pour autant qu'on m'ait jamais marché sur les pieds
pour cette raison, et ce n'est pas demain la veille.

Il paraît que certains vieillards deviennent grincheux
sur le tard (regret des délices du bureau?). Alors
qu'ils meurent en paix, et pas dans les affres d'un
force 10 !

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68097

Cher Kaj
Si je "clame" (si peu), c'est que tu m'as demandé,
comme tu dis, "ce que je fais pour aider". Je ne me
donne pas bonne conscience. Je n'ai pas bonne
conscience, c'est tout. Donc, j'agis. Et je parle.
Ce qui est dommage, avec toi, c'est ce que tu es
devenu.
Moi aussi je suis un vieux voileux. Mais fidèle à ses
convictions. La voile n'est pas cet égo gonflé
comme un spi.
Amitiés.
PL

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68098

Putain, ça c'est un homme ! On se croirait dans du
Giovanni...
Le problème, c'est que le Noir, lui, il l'est vraiment.
On ne dirait pas un noir. Il l'est. Pas un mec qui se
donne des airs...
PL
PS: aller se faire branler en mer, faut pas se
plaindre, vous êtes pas obligés. A moins que vous
soyiez pêcheur ?

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ROC 101
Inscrit forum
réponse n°68099

Vous sortez du sujet
j ai vu personnellement des bateaux detruits par des
S.D.F. je comprends la detresse mais de la à tout
casser pour casser non
il faut respecter les autres! c est tout et dans tous
les sens du terme.
pour avoir eu peur en mer il m est arrivé de me faire
trés peur et pourtant j étais à moins de 50m du rivage
il n est pas forcé de passer les trois caps pour
rencontrer la peur
par contre je suis certain que je dois la survie de
mes amis et ma survie à ma peur .
j ai fait ,pour essayer de maitriser la peur,de la
sophrologie c est assez efficace .

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ROC 101
Inscrit forum
réponse n°68100

bonjour
je pense que tu n as pas choisi le bon média
si tu veux aider les autres partager comme tu dits vas
sur le site de "Emaüs" achète le bouquin de l'abbé
Pierre tu sais cet homme si riche qui a tout donné aux
autres sans rien demander sans juger.

tu y trouveras sans doute le moyen de donner ce que tu
as à donner et de partager tes passions.

ne vois aucune méchanceté dans mes propos.

solidairement.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68101

Salut à tous, même à plh en minuscule.

La peur peut se trouver aussi à terre.

D'ailleurs, j'ai peur d'avoir connu plh à terre.

L'espèce n'est malheureusement pas en voie d'extinction.
Saint homme, saint plh, va donc moraliser les simples
d'esprit puisqu'ils auront le paradis.
Laisse les pauvres et moins pauvres, tous égoïstes
navigateurs, discuter en paix.
A---Rv

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68103

RV je partage ton point de vue.
Je demande a la docte assemblee d'excuser mon depart.
Je n'ai pas envie de savoir qui lave plus blanc que
blanc ou qui fait mieux que l'abbe Pierre.
Le sujet ne tient plus la route et ne m'interesse plus.
Un moinillon a reussi a le detourner.
Ca ressemble a l'idee que je me fais d'une reunion de
vieilles filles autour d'une camomille dans un salon de
the et qui discutent pour refaire le monde.

Je suis venu sur ce forum pour parler ou entendre
parler bateau, pas pour ecouter des niaiseries
degoulinantes de stupidites.
Salut

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68104

Hello,
Il y a quand même quelque chose de bien
intéressant. En général, sur ce forum, vous avez
peu à dire. Il suffit d'un petit caillou dans la mare,
qui essaye juste de remettre les acteurs à leur
vraie place, pour que ça soit la levée violente.
À mon sens, c'est signe d'une bien mauvaise
conscience... "Putain plh en minuscule
laisse-nous jouir bordel..." Il n'y a pas de honte
à ça...
Je trouve toutefois qu'on ne peut pas vraiment
employer le même mot de "peur", que l'on soit
allé s'exposer soi-même (avec le téléphone des
SNSM à une touche sur le portable high-tech), ou
une mère du Sierre-Léone ou du Libéria qui croit
entendre la balle entrer dans le crâne de son
enfant...
Un peu de décence, quoi...
Cordialement.
PL

