MISE A LA MASSE

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MISE A LA MASSE
sujet n°93459
Bonjour à tous,

Il y a quelque chose que je n'ai jamais compris sur un voilier : c'est le circuit de "mise à la masse".

Si j'ai bien compris, il s'agit de relier par un conducteur à l'intérieur du bateau tous les accessoires métalliques en contact avec l'eau, et de relier ce conducteur à une ou plusieurs anodes qui assureront la protection contre la corrosion galvanique. jusque là, cela me parait logique. Mais on dit aussi qu'il faut aussi relier à ce conducteur le pole "moins" de la batterie : et là, je ne comprends plus !

Merci d'avance pour vos explications.

Bonne soirée


Clany


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OM33
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réponse n°153088

Moi non plus, je ne comprends pas ... du tout!
Je trouve beaucoup plus logique que le circuit électrique du bord soit "isolé" au maximum de l'eau de mer conductrice. Imaginons le Négatif sur la "masse" (comme sur une automobile) et une fuite à bord sur le circuit Positif... A propos d' électricité auto, peut-être est-ce l'explication de cette étrange idée?
Même l'idée de relier entre elles par une tresse toutes les masses métalliques de natures différentes qui baignent dans l'électrolyte ne me plait pas: on crée une pile à coup sûr! Ensuite, on peut aimer gérer l'usure prématurée d'anodes. Amha, mieux vaut une anode individuelle pour chaque masse métallique qui trempe. Ex: ligne d'arbre+hélice, une ou plrs anodes / safran, une autre anode / quille, une autre anode / etc...

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réponse n°153097

Relier les masses métalliques entre elles permet justement de réduire la corrosion galvanique : toutes les parties sont au même potentiel électrique. Un effet de bord agréable concerne la foudre : en mettant le mat au même potentiel que l'eau on "cache" le bateau à l'orage, ce qui permet (en théorie seulement et je suis loin d'être convaincu moi-même) de ne pas être un point préférentiel pour la foudre.

La première raison pour relier le (-) au point commun c'est d'avoir justement un point commun de référence à tous les circuits. Cette liaison s'effectue d'ailleurs en dehors de tout circuit (le truc fermé avec un début et une fin) : on relie simplement le (-) du parc de batterie au point commun. A aucun moment, un courant ne doit passer par ce point commun. On met ainsi le bateau au même potentiel partout et on limite la corrosion galvanique : circuit fermé, la lumière en tête de mât qui a toujours un peu tendance a être reliée au mat par le sel ne fera pas de trou puisqu'au même potentiel sur le mat que sur les contacts. Quand on allume, le retour se fait préférentiellement par la moindre résistance, donc le file du 12 volts ( et non le mat).

Relier le (-) sur le point commun permet d'avoir la même référence entre le circuit 12 volt et le circuit alternatif (neutre et "terre" reliés à l'eau) et permet (théoriquement) de ne pas avoir de problèmes galvaniques. Utile pour le moindre chargeur de batterie.

Relier le (-)  à l'eau à travers le point commun peut être indispensable dans le cas de démarreur ou d'alternateur non isolés, etc...

Les bateaux metalliques ont deux versions : tout isolé (alu moderne) où tout le circuit VDC (+) et (-) est, par conception, entièrement isolé du reste du bateau (je ne parle pas des disrupteurs mais bien du circuit) d'où relais de masse en démarrage, etc (lle moteur ne peut pas être isolé de l'eau de mer et de la coque à cause de l'eau dans le circuit de refroidissement,...).... C'est la version "française". Et la version "marine marchande" où le (-) est bien relié à un point commun relié lui-même à une anode. On gère le niveau de sacrifice de l'anode et c'est tout. S'il y a un courjus sur la coque, ça saute au tableau et c'est l'anode qui trinque.

Tout comme on ne conçoit pas un plan de voilure pour des voiles en mauvais état ou déchirée, toutes ces préconisation ne tiennent pas compte d'un état dégradé (cours-circuit, fil coupé,...) qui n'est pas une situation habituelle.

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réponse n°153101

Merci pour vos réponses ; je vois que je ne suis pas le seul à me poser des questions sur les problèmes de mise à la masse ...

