Mettre à la cape

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LAGOON 440
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Mettre à la cape
sujet n°106169
 Bonjour,

La mise à la cape est un manœuvre simple en principe. On vire sans passer le foc pour le laisser à contre et on pousse la barre à fond. Tous les enfants apprennent ça sur leurs dériveurs ou catamaran d'école.

Ce devrait être la même chose avec un croiseur lourd. Mais j'ai eu un problème. J'ai essayé de me mettre à la cape et j'ai constaté que je continuais à avancer. La cinquième édition du livre des Glénans m'a indiqué qu'il fallait border le génios à mort car, sinon, une partie haute de la voile pouvait ête sur la bonne amure et être propulsive. 

J'ai donc réessayé en prenant 2 ris dans le génois et en le bordant fermement à contre. Petit vent, mer plate, j'essayais de rester à proximité d'une bouée d'une régate de beaux bateaux. Et j'ai constaté que mon bateau (41 pieds) se mettait au grand largue. Pas rassurant en cas de tempête. J'ai essayé de jouer sur la grand voile (border ou choquer) et je ne suis arrivé qu'au travers en choquant. J'aurais pensé qu'avec un peu de GV, elle allait m'envoyer au lof ? Que nenni. 

J'ai essayé de mettre moins de barre, pas mieux.

Bref je n'ai pas réussi à me mettre à la cape, étrave trois quarts au vent et dérive.

Merci à ceux qui peuvent me donner des conseils pour cette manœuvre simple que je n'arrive pas (ou plus) à faire.
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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°223354

Bonjour.
Tel que tu décris ta manœuvre tu ne semble pas avoir tenté de te mettre à la cape avec tout dessus, à partir du près et vitesse réduite.
Perso mais pas dico je ‘prépare’ ma manip. en me mettant comme au près, tout dessus, c'est-à-dire génois et GV non arrisés et les deux voiles bordés ‘à fond’.
Puis je lâche la barre et laisse le bateau faire.
Il connaît le chemin par cœur et en toutes conditions de vents et/ou mer.
Mais si je me présente avec le vent ne venant pas d’une allure proche du près serré il aura du mal ou n’y arrivera pas.
Bien que cette façon de procéder ait fonctionnée sur mes différents bateaux (grands / petits ketch / sloop), je suppose qu’il pourrait y avoir autant de méthodes que de bateaux ou du moins types de bateaux.
A tout hasard essaye aussi de lui faire prendre la cape au moteur (mais pas avec de la vitesse d’avancement) ou au propulseur, histoire de voir comment il garde la cape.
Daniel ~~ _/) ~~ S.Y. Julia
 

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réponse n°223361

salutatous

le principe de la cape, c'est voile d'avant à contre qui donc fait abattre le voilier, GV entièrement choquée et donc faseyante, barre complètement sous le vent qui aura donc tendance (si le bateau a encore de la vitesse) a faire lofer le bateau

dans cette situation, le safran et le voile de dérive décrochent (les écoulements sont tourbillonnaires) et donc inefficaces et le bateau ne sait alors faire que du travers; cela vient du fardage du vent sur la coque du bateau, l'équilibre des forces fait qu'il se place travers au vent

tout cela c'est la théorie, dans la pratique, suivant le plan de pont, la forme de la GV, la longueur de la bôme, on a parfois du mal à complètement effacer la GV et on peut encore garder de la force propulsive dans la GV; mais si la barre est vraiment sous le vent et attachée, la vitesse d'avancement reste faible

de même si la voile d'avant n'a pas été bordée à fond avant le virement de bord, elle reste propulsive

quant à la remarque de dire que la cape est une réponse au mauvais temps, je n'en suis pas totalement sûr et certainement pas dans toutes les conditions de mer

cape sèche, certainement mieux, mais cape sous voile ...

cordialités maritimes
larent le hareng

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réponse n°223435

Depuis l'allure de près serré, virer de bord sans toucher au génois (enroulé plus ou moins selon la force du vent); puis libérer totalement l'écoute de GV et maintenir la barre sous le vent. Le voilier s'arrête mais il y a quand même une dérive naturelle.

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SUN ODYSSEY 36
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réponse n°223440

 En fait l'arrêt du voilier (je parle de l'avancement et pas de la dérive latérale), CAD le 0 affiché sur le loch, n'est pas forcément facile à obtenir en fonction du bateau.

Par exemple, pour l'avoir pratiquée et enseignée sur un jpk 960, il faut virer (genois bordé tjs à fond), choquer la GV et avant de mettre la barre à contre arrêter le voilier bout au vent, sinon il conserve suffisament de vitesse et vire de nouveau dans l'autre sens.

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TARGA 32
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réponse n°223443

Bonjour, d'accord avec "le hareng" sur la man?uvre et le fait que le navire se place travers au vent. Si on borde la GV le bateau avance lentement en dérivant c'est la cape courante. La voilure à porter est celle du temps. Le but est que le bateau arrêté soit stable avec un appui, ce qui diffère d'une cape sèche ou le ballotement avec les vagues est plus chahuteur. La position grand largue que prend le bateau de Humphrey est probablement causée par deux effets: le fait qu'il avance un peu et un safran à plus de 30° d'angle. en effet après un angle supérieur le safran est un frein qui retient le bateau sur l'arrière et le fait abattre. Je suggère donc de refaire la man?uvre en bordant plat le foc, GV complètement libre et safran à 30°. Cordialement.

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réponse n°223445
Flaneur a écrit :
Bonjour, d'accord avec "le hareng" sur la man?uvre et le fait que le navire se place travers au vent. Si on borde la GV le bateau avance lentement en dérivant c'est la cape courante. La voilure à porter est celle du temps. Le but est que le bateau arrêté soit stable avec un appui, ce qui diffère d'une cape sèche ou le ballotement avec les vagues est plus chahuteur. La position grand largue que prend le bateau de Humphrey est probablement causée par deux effets: le fait qu'il avance un peu et un safran à plus de 30° d'angle. en effet après un angle supérieur le safran est un frein qui retient le bateau sur l'arrière et le fait abattre. Je suggère donc de refaire la man?uvre en bordant plat le foc, GV complètement libre et safran à 30°. Cordialement.

 ok!  Mais à 30° sous le vent!Après on ajuste....

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