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68105

Je suis quand même surpris PL, de ta fixation sur les
noirs! Des riches, des pauvres, il y en a dans tout
les pays, y compris en Sierra-Léone et au Libéria. Le
problème est le même que l'on soit noir, blanc, jaune,
rouge ou rose avec des lignes vertes, il faut se
battre pour vivre! Certains on plus de chance que
d'autres, doivent moins se battre, pourquoi ne
profiteraient-ils pas de cette chance en ayant bonne
conscience???? Et n'oublie pas que dans notre système,
si tu achètes un bateau très cher, tu payes plus de
taxes et donc ta cote part redistribuée aux moins
riches sera plus grande(y compris pour l'aide au
développement)! Enfin, pour en terminer et pour en
revenir au sujet de la peur, je crois que pour PL, sa
plus grande peur, c'est sa conscience, il doit couver
en lui un rascisme primaire qu'il camoufle par des
démonstration publiques de son "aide" aux noirs...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68106

Salut Lolo,
Là Lolo, tu me fais peur !
J'ai rarement vu plus d'objectivité.
A+, RV.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68107

Il se trouve que ce sont les Noirs qui prennent les
balles. Et qu'on laisse en toute impunité crever du
Sida.
Pourquoi je parle d'eux ? Je suis souvent en
Afrique. Je ne les aide pas. Je fais juste mon métier
d'homme. Bien sûr, je pourrais aussi naviguer à
Dakar et me pavaner...
Quant aux taxes soit-disant redistribuées, tout
économiste honnête sait aujourd'hui que c'est le
contraire : les impôts et taxes servent avant tout à
récupérer l'argent consenti sous forme de salaire
aux pauvres. Des exemples? De Wendel, Peugeot,
Renault, Ferrari, et aujourd'hui tous les fonds de
pension. La culture en est l'exemple caricatural :
Combien de prolos vont aux festivals ?
Quant à me vanter "d'aider", (quel horrible mot), je
trouve surtout que je suis bien loin du compte: Il me
reste trop de place inhabitée dans mon apparte...
Mon bateau est vide l'hiver... Je jette parfois encore
du pain... Je regarde encore comme un con le Tour
de France... Je tends toujours l'oreille au départ du
Figaro... Je pète encore parfois dans la soie... Mais
je fais tout pour m'en rendre compte.
Et je ne parle pas de "peur" quand je l'ai cherché,
en petit occidental nanti, nourri, gavé...
pl en minuscule, je préfère, en fait.

r

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68108

" Qu'est-ce que c'est chiant, le bateau... Se faire
croire qu'on a quelque chose d'urgent à faire et un
endroit où aller... Tout ça pour fuir quoi ? La mort..."
Jacques Brel

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68109

Je vous invite a laisser tomber ce type. Il veut a tout
prix se faire remarquer, c'est un intello du clavier,
un coince de la deroute. Un paume bref un chieur.
Si on l'ignore totalement il finit par disparaitre.
Ce genre de personnage ne presente aucun interet.
Laissez tomber sinon il va se repandre sur tous les
sujets en larmoyant et en betifiant. Beuarkh !

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68110

He be tu vois Kaj, ta violence parle d'elle-même.
Il n'y a aucune argumentation dans ton dernier
message, juste un genre d'injures ("intello du
clavier", quelle injure !). Et au passage, tu éludes
bien la vraie question : pourquoi n'assènes-tu pas
ces "affirmations" sous ton vrai nom ?
Amitiés.
pl

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68111

Vu un super reportage aux infos:
Un mec fait de la plongée dans une île en Grèce.
Horreur ! Il est atteint par une abominable otite.
Et il proteste véhémentement, scandalisé : les
antibiotiquesne seront là que le lendemain soir...
J'ai bien pensé à vous.
Cordialement.
pl

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68112

...Il eut été blanc celà eut été moins grave ,je
suppose ... ?

Rassurez-vous , celà est arrivé il y a quelques années
à un ex-champion sportif ,(de ski) il était
caucasien ,il avait eu le même idée ,il n'a plus peur
car il a été battu à mort ..dans le silence des
tartuffes ..

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68113

Noir, blanc, cela n'a aucune importance...
Les SDF n'ont plus de patrie, plus de couleur.
Ils sont souffrance blême.Et ce qui compte, c'est
l'égoisme incroyable de ceux qui protègent leur
sacro-saint bien, avec d'autant plus de joie (et de
hargne) que tout le monde ne peut y accéder.
Sans comprendre que c'est une tentation
insultante...
Amitiés.
plh

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68114

PL, tu te prends pour un saint, c'est pourquoi
j'utilise des majuscules!