Puis-je demander à Solive une petite explication : si le fait de relier le circuit de masse (que les Américains appellent "bonding", je crois) au négatif de la batterie met tout au même potentiel, les anodes servent-elles à quelque chose (je croyais qu'il ne pouvait avoir de corrosion galvanique qu'entre 2 piècs de métal présentant justement une différence de potentiel) ?

A bientôt

Clany


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SUN ODISSEY 33
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réponse n°153105
Clany a écrit :
Merci pour vos réponses ; je vois que je ne suis pas le seul à me poser des questions sur les problèmes de mise à la masse ...

Puis-je demander à Solive une petite explication : si le fait de relier le circuit de masse (que les Américains appellent "bonding", je crois) au négatif de la batterie met tout au même potentiel, les anodes servent-elles à quelque chose (je croyais qu'il ne pouvait avoir de corrosion galvanique qu'entre 2 piècs de métal présentant justement une différence de potentiel) ?

A bientôt

Clany



 

C’est vrai la corrosion galvanique ne se produit qu'entre deux métaux dont les potentiels de corrosion (pour le quel le courant nul sur ce métal) sont différents. Mais ces potentiels sont des caractéristiques des chaque métal a ne pas confondre avec le  potentiel réellement atteint qui est toujours le même lorsque les deux métaux sont en contact électrique. Ce potentiel réel s'appelle  potentiel mixte de corrosion. Il est intermédiaire entre les potentiels de corrosion des deux métaux. Le métal dont le potentiel de corrosion  est le plus faible se retrouve à fonctionner a un potentiel supérieur a son potentiel de corrosion et pour atteindre ce potenitl il doit se corroder. Il se comporte en anode sacrificielle. L’autre fonctionne à un potentiel plu bas que son potentiel de corrosion et est protégé
amha, imposer le poteniel en reliant tout au moin de la batterie peut avoir des effets imprevisibles (augmenter la consommation d'anode, ou le contraire suivant ce qui est effectivement relié)

Bernard d'Ygern

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réponse n°153124
Ygern_ a écrit :
 

C’est vrai la corrosion galvanique ne se produit qu'entre deux métaux dont les potentiels de corrosion (pour le quel le courant nul sur ce métal) sont différents. Mais ces potentiels sont des caractéristiques des chaque métal a ne pas confondre avec le  potentiel réellement atteint qui est toujours le même lorsque les deux métaux sont en contact électrique. Ce potentiel réel s'appelle  potentiel mixte de corrosion. Il est intermédiaire entre les potentiels de corrosion des deux métaux. Le métal dont le potentiel de corrosion  est le plus faible se retrouve à fonctionner a un potentiel supérieur a son potentiel de corrosion et pour atteindre ce potenitl il doit se corroder. Il se comporte en anode sacrificielle. L’autre fonctionne à un potentiel plu bas que son potentiel de corrosion et est protégé
amha, imposer le poteniel en reliant tout au moin de la batterie peut avoir des effets imprevisibles (augmenter la consommation d'anode, ou le contraire suivant ce qui est effectivement relié)

Bernard d'Ygern

 Oui, et c'est pourquoi il y a souvent polémique entre la façon de faire "française" et la façon anglo-saxone. On peut se rassurer avec le fait que les anodes sacrificielles sont "prévues pour" (ie d'un métal proche potentielement mais toujours inférieur à ce qu'on rencontre sur nos bateaux), mais il y a des cas d' hélices (alliage "cupro-xxx" défectueux) qui se sont corrodées à la place des anodes et même certains passes coques.
J'ai navigué sur des bateaux alu montés des deux façons et je n'ai pas constaté de différence de corrosion significative pouvant être imputée à l'un ou l'autre montage. Quand c'est bien fait et bien entretenu, ça fonctionne.
Aujourd'hui, je pense sincèrement que ces problèmes sont ben maîtrisé par les normes et les chantiers qui les appliquent.
Par contre, le gros problème que je vois ce sont les bateaux qui restent branchés en permanence au bornes des marinas.... là, les risques sont très importants, entre la marina mal cablée, les différences de concept électrique entre les bateaux, les pannes en alu dans l'eau,.... là oui, personne ne maîtrise vraiment les risques et conséquences d'une telle situation ; si bien que les paranos en font trop (ce qui provoque des failles chez ls autres) et les insouciants en prennent plein la coque... Personnellement, sur l'aspect électrique, j'estime qu'il n'y a aucune marina fiable dans le temps et qu'il faudrait des contrôles (tous les 3 ou 5 ans) qui permettent de leur attribuer un label électrique. Puisque les marinas sont devenues des garages à bateaux....

