Tiran d'eau

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NOUANNI
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Tiran d'eau
sujet n°84096
J'envisage un TDM classique par le Cap vert, Panama, La Polysnesie, l'Australie et retour par l'océan Indien en equipage réduit. J'ai la possibilté d'acquerir un bateau qui semble bien convenir mais dont le tiran d'eau est de 2,5M. Quelqun peut il me dire si cela n'est pas trop contraignant pour ce type de projet ? Merci d'avance
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Surprise (Monocoque)
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réponse n°100928

bonjour

une modeste remarque. je suis allé aux antilles avec mon ROMANEE il y a bien 25 ans? c'était un vrai plaisir mais 1.90 de
tiran d'eau implique toujour l'annexe et éloigne du bord même pour qqs heures de mouillage, j'imagine trouver un DL pour
avoir moins de tiran d'eau pour un cout moindre qu'un DI, que dire du pâcifique avec ses lagons j'en rêve mais avec un DI et
un exellent moteur .

bien sûr le choix appartient à chacun, de plus le bateau doit être aimé ( je pense au coup de foudre , au plaisir, au désir
,et au bien être)

toute fois même pour mon ROMANEE, j'ai trouvé un ami voileux, pour effectuer une visite avant achat, il avait pour charge de
trouver tous les aspets négatifs, de plus maintenent il est possible de faire une expertise du moteur avec celle du bateau

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Nautitech 395 pro
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réponse n°100940

Bonjour,
Il est vrai que plus de 2 mètres de tirant d'eau est forcément pénalisant, surtout pour la Polynésie. Mais on arrive toujours à
faire avec ce qu'on a... L'avantage d'un lest profond c'est qu'il est moins lourd, donc on navigue mieux. Dériveur lesté ou
intégral, on emmene beaucoup de plomb et on obtient une stabilité moyenne. L'idéal, mais il y a peu de canot équipé comme
cela, c'est la quille rétractable. Quille basse (2.5m) c'est un quillard stable, et quille haute (1.5m) permet l'accés aux mouillages
où l'on a pied.
Mais évidemment c'est plus cher, plus compliqué et il faut une réalisation parfaite... et simple.
Voilà, je détourne un peu la question de notre ami, mais s'il y a des possesseurs de ce système, heureux ou malheureux, les
expériences doivent être intéressantes.
Georges

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réponse n°100942

l'idee du tirant d'eau est assez fausse . Au large , pas de probleme et le voilier marche beaucoup mieux qu'un sabot DI.
lorsque l'on mouille aux Antilles " en general" aucun probleme sauf dans les lagons ( st martin , par ex.) Dans le pacifique :
idem .
lorsque je mouille , c'est en général entre 6 et 9 m . mouiller dans 3 m c'est de la pure co...ie . Déjà , l'ancre ne tient pas et en
plus on a toutes les nuisances du rivage : bruits , moustiques ( nonos) . Si le vent tourne on est le premier au sec ; pret à sortir
les pinceaux pour carener ... En revanche trop de TE est ennuyeux lorsque veut se planquer d'un cyclone , eventuellement
l'approvisionnement en eau et fuel ( rare ) . carener un voilier trop haut perché n'est pas agréable , non plus . I l y a des zones
oû un grand TE est prohibitif : Bahamas , Belize etc... a vous de juger . 2 m pour un 13 c'est correct , 2.50 m pour 15 m l'est
aussi mais à partir de 2.40m de TE , il vaut mieux commencer à penser à cat ou un DI .