PL, je n'utilise pas mon nom parce qu'on ne sait
jamais comment réagissent les extrémistes dans ton
genre!

PL, je ne vois pas de violence dans l'invitation de
kaj!

PL, pendant que tu utilise ton ordinateur qui vaut xxx
fois le salaire d'un habitant du tiers monde pour
polémiquer sur des forums de nantis, je te suggère de
tout vendre et de verser le bénéfice à une oeuvre de
charité, tu te sentiras moins coupable, si si!

Et nondudju, ce frimeur qui est passé devant mon arrêt
de bus en BMW cabriolet, je crois que je vais le car-
jacker, une tentation trop insultante.... Non mais, la
tentation est un des moteur du monde, les gens se
dépassent, inventent, travaillent pour faire, vivre,
acquérir ce dont ils ont envie.

Ta bétise extrémiste commence à me faire peur PL....

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68115

Salut Lelol,

Tu as beaucoup de clairvoyance mais cela n'excuse pas
tout.

Pour avoir dis la vérité à ce saint plh, tu n'iras pas
au paradis.
Bien sûr au paradis des ânes bâtés.

Ne peux-tu faire un effort et lui donner ton bateau
afin qu'il fasse, lui aussi, joujou et qu'il cesse,
d'essayer, de nous culpabiliser.

A+, Rv.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68116

Lolo
Mais je ne parlais que de la frime de ceux qui
jouent à se faire peur... Pourquoi te mets-tu dans
des états pareils ? Ce n'est pas la tentation qui
fait avancer les choses, à mon sens, mais
l'angoisse de la mort bien canalisée. Pas la peur
provoquée pour s'auto-admirer...
Salut.
PL

r

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68117

Ce n'est pas qu'il essaye de vous culpabiliser,
V33, c'est qu'il y arrive, vu l'ampleur de vos
réactions...
Slt
pl
ps: à aucun moment je n'utilise des mots comme
bétise, âne bâté, connerie, etc. Tu as remarqué?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68118

Y'a quequ'un l'autre jour qui parlait de super-stages
de survie. Vous pouvez nous donner l'adresse,
on voudrait l'envoyer à Freetown et Monrovia.
Merci.
PL

Hors ligne
Inscrit forum
réponse n°68119

cf règles de jauge du 20/06/03
réponse de sothis du 22/07/03

faites-en bon usage car ces personnes s'investissent
vraiment, c'est d'ailleurs elles qui enseignent à nos
super heros avant les grandes courses.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68120

Le racisme à rebours est une forme de racisme,
hypocrite ou inconscient, mais c'est du racisme "à part
entière": il n'y aurait donc de "bons" noirs que
paresseux, minables et assistés, ou délinquants ? alors
qu'il y en a tant qui , comme touts les autres êtres
humains, travaillent avec efficacité et intelligence (et
pas nécéssairement dans les hautes sphères de la "société")

Les balles qui tuent des noirs en Afrique sont pour
la plupart tirées par des noirs qui se battent en jouant
et en dansant et de ce fait mettent une semaine au lieu
de 20 minutes pour prendre un pont en faisant énormément
de victimes, massacrent quantité de civils pour se
faire la main, et respecter leurs traditions et leur
culture tribale.

Marie-Chantal, pour se donner une bonne conscience
( ou se soulager de sa mauvaise ), tout en savourant sa
tasse de café à 7€ au "Flore" prend des positions très
généreuses - ça ne mange pas de pain, pour elle du moins
- et , de toute façon , elle déteste le bateau, qui est
étriqué par rapport à son "3 pièces-terrasse", et de
plus secoue et la décoiffe.

" Qu'est-ce que c'est chiant, le bateau... Se faire
croire qu'on a quelque chose d'urgent à faire et un
endroit où aller... Tout ça pour fuir quoi ? La mort..."
Jacques Brel
Est-il besoin de rappeler que Jacques Brel avait un
bateau (et pas un "Muscadet"), et un avion pour faire
bonne mesure?

Laissons ces prétendus "intellectuels" déguster avec
plaisir leur "soupe" tout en crachant dans celle des autres.

Ce n'est pas notre sujet: la peur EN MER.