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SUN ODISSEY 33
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réponse n°153125

Bien d'accord pour eviter tout branchement permanent d'une coque metallique a la "terre" d'une prise de quai. la, il faut au contraire isoler

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réponse n°153126
Ygern_ a écrit :

imposer le poteniel en reliant tout au moin de la batterie peut avoir des effets imprevisibles (augmenter la consommation d'anode, ou le contraire suivant ce qui est effectivement relié)

 
Ceci serait exact si le "+" de la batterie était relié par un autre circuit à la carène ou à l'eau de mer. Or dans un bateau métallique, on construit tout de câblage en bipolaire isolé. Ni le "-" ni le "+" de la batterie ne retournent donc nulle part à la carène ni à la mer, ce qui fait que la batterie est "flottante" du point de vue potentiel par rapport à la mer. Relier le "-" à la masse commune des corps métalliques du bateau fait que la batterie n'est plus flottante, mais ne permet aucun passage de courant entre masses métalliques ou mer et batterie (car le "+" est "en l'air")  et n'a donc aucun effet sur la corrosion. Constat fait un peu plus haut par Solive ... et par tous ceux qui ont une carène métallique.

Pour fixer les idées, une carène métallique d'un bateau bien cablé en bipolaire, montre un courant de fuite parasite par défaut d'isolation entre circuit électrique et carène de l'ordre de 10 à 100 microampères, même sur un bateau de 20 ans .

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SUN ODISSEY 33
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réponse n°153128
Robert_1 a écrit :
Ygern_ a écrit :

imposer le poteniel en reliant tout au moin de la batterie peut avoir des effets imprevisibles (augmenter la consommation d'anode, ou le contraire suivant ce qui est effectivement relié)

 
Ceci serait exact si le "+" de la batterie était relié par un autre circuit à la carène ou à l'eau de mer. Or dans un bateau métallique, on construit tout de câblage en bipolaire isolé. Ni le "-" ni le "+" de la batterie ne retournent donc nulle part à la carène ni à la mer, ce qui fait que la batterie est "flottante" du point de vue potentiel par rapport à la mer. Relier le "-" à la masse commune des corps métalliques du bateau fait que la batterie n'est plus flottante, mais ne permet aucun passage de courant entre masses métalliques ou mer et batterie (car le "+" est "en l'air")  et n'a donc aucun effet sur la corrosion. Constat fait un peu plus haut par Solive ... et par tous ceux qui ont une carène métallique.

Pour fixer les idées, une carène métallique d'un bateau bien cablé en bipolaire, montre un courant de fuite parasite par défaut d'isolation entre circuit électrique et carène de l'ordre de 10 à 100 microampères, même sur un bateau de 20 ans .

 

je suis bien d'accord pour dire que si le cablage est en bipolaire bien isolé , relier le moins a la carene n'aura pas d'effet car le plus restera "en l'air"; toute la question est de savoir si l'on est certain que le cablage reste parfait avec le temps;  N'ayant pas de carene metallique, je n'ai pas d'experience personnelle dans ce domaine. mais j'en arrive a me demander s'il ne faudrait pas mesurer en permanence les courants de fuite! mais c'est sans doute une idee idiote ...

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réponse n°153130
Ygern_ a écrit :
j'en arrive a me demander s'il ne faudrait pas mesurer en permanence les courants de fuite! mais c'est sans doute une idee idiote ...

 
Oui, c'est ce qu'il faudrait faire, mesurer en permanence le courant de fuite.

Avec le "-" mis "à la masse" cela peut se faire simplement avec un milliampèremètre en série avec la mise à la masse.