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réponse n°100975

Voilà un beau projet! J'ai commencé à voiler avec un vaurien dans les côtes-du-nord (ça n'existe plus). L'eau y est (toujours )
fraîche et je ne garde pas un bon souvenir des aterrissages sur le sable. ou il fallai tsauter à l'eau à cause du safran ensuite j'ai
vite compris que dans mon abri à échouage le tirant d'eau autorisait ou pas la sortie ou la rentrée sur un créneau inverse: petit
tyran= longue pêche, grand tyran= petite sortie. dans les ports à seuil, tu attends que la marée monte, et chacun rentrait
selon son tirant;encore fallait-il qu'il y ait des places pour tous! autre avantage, à moins de 90 cm, je ne me mouillais pas le
short, et c'est mieux pour le reste de la journée. A 1,40m, si tu t échoues sur le sable (voir lady Moura), tu sautes l'ancre sur
l'épaule (capitaine de grande plaisance), ou tu la tires, mais tu peux encore respirer. Mais ce ne sont que des anecdotes! Avant
de m'aventurer vers des cieux plus cléments, j'ai découvert que dans les fjords de Norvège il y a des petits appontements
construits par des fermiers ou des résiden ts. Rustiques: des pieux, des pneus, et l'occasion de marcher un peu; mais T.E. d'une
pinasse! ET là, un biquille se plante la nageoire latérale. Je sais aussi que les péniches fluviales sont souvent à 50cm du quai, et
je sais pourquoi: sous le fleuve tranquille, il y a une grosse marche! Mais ce n'est pas ton programme. Les canaux et rivières de
France, c'est un monde...Jai, à plusieurs reprises, abandonné mon dériveur sur un quai aux Açores, en Norvège,etc... .Ce
Trisbal se grutait simplement avec trois grosses manilles et une grue de 6 tonnes il y en a dans tous les ports, ainsi que deux
madriers;Pour la paix de l'âme, je rajoutais deux tins de 50cm de haut. Mais il y a des marinas partout maintenant. Même à
Ushuaïa! Ah, j'allais oublier,mon " sabot" sait remonter au près à 7noeuds en traçants des bords fond à 90°: ça nous suffit. Pour
revenir à ton croiseur, privilégie sa stabilité de route, sa capacité de charge et de gazole: pouvoir mettre 800litres (600kg) à
20cts, moi ça me dope le moral. Profites-en pour mettre un nable de poids-lourd, les ports de commerce n'aiment pas les ....je
veux dire ils ont de gros pistolets. J'oubliais encore, au près, dans un bateau lourd, même à 8 nds, on(elle) peut dormir.

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réponse n°100976

Voilà un beau projet! J'ai commencé à voiler avec un vaurien dans les côtes-du-nord (ça n'existe plus). L'eau y est (toujours )
fraîche et je ne garde pas un bon souvenir des aterrissages sur le sable. ou il fallai tsauter à l'eau à cause du safran ensuite j'ai
vite compris que dans mon abri à échouage le tirant d'eau autorisait ou pas la sortie ou la rentrée sur un créneau inverse: petit
tyran= longue pêche, grand tyran= petite sortie. dans les ports à seuil, tu attends que la marée monte, et chacun rentrait
selon son tirant;encore fallait-il qu'il y ait des places pour tous! autre avantage, à moins de 90 cm, je ne me mouillais pas le
short, et c'est mieux pour le reste de la journée. A 1,40m, si tu t échoues sur le sable (voir lady Moura), tu sautes l'ancre sur
l'épaule (capitaine de grande plaisance), ou tu la tires, mais tu peux encore respirer. Mais ce ne sont que des anecdotes! Avant
de m'aventurer vers des cieux plus cléments, j'ai découvert que dans les fjords de Norvège il y a des petits appontements
construits par des fermiers ou des résiden ts. Rustiques: des pieux, des pneus, et l'occasion de marcher un peu; mais T.E. d'une
pinasse! ET là, un biquille se plante la nageoire latérale. Je sais aussi que les péniches fluviales sont souvent à 50cm du quai, et
je sais pourquoi: sous le fleuve tranquille, il y a une grosse marche! Mais ce n'est pas ton programme. Les canaux et rivières de
France, c'est un monde...Jai, à plusieurs reprises, abandonné mon dériveur sur un quai aux Açores, en Norvège,etc... .Ce
Trisbal se grutait simplement avec trois grosses manilles et une grue de 6 tonnes il y en a dans tous les ports, ainsi que deux
madriers;Pour la paix de l'âme, je rajoutais deux tins de 50cm de haut. Mais il y a des marinas partout maintenant. Même à
Ushuaïa! Ah, j'allais oublier,mon " sabot" sait remonter au près à 7noeuds en traçants des bords fond à 90°: ça nous suffit. Pour
revenir à ton croiseur, privilégie sa stabilité de route, sa capacité de charge et de gazole: pouvoir mettre 800litres (600kg) à
20cts, moi ça me dope le moral. Profites-en pour mettre un nable de poids-lourd, les ports de commerce n'aiment pas les ....je
veux dire ils ont de gros pistolets. J'oubliais encore, au près, dans un bateau lourd, même à 8 nds, on(elle) peut dormir.

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