Intéressante suggestion à propos de la Sophrologie, que
j'utilise aussi dans nombre de situations de la vie.
J'y ajouterai l'expérience: quand on ne connaît pas, et
qu'on ne maîtrise pas la manoeuvre, on n'est pas très
rassuré par les premiers "Force 5". Puis les "Force5
"deviennent le plaisir de la "glisse". Mais ne pas
oublier qu'on peut rencontrer un jour des circonstances
exceptionnelles qui peuvent atteindre, voire dépasser
les possibilités humaines, même des plus grands. Je
n'oublierai jamais Eric Tabarly, qui a sauvé bateau et
équipage engagé dans des récifs pendant un cyclone, et
qui a été emporté dans une manoeuvre de routine. Ni
l'admirable Helen Mac Arthur que j'ai entendu à la radio
pleurer de détresse en criant "mais qu'est-ce que je
suis venu faire ici?", avant de sauver sa vie et son
bateau, puis se classer magnifiquement à son premier
"Vendée-globe".

Il faut un "capitaine" sur un bateau, que ce soit un
paquebot ou un pêche-promenade. Le capitaine est celui
sur qui tout repose en dernier ressort, depuis le
bien-être jusqu'à la vie des passagers, invités ou
membres de l'équipage, qui lui font confiance et se
reposent sur lui. Lui, il est SEUL quand les choses vont
mal: il n'a personne dans les mains de qui abdiquer (si
ce n'est, pour certains Dieu ou Allah ..) et doit garder
pour lui sa peur, lorsqu'elle survient, ou ses doutes
pour rassurer, tant que faire ce peut, les autres
personnes de l'équipage. Si le bateau est petit, ou à
l'opposé grand, la tâche est d'autant plus lourde. Avec
les connaissances et l'expérience, le capitaine doit
avoir un caractère affirmé: être maître de lui pour
rester à la hauteur du problème ,que cela plaise ou non,
qu'il l'ait d'origine ou qu'il se le soit fait. Cela le
rend parfois un peu "rugueux", mais on se sent bien en
mer de savoir qu'il y a là quelqu'un sur qui compter
pour ne pas -autant que possible- être engagé dans une
situation "tordue", et, si l'on s'y trouve, s'en sortir.
Tout le monde ne peut être un capitaine, sinon il n'y
aurait que cela dans la marine: le chèque d'achat, aussi
élevé soit-il, ne confère aucune compétence en
navigation, les rapports des "CROSS" le rappellent
chaque année.

Je souhaite que vous soit épargnée la grande peur en
mer: il faut pour cela de la chance ( ou pas de malchance.)

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68121

Salut Windjammer,
Comme dit l'ami Jacques, c'est trop d'honneur de
répondre à un homme à l'ego aussi repoussant.

Cet individu ne connaît pas la mer, ne l'aime pas, mais
par contre, il s'aime, il aime nous donner des leçons.

Personnellement, je m'accepte avec ma petitesse, mon
manque de politesse, je sais ce que je suis, enfant du
malheur mais qui n'essaie pas, plus, de paraître grand.

La mer m'a remis à ma place.
Un stage de haute mer ferait, semble-t-il, du bien au
saint plh minuscule qui se croit grand.

Il ne manque plus qu'il nous fasse un stage de
grandiloquence afin qu'on dise de lui : Il, tel à dieu,
Dieu suprême dispensant La bonne parole.

Oyez, oyez, saint phl va vous répondre, (pour ma part,
je n’écoute pas) tremblez d’avance, préparez-vous à
subir son courroux.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68122

Salut Rv37,
il ne faut pas se laisser embarquer par les gens qui
n'ont pas résolu leurs problèmes: c'est ce qu'ils
cherchent. Laissons-les s'exprimer, mais lorsque nous
avons compris le jeu, autant ne pas y jouer si l'on n'y
tient pas.

La mer n'est pas la terre, et nous sommes nés sur terre.
J'ai vu un magnifique athlète, champion de Karaté,
s'effondrer lors d'une rapide traversée sur un 12m JI
entre Gibralter et les Canaries. Il tremblait, pleurait,
suppliait qu'on le dépose à terre (au large du Maroc
ex-Espagnol!): il a fallu l'enfermer à clé dans l'unique
cabine du bord,, ce qui fut facile, tant nous avions
peur qu'il ne se jette à la mer. Je ne le critique pas,
et ne m'en moque pas: il m'était infiniment supérieur
dans son sport. Eût-il appris la mer et la voile, il
aurait sans doute fait partie des "grands".