Avec le "-" flottant, il faut créer artificiellement une liaison vers la carène entre le "+" et le "-" pour voir si "ça fuit". Cette liaison ne peut être que temporaire, puisqu'elle va créer une fuite contrôlée, justement ! Donc on a un bouton à appuyer pour "voir" la valeur de la fuite, et on l'appuie de temps en temps pour constater que ...  ça ne fuit pas !  En pratique, en 12 ans d'usage de vielle carène métallique, je n'ai jamais vu la fuite dépasser quelques dizaines de microampères avec un bon câblage. Le vrai problème c'est d'empêcher le propriétaire "bricolo" de modifier inconsidérément son installation électrique ! C'est pas toujours gagné

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SUN ODISSEY 33
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réponse n°153132
Robert_1 a écrit :
Ygern_ a écrit :
j'en arrive a me demander s'il ne faudrait pas mesurer en permanence les courants de fuite! mais c'est sans doute une idee idiote ...

 
Oui, c'est ce qu'il faudrait faire, mesurer en permanence le courant de fuite.

Avec le "-" mis "à la masse" cela peut se faire simplement avec un milliampèremètre en série avec la mise à la masse.

Avec le "-" flottant, il faut créer artificiellement une liaison vers la carène entre le "+" et le "-" pour voir si "ça fuit". Cette liaison ne peut être que temporaire, puisqu'elle va créer une fuite contrôlée, justement ! Donc on a un bouton à appuyer pour "voir" la valeur de la fuite, et on l'appuie de temps en temps pour constater que ...  ça ne fuit pas !  En pratique, en 12 ans d'usage de vielle carène métallique, je n'ai jamais vu la fuite dépasser quelques dizaines de microampères avec un bon câblage. Le vrai problème c'est d'empêcher le propriétaire "bricolo" de modifier inconsidérément son installation électrique ! C'est pas toujours gagné

 

 Dans le même ordre d'idées, il ya queqlues années (pas mal d'années en fait) la ville de Bruxelles a mis en place des postes de mesures de potentiel (ou de courant de fuite je ne sais plus) dans les sols au voisinage dues tramway, et ce pour limiter la corrosion de ses canalisations par les "courants vagabonds". C'est un copain amoi qui s'est chargé de l"étude.  il parait que l'investissement s'est avéré rentable (pour la ville!) 

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réponse n°153133

Merci encore pour vos réponses ; n'étant ni technicien ni ingénieur, je commence peut-être à comprendre.

Est-ce je dis une bétise si je dis que : "le fait de relier ou non le - de la batterie à la masse n'a pratiquement pas d'effet sur la corrosion galvanique (ce qui suppose que sur une coque en bois ou stratifié,la coque n'est jamais parfaitement isolante) et qu'il faut des anodes dans le circuit de "bonding" dans tous les cas, s'il n'y a pas de circuit 220 V à bord.
Par contre, avec un circuit 220 V (par ligne de quai), la liaison -/masse se justifie."

Autre point : le - à la masse ne présente un danger que si une masse métallique en contact avec l'eau se retrouve accidentellement en contact avec le pole + ???

Enfin, reste le problème de la prise de terre d'un circuit 220 V branché en permanence : j'ai cru comprendre qu'il fallait séparer la "terre" du quai de la "terre" du bateau par un transfo d'isolement ou un isolaeur galvanique pour être tranquille.

Merci et bon vent

Clany


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réponse n°153134
Clany a écrit :

Autre point : le - à la masse ne présente un danger que si une masse métallique en contact avec l'eau se retrouve accidentellement en contact avec le pole + ???

 Si le "-" est à la masse (qui est "à la mer"), et si le "+" y est aussi (et en contact avec la mer) ça fera un joli court-jus ... un fusible devrait sauter si le contact est bon 

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SUN ODISSEY 33
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réponse n°153136
Clany a écrit :
Merci encore pour vos réponses ; n'étant ni technicien ni ingénieur, je commence peut-être à comprendre.

Est-ce je dis une bétise si je dis que : "le fait de relier ou non le - de la batterie à la masse n'a pratiquement pas d'effet sur la corrosion galvanique (ce qui suppose que sur une coque en bois ou stratifié,la coque n'est jamais parfaitement isolante) et qu'il faut des anodes dans le circuit de "bonding" dans tous les cas, s'il n'y a pas de circuit 220 V à bord.
Par contre, avec un circuit 220 V (par ligne de quai), la liaison -/masse se justifie."

