transat: bien préparer son bateau!
publié le 05 Juin 2009 08:39
slt
je rentre de transat un convoyage d'un 47' soi-disant pret pour naviguer, mais en fait pas du tout: et le pire a falli nous arriver: les cuves de gasoil n'ont pas été nettoyées (malgré une facture de 300$ aux bahamas!) et nous avons passé les 36 jours de nav à nettoyer les durites et les pré-filtres, et réamorcer les moteurs. de plus certains éléments de batteries étaient morts, et on n'arrivait plus à rechager correctement, les batteries presque à plat. vous imaginez les conséquences au milieu de l'océan sans instrument sans pilote automatique!
bref on a fini par prendre la batterie du propulseur d'étrave , indépendante, pour redémarrer le générateur et débrancher les batteries pourries. de plus l'inverseur s'est cassé, et le frigo a tout fait sauter. bref que des emme... si j'ai un conseil à donner avant de partir, s'assurer que les moteurs le gasoil et les batteries sont en parfait état, d'voir des pièces de rechange (filtres, fusibles, etc...) et surtout avoir une batterie indépendante de secours. et bien sur s'assurer de l'état général, du bateau pour le reste on se débrouille toujours.
allez bonne nav à tous et bon vent!
patoun
je rentre de transat un convoyage d'un 47' soi-disant pret pour naviguer, mais en fait pas du tout: et le pire a falli nous arriver: les cuves de gasoil n'ont pas été nettoyées (malgré une facture de 300$ aux bahamas!) et nous avons passé les 36 jours de nav à nettoyer les durites et les pré-filtres, et réamorcer les moteurs. de plus certains éléments de batteries étaient morts, et on n'arrivait plus à rechager correctement, les batteries presque à plat. vous imaginez les conséquences au milieu de l'océan sans instrument sans pilote automatique!
bref on a fini par prendre la batterie du propulseur d'étrave , indépendante, pour redémarrer le générateur et débrancher les batteries pourries. de plus l'inverseur s'est cassé, et le frigo a tout fait sauter. bref que des emme... si j'ai un conseil à donner avant de partir, s'assurer que les moteurs le gasoil et les batteries sont en parfait état, d'voir des pièces de rechange (filtres, fusibles, etc...) et surtout avoir une batterie indépendante de secours. et bien sur s'assurer de l'état général, du bateau pour le reste on se débrouille toujours.
allez bonne nav à tous et bon vent!
patoun
Bj,
Souvent les personnes attendent d'avoir des problèmes avec les filtres pour commencer à nettoyer le réservoir.
Je vais d'ailleurs prendre l'action de nettoyer mon réservoir à la fin de la saison av l'arrivée d' ennuis
Il faudrait lors d'un convoyage pouvoir tester le bateau pendant 1 semaine, pas tjs facile avec les agendas.
a+
Joël
Ce n'est pas tout de bien préparer son bateau, avoir les outils, les pièces de rechange, etc. Il fut aussi que le bateau soit prévu pour cette épreuve. Je dis épreuve car, en un mois, on va autant naviguer qu'un utilisateur moyen en cinq ans!! Alors les chantiers préfèrent oublier les longues traversées pour se conentrer sur le mouillage ou la vie au port.
On vient de faire une traversée retour sur un Bénéteau 50 récent. Le bateau, sur équipé, est parfaitement entretenu. Son propriétaire n'a pas hésité à faire tout ce qui devait être fait avant le départ. Et pourtant: La console centrale du carré a cassé et s'est désolidarisée du plancher, l'étai a cassé, les coffres se sont remplis d'eau, le carré a pris de l'eau, les tiroirs et portes de placards ont volé en éclat, les filtres à gas oil se sont encrassés, on a failli perdre l'antenne de la VHF, etc, etc.
Je possède un Oceanis 411 qui a, pour moi, beaucoup de qualités et je pense qu'il se sortirai (certes moins vite) avec moins de dégats d'un tel voyage. Mais il y a des défauts dans le Bénéteau 50 qui le rendent peu propre aux grandes traversées.
J'ai rédigé un manuel "humorisitique" du propriétaire. Notez qu'il s'adresse à cette seule unité et ne concerne pas les autres bateaux de la marque.
En qualité de propriétaire il me semble impossible d' avoir une préparation du "style Zéro faute"... il y a toujours un truc qui foire, faites bien attention d' aller un peu vite en critique en disant que le degré de préparation laisse à désirer.
On ne peut plus vrai !
En ce moment je fais pas mal de navigations en essayant de tout vérifier avant chaque grand départ. Résultat : une équipière a remarqué que la manille qui tient le point d'amure de mon solent avait perdu son manillon, autrement dit le solent ne tenait que par la ralingue sur l'étai. Je ne l'avais pas vu. J'en avais de rechange heureusement, mais il y a toujours une part de hasard ou de pas de chance.
Il est en effet impossible de ne rien oublier (je ne suis pas non plus infaillible), mais les problèmes cités sont la conséquence de négligences impardonnables - notamment pour les batteries. Le propriétaire devait bien savoir avant de partir qu'elles ne tenaient pas la charge, à moins de n'être jamais sorti des marinas !
Pour sécuriser mon énergie à bord, j'ai deux batteries, chacune munie d'un coupe circuit, mais une seule clef. Soit, une seule batterie en service, et l'autre en secours. Parfois j'alterne les rôles pour égaliser l'usure. En cas de problème avec une batterie, je peux facilement commuter sur l'autre. Je n'aime pas les parcs en parallèle à cause du risque de tout flinger à la fois. J'avais suivi les conseils trouvés sur le site de Christian Couderc, voir lien.
Raphael
http://www.voilelec.com/pages/index.php
J'apprécie la modestie des intervenants sur ce fil. Nos bateaux sont si complexes qu'il est impossible d'avoir zéro défaut Après, il y a des fondamentaux à respecter du genre le mat et la quille doivent tenir, mais quelques centaines de mille après la sortie d'hivernage, je continue à découvrir tous les ans des loups dans mon bateau.
Cela ne m'a jamais empêché de naviguer, parfois assez loin, mais je crois vraiment qu'il y a une part de chance là dedans. Dans mon cas, la meilleure préparation, c'est de naviguer et encore naviguer. De la sorte, les problèmes finissent par apparaître. Une autre façon de tout inspecter, c'est de nettoyer. Garder son bateau bien propre permet de connaître intimement toutes ses surfaces.
Il m'est arrivé la même chose mais c'était à l'arrivé de la transat au moment de dégréer le solent, le manillon était sorti à 90%.
Pour en revenir sur l'électricité et le moteur, lors de la préparation du bateau, nous avons fait le choix de ne pas dépendre du moteur pour la production d'électricité, on a donc posé 3 panneaux solaires + 1 hydrogénérateur + un régulateur d'allure. La dépense a été conséquente mais le résultat à la hauteur : on a fait juste tourner le moteur au milieu de la transt pour s'assurer qu'il fonctionnait encore. Ca marche bien comme config mais c'est vraiment cher, et pas adaptable sur tout les bateaux.
Dans le même genre que la manille du solent : le moteur. On sort du port, on navigue 24h sans y toucher et au moment de rentrer dans le port, et bien il ne démarre pas. Un cosse du boteur s'était désolidarisée du cable d'alimentation du démareur. Imparable.