Le meilleur de mes équipiers a été un vrai
parisien,terrien jusqu'au bout des ongles à l'origine,
marchand de chemises juif du Carreau du Temple, qui
s'était offert un congé sabbatique pour naviguer à la
voile, et que j'avais connu au "niveau zéro". Mais il
aimait vraiment, et en voulait tellement qu'il est
devenu le meilleur, et même un véritable marin au cours
d' une traversée de l'Atlantique. Je le percevais comme
un "Samouraï de la voile" tant il cherchait à apprendre
et passait des heures à s'entraîner. Je ne l'ai vu avoir
peur qu'une fois (encore ne me l'a-t-il avoué qu'une
fois le bateau en sécurité dans le port de la Grande
Motte) lorsque je suis allé rentrer le gênois dans un
coup de Sud-Est au large du Rhône. Il m'a dit
simplement: " je me demandais ce que je pourrais faire
avec ce grand bateau si tu étais tombé à l'eau".

Et vive la voile et les gens de mer, les vrais, ceux à
qui l'on peut dire "nous sommes du même monde, toi et
moi" comme écrivait Kipling, dans "le livre de la jungle"!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68123

Windjammer. Bonjour. Je voudrais savoir, excuse mon
ignorance, ce que ce nom veut dire.
D'un autre cote, je trouve que tu "cause" bien et meme
si je ne suis pas toujours d'accord avec toi, ce qui
est rare et normal, je trouve aussi que tu "cause"
juste.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68124

Argh ! J'ai encore fait des fautes. Excuse ! j'ai la
tete ailleurs.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68126

Salut Windjammer,
Je crois que tu as tout dis...
Si ce n'est : Le plus important dans la peur, c'est de
savoir comment la maîtriser, la surmonter.
Si tu veux me joindre, une de mes adresses est :
pasconnupasvirus@free.fr
Elle explique ce qu'a dit Lolo.
Ainsi que ce dernier, je vous trouve très sensé et je
vous offre mon amitié.
A+, RV.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68127

Bonjour Windmajeur,
Qui a dit ici que les Noirs n'étaient pas des gens
comme les autres ? Qui a dit qu'il se donnait un
look exotique ? Qui a dit que le Muscadet n'était pas
un bateau ? A partir de quelle longueur un bateau
est un bateau ? Et la bite ?
Amitiés.
PL

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68128

A Windcogneurrrrr
Quel vocabulaire... "Le plus grand"... "Le meilleur"...
Le "champion de karaté"... "Meilleur que moi dans
sa discipline"... Quel besoin de s'affirmer. On vous
a fait du mal quand vous étiez petit ? Pas un de vos
mots n'est serein... Venez donc découvrir les
ballades en vendée, calme, détendu, avec des
schizophrènes drôles et sensés comme
personne... Sans avoir à prouver que vous l'avez
très grande...Laissez-vous donc aller à votre part
féminine, que diable...
Amitiés.
pl

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68130

Ah parce que le cabriolet BMW c'est ça la tentation...
La nouvelle norme ? Hé bé...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68132

Salut Kaj,
heureusement que tout le monde n'est pas d'accord, ce
serait d'un ennui! Cela dit, je ne vois dans les "forum"
aucun motif de querelle: ce n'est quand même pas
l'Assemblée Nationale ! (encore qu'en cet endroit, entre
la démonstration face au public et la suite à la
buvette, le spectacle est différent).
Quant j'ai l'impression d'être attaqué, je
contre-attaque aussi vivement que nécéssaire, pour que
cela ne dure pas. Et si je me suis trompé, je veux bien
faire amende honorable, la civilité étant dans les
relations humaines ce qu'est un force 2 dans un gènois
léger.
Honnêtement, j'apprécie la qualité des renseignements
et des réflexions - voire des occasions de réfléchir
que tu apportes dans ces forums. Comme nul ne peut avoir
fait l'expérience de toute l'humanité navigante, je ne
cesse de compléter mes "études" en ratissant cette somme
de culture maritime qui se trouve dans "internet". J'ai
récemment découvert qu'aux USA en particulier, il y
avait une somme d'expériences considérable de la "petite
navigation", supérieure à l'Angleterre où elle est
cependant largement pratiquée. La chance des Anglais est
d'avoir un temps pourri pendant la plus grande partie de
l'année, ce qui les oblige sous peine de mort à cultiver
une solide tenue à la mer.