Autre point : le - à la masse ne présente un danger que si une masse métallique en contact avec l'eau se retrouve accidentellement en contact avec le pole + ???

Enfin, reste le problème de la prise de terre d'un circuit 220 V branché en permanence : j'ai cru comprendre qu'il fallait séparer la "terre" du quai de la "terre" du bateau par un transfo d'isolement ou un isolaeur galvanique pour être tranquille.

Merci et bon vent

Clany



 

 1) je ne critique pas le fait que le moins soit relié a la mer via la "masse " du bateau (dans mon cas - coque polymere- c'est via  le bloc moteur, en contact avec la mer  par l'arbre d'helice, lui même porteur d'une anode) . ce que je critique c'est de relier "tout" a la mer (y compris le reservoir, s'il est metallique et  les passes coques en bronze, pourquoi pas? )sauf si le cablage est patfaitement bipolaire et isolé
2) Bien sur, comme indiqué par Robert un contact  accidentel avec le plus est alors un bon truc pour faire sauter les fusibles!
3) pour la prise de quai, ce que tu dis est parfaitement exact (voir un fil recent a ce sujet avec une photo abominable)

Bon vent! et a "plus" (;->)!

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réponse n°153137
Robert_1 a écrit :
Ygern_ a écrit :
j'en arrive a me demander s'il ne faudrait pas mesurer en permanence les courants de fuite! mais c'est sans doute une idee idiote ...

 
Oui, c'est ce qu'il faudrait faire, mesurer en permanence le courant de fuite.

Avec le "-" mis "à la masse" cela peut se faire simplement avec un milliampèremètre en série avec la mise à la masse.

Avec le "-" flottant, il faut créer artificiellement une liaison vers la carène entre le "+" et le "-" pour voir si "ça fuit". Cette liaison ne peut être que temporaire, puisqu'elle va créer une fuite contrôlée, justement ! Donc on a un bouton à appuyer pour "voir" la valeur de la fuite, et on l'appuie de temps en temps pour constater que ...  ça ne fuit pas !  En pratique, en 12 ans d'usage de vielle carène métallique, je n'ai jamais vu la fuite dépasser quelques dizaines de microampères avec un bon câblage. Le vrai problème c'est d'empêcher le propriétaire "bricolo" de modifier inconsidérément son installation électrique ! C'est pas toujours gagné

 

 Il ne faut pas oublier que souvent les problèmes de corrosion galvanique viennent des branchements sur le 220v de certains pontons dont la terre est mauvaise et qu'un courant de fuite existe, il n'est pas conseillé du tout de laisser des bateaux branchés en permanence à un ponton
surtout quand 2 bateaux métaliques sont l'un à coté de l'autre, méfiez vous des vieux ports style dont le réseau électrique date de très longtemps 

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réponse n°290924

bonjour, 

Je relance le fil   car je me lance dans de l'elec sur un voilier acier et d'après ce que j'ai compris, le mieux est de  relier le  (-) de la batterie a la coque pour équilibrer les potentiels et avec une anode en plus.

1eres questions: pour effectuer cette liaison sur un voilier   acier,  quel métal faut-il  souder a la coque? (inox ?) comment le réaliser avec une anode ? une photo  m'aiderait pas mal. 

2e question : j'ai 3 parcs  batteries, un  pour le guindeau, 1 pour le moteur et un de servitudes. dois je  faire quelque chose en particulier ? 

3e question : ne pas câbler en bipolaire  est-ce vraiment un problème si l'installation est soignée ?  

merci d'avance ! 

 

 

 

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réponse n°290934

Bonjour tout le monde, je relance ce fil pcq  je suis justement entrain de retaper un voilier acier et je me demande :

-Isoler tout ( ce qui me paraît plus difficile techniquement et va engendrer plus de coût, acheter un alternateur a masse isolée, un relais etc.)

-Ou mettre a la masse  (equipotentiel) tout les éléments qui sortent de la coque (safran, arbre) et la coque en elle-même. 

La coque est bien protégé par nombre d'anodes soudées..

J'hésite sur quoi faire et comment. Pour mettre a la masse la coque, faut-il que je soude de l'inox ou autre métal à la coque pour y relier le moins des batteries ?

J'ai entendu parler de masse isolée également (caroff) mais je suis pas sûr d'avoir compris le concept. 

Si des gens peuvent m'aiguiller ce serait cool. 

 

Merci 

 

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réponse n°290943

Bonjour Clément,

Câbler en bipolaire est primordial ! Sinon, la carène va servir de conducteur de retour du courant et le chemin suivi par le courant de retour  va créer de  la corrosion à divers endroits imprévisibles.

Lorsque le cablage est bipolaire, mettre la carène au "-" est possible, à une condition expresse : elle doit être mise au "-" à UN SEUL point, pour éviter la circulation de courants dans la carène lorsque des appareils sont en marche dans le bateau, et aucun appareil ne doit se servir de la carène pour le retour du courant (cablage bipolaire).

Sur les bateaux en alu, ces précautions sont indispensables, Sur l'acier, je ne sais pas si les risques sont de la même importance.

D'où l'obligation d'un alternateur + démarreur bipolaire isolé de la masse du moteur, et d'un relai enclenché pendant un court instant pour le démarrage du moteur.

 

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Via 42 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2004
réponse n°291145

Je viens d'acquérir un bateau alu. Le circuit électrique est bipolaire ce qui semble normal. La masse est reliée à une plaque isolée de la coque mais en contact direct avec l'eau.

Plaque du type :

https://www.navicom.fr/equipements-techniques/antennes/autres-accessoire...

Je mets en place un BLU. Dans ce cas la liaison avec la coque et non la masse comme énoncée prècèdement est nécessaire. Il faut simplement coupler en série des capacités pour éviter que le courant continu circule au contraire de l'alternatif qui les shunte.

Les deux alternateurs qui équipent le bateau sont isolés.

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PASSOA 47
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réponse n°291180

bonjour à tous, 45 a,ns de navs sur des bateaux alu dont plus de 55000 miles sur un romanèe

  les problemes de corrosion sur les alus sont toujours les memes= à savoir montages electriques" fantaisies"! antifoulings au cuivre ou au tyoxanate de cuivre( bien lire la composition ecrite en toutes petites lignes et ne pas appliquer meme si votre coque est isolèe à l'epoxy! construction avec un lest soi disant isolè par de la resine  sans plaque d'alu soudèe par dessus !un jour ou l'autre l'eau des fonds se retrouvera dans le lest=difference de dilatation de la resine par report à l'alu  ex le romanèe et son lest en plomb( sur le mien j'avais soudè une plaque sur le dessus du lest)!  autre probleme les purifiants dans les reservoirs d'eau en generale des sels d'argent  qui provoquent rapidement des chancres blancs et des creuvasses! peints ou pas peints les reservoirs  d'eau integrès à la coque doivent etre munis fixès dans les plaques anti balans imperativement d'anodes en magnesiums( comme dans les chauffes eau)   les tubes etambot et jaumiere doivent etre surveillès et de preferençe traitès à l'interieur (les tubes d'alu n'ont pas la meme composition d'aluminium que les toles en ag4 mc si le bateau a un probleme d'electrolyse ce sont les premiers à deguster! concernant l'electricitè  ma bible=coque isolèe sauf au demarrage moteur=relais bipolaires plaque en plastique sous la commande moteur, controleur au tableau de fuites a la masse ou au plus( ne pas confondre un potentiel et une fuite reel, au milliamperemetre on trouve toujours quelque chose)  anodes en zing sur la derive le safran et l'arriere de la coque à hauteur du moteur, anodes vissèes sur des pas de vis en alu! surveiller le desous des toilettes en general amateur de pipis que l'alu n'aime pas comme le chlore daileurs ,surveiller aussi le branchement du guindeau qui passe sa vie sous l'eau! si vous avez un bowtruster (propulseur d'etrave) le montage doit etre particulierement  montè scrupulensement par un vrai pro, si vous avez une blu la plaque de masse doit etre parfaitement isolèe de la coque ! si vous respectez ces quelques preconisations vos arrieres petits enfants continueront à naviguer sur votre voiler alu

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