Windjammer est un terme quasiment intraduisible: le
sens en est entre "bouffeur de vent" ou "fouetteur de
vent"(surtout pas "brasseur de vent!), quelque chose
comme tanné par le vent et qui remet ça. le dictionnaire
"Collins" ne le contient pas, peut-être l'"Oxford
dictionnary" mais je n'ai pas pour le moment pu en
consulter un exemplaire. C'est de l'Anglais
essentiellement maritime, et qui convient au Verseau que
je suis.

Bonnes croisières d'été en tout cas. En ce qui me
concerne, je dois renoncer momentanément à un projet de
navigation assez important, à cause d'obligations
"terrestres" inattendues, dont je ne serai libéré qu'au
mois d'Octobre. Je compense un peu avec les forums, les
photos que m'envoient les copains par "internet" (dont
une que j'ai installée en fond d'écran - d'un petit port
espagnol en contre-jour - lumineuse, parfaite )

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68133

il y a une sorte de mini-moine qui a grand besoin de
clarifier sa pensée (peut-être trop chargée de fumée)
puisqu'il ne peut même pas comprendre ce que disent les
autres.
Comment peut-il alors comprendre la vie?
Je n'ai définitivement rien de plus à ajouter en ce qui
le concerne.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68136

Sans vouloir être indiscret, quel était ton projet de
navigation?

Pour ma part, je voulais remonter vers le Danemark et
la Suède (je suis en Belgique) mais la pompe à eau et
le joint de culasse de mon moteur ont rendu l'âme.
C'est un moteur Allis-Chalmers (made in USA) et je ne
trouve pas de pièces en Belgique!

J'ai vraiment apprécié ton approche très imagée et ton
sens des responsabilités. Je pense que comme moi, tu
as plus peur pour les autres que pour ta propre
personne? Naviguer c'est prévoir (pré voir), ce n'est
déjà pas facile d'anticiper nos propres réactions face
au stress, surtout que chaque problème est différent.
Mais quand il faut en plus gérer et anticiper les
réactions de plusieurs autres personnes et l'effet
catalyseur de certaines sur un groupe, alors ça
devient vraiment compliqué.

Bonne nav à tous, qu'elles soient virtuelles ou non!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68137

Mon projet de navigation n'était pas des plus
grandioses, mais des plus plaisantes: partir de la côte
d'Azur, passer le Cap Corse, visiter les îles de la
Thyrrénienne et peut-être pousser plus loin vers Naples
et au-delà, selon les brises rencontrées - ce qui n'est
pas garanti - j'ai le souvenir de calmes plats pendant
plusieurs jours; mais surtout naviguer sans programme
rigide, en suivant de près l'"interface" entre la terre
et la mer. Je suis saturé des routines touristiques,
pour les avoir subies professionnellement, alors qu'il y
a des quantités de petites calanques, d'estuaires, de
petits ports et de "marines" vraiment très belles, avec
des habitants pas stressés.
Comme pour les "antiques", la Méditerranée a pour moi
une saison d'"ouverture", et une de "fermeture" de la
navigation. On peut allonger l'ouverture en se rabattant
sur le Sud de l'Espagne - en gros après le cap de La
Nao, et de l'autre côté entre Algesiras et jusqu'à
l'Algarve au Portugal, sans oublier Cadiz entre les
deux: mais c'est limité.
Passé le mois de Septembre, je pense plutôt à
l'Atlantique, à la météo plus prévisible; soit avec mon
propre bateau, soit sur celui d'amis Espagnols chez qui
j'ai une invitation permanente.

Ne pas être conscient de sa responsabilité sur un bateau
dont on a la charge serait une faille mentale: les
passagers occasionnels ne sont pas adaptés à des
conditions difficiles, voires dangereuses: il faut
empêcher -avec le tact nécéssaire - qu'ils ne s'y
mettent, et il faut autant que possible éviter de les y
amener. Les enfants sont particulièrement vulnérables:
il se refroidissent plus vite, ont moins de réserve d'
énergie ainsi que de capacité de comprendre et de
s'adapter à une situation difficile. Il y a la notion en
sport du "risque accepté", mais pas du "risque accepté
pour les autres". La présence de gens inexpérimentés
peut aussi être la cause de difficultés de manoeuvre,
voire inciter à prendre de mauvaises décisions ( par
exemple vouloir à tout prix rentrer à terre par mauvais
temps dans un mauvais endroit). Il m'est arrivé en
"day-charter" de refuser d' embarquer des groupes de
gens -donc de perdre des journées- par cause de mauvais
temps (Ponant et mer agitée). Avec d'autres personnes
plus sportives et adaptées, je suis sorti dans les mêmes
conditions, après leur avoir donné les informations et
les conseils nécéssaires.
Au début, quand je suis passé passé du petit dériveur
à un bateau plus important, j'avais déja pratiquement en
permanence des amis et des gens de ma famille à bord
tout l'été autour de l'île de Ré, où les abris sont
nombreux et proches. Quand j'amenais le bateau depuis la
Gironde, ou le ramenais en hivernage, je le faisais
seul, estimant qu'à l'époque je n'étais pas assez
expérimenté pour faire courir un risque à d'autres.

La peur, c'est autre chose: c'est personnel , et
physique. C'est intensifié par la conscience qu'on a
des limites du bateau, de la force de la mer, de ses
propres limites. On ne peut pas dire "pouce, j'arrête",
et freiner, couper le moteur, stopper au bord de la
route. Il n'y a que deux issues: capituler,avec les
conséquences probables, ou surmonter; et on a besoin du
courage: cela n'a rien de "boy-scout" ni de militaire :
c'est une nécéssité psychologique pour s'en sortir. Dans
une certaine mesure, cela s'apprend et se cultive. Cela
rend sans doute un peu dur: devant une adversité, de
quelque nature qu'elle soit, on a tendance à "rentrer
dedans", et il faut, par voie de conséquence, pouvoir se
contrôler "dans l'autre sens."
Un jour j'ai dit à des collègues lors d'une altercation
avec le patron terrien qui nous employait: "vous savez,
quand vous avez vécu dans un Force 10 en mer, plus
personne ne peut vous faire peur" ( il ne faut pas pour
autant aller chercher un force 10)

Un bel été pour tous

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68138

À Lolo,
Eh bien voilà, là nous sommes tout à fait d'accord
quant aux responsabilités dans un groupe et son
animation... Ce qu'il faut prendre sur soi, endosser
parce qu'on en a le rôle...
Vous verriez quatre schizos sur un bateau,
c'est à la fois bouleversant et à mourir de rire.
Comme tout le monde, quoi...
Et ce n'est pas ironique !
pl

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68139

Pour apporter ma petite contribution j'ai eu "peur"
pleins de fois en bateau,
La premiere fois c'est quand j'ai acheté mon bateau, lz
deuxieme fois c'etait quand je suis sorti avec la
premiere fois, la troisieme fois c'est quand je suis
sorti en solo sur le bateau,
et plein d'autres fois quand je rencontrais des
conditions que je ne connaissais pas
Et la derniere c'est quand j'ai vendu mon bateau...
Chaque fois c'etait pour des raisons differentes et
puis j'en ai tiré un conclusion la peur c'est gerable
si l'on a peur que d'une seule chose a la fois...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68140

Ca me rappelle les themes des dissertations l'annee du
bac. Il y a bien longtemps.
Si je resume bien, il y a:

La peur de l'inconnu. C'est le terrien qui devient
marin par exemple ou bien l'avancee sur une mer
inconnue par une meteo incertaine.

La peur pour les autres, on ne pense pas a soi car soit
on ne compte pas soit on sait comment faire.

La peur anticipee, on craint ce qui va arriver
ineluctablement. On le voit arriver au grand galop le
grain tout noir avec la mer toute blanche. Par contre
dans l'action la peur peut ne pas exister ou au
contraire paralyser.

Dans ce cas particulier on ne sait comment on reagi que
quand on l'a vecu. La decouverte de l'ultime soi.

Bien sur, par derriere tout ca, la gueuse, la mort.

Ben dites donc on est gai cet ete !

On pourrait pas se faire un autre sujet ? du
genre : "Mes plus belles escales - Mon plus gros coup
de coeur - Ma plus torride nana "

Anonyme (non vérifié)
réponse n°68141

Hé oui, Kaj, des débats de fond...
Et vous voulez pas m'croire.
pl

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