Grab Bag
publié le 09 Février 2009 18:39
On peut maintenant acheter son canot de survie sans l'option Grab Bag, et de rajouter son propre Grab Bag.
2 avantages: - le cout, - la révision du grab bag.
Par contre, je n'ai pas trouvé quel est le contenu règlementaire pour un Grab Bag. Qui sait ou trouver cet info ?
Merci.
2 avantages: - le cout, - la révision du grab bag.
Par contre, je n'ai pas trouvé quel est le contenu règlementaire pour un Grab Bag. Qui sait ou trouver cet info ?
Merci.
Bonjour
un règlement décrivant ce que l'on doit emporter dans un grab bag !
Désolé, mais je n'ai pas pu résister !
Eric
Moquez vous ! Moquez vous !
Mais j'ai du mal m'exprimer.
Il est évident que j'emporte mon sac ou tonneau de survie avec tout ce dont j'ai besoin. Et ma liste est pour cela complète.
Mais si lors d'un controle, je veux etre en conformité avec la réglementation, alors mon grab bag doit contenir au moins ce qui est défini par la règlementation. Je cherche donc quel est ce contenu minimum règlementaire.
J'en ai déjà une bonne idée:
- une trousse de premiers soins
- 3 feux à main
- 2 fusées parachute
- 2 couvertures isolantes
- 1,5 l d'eau par personne
- 500 g de ration alimentaire par personne
- MerCalm
- 1 lampe torche
Mais j'aimerais avoir la liste exacte, qui est la différence entre un radeau navigation hauturière -24h et celui en +24h.
Je n'ai pas trouvé le document décrivant cette liste.
Dans le notre, j'ai mis des petits miroirs, avec un trou au millieu. Le jour, quand on voit un avion ou bateau passant, on le "vise" par le trou, et le reflet du miroir attire leur attention. Selon les services de secours ça marche très bien. Ils ne coutent presque rien, pèsent presque rien, et n'ont pas besoin de piles. J'ai mis aussi un canif, du monofilament, et des hameçons. (On ne sait jamais...!)
bonjour
ces petits miroirs de détresse demandent un tout petit peu d'entraînement : on ne se contente pas de "viser" l'avion au travers du trou ; il y a sur le miroir une tache rouge et il faut faire correspondre le reflet de cette tache rouge que l'on voit par le trou avec l'avion visé.
Au début c'est un peu déroutant car en fait le miroir vise un point au milieu de l'angle entre le soleil et l'avion et on regarde l'évion "du coin de l'oeil"
Hubert, de Cherbourg
La division 224 (tu la trouves sur le net, dans un bloc marine etc.) stipule que les radeaux doivent être conformes à la norme ISO 9650. La liste officielle de l'armement obligatoire pour les radeaux se trouve donc dans le document définissant la norme "ISO 9650". C'est un document téléchargable sur www.iso.org, mais payant.
A titre indicatif, voici l'armement de base (trouvé sur le net) du radeau bombard Offshore (Type-I) ISO-9650:
Armement inférieur à 24H :
Armement :
Matériel de signalisation
Matériel Pharmaceutique
www.iso.org
Sac de survie en complément de l'armement des radeaux Bombard Offshore ( supérieur à 24H )
1 trousse de premier secours, 3 feux à main, 2 couvertures isolantes, 1 litre d'eau par personne et 10000 Kj de ration alimentaire par personne. Le tout pour 6 personnes.
Copier / coller:
La norme ISO 9650 n’impose aucune limite entre la navigation côtière et hauturière (l’appréciation de cette limite est laissée au bon jugement du plaisancier).
En France, la division 224 détermine l’équipement de survie en fonction de votre zone de navigation et non plus en fonction de la conception de votre bateau, comme c’était le cas jusqu’au 31 décembre 2004. Elle fixe à 6 milles la limite entre navigations côtière et hauturière. La catégorie "plus de 6 miles" vous oblige à vous équiper d'un radeau de survie dont le type, côtier ou hauturier, est laissé à votre appréciation.
Bref, pour résumer ce que je pige dans tout çà, tu peux même traverser l'Atlantique avec un radeau côtier. Tant qu'il répond à la norme ISO-9650, tu es en règle en cas de contrôle.
Cette nouvelle division 224 ramène donc le choix du type de radeau ISO-9650 (type I ou II) et de l'armement complémentaire au bon sens du navigateur.
Mais c'est vrai que tout çà est confusionnel, car la norme ISO semble définir un contenu de grab bag, puisqu'on voit bien des sacs d'armement complémentaire "ISO-9650" en vente chez les shipchandler (sacs que je n'achèterai jamais)...
Peut-être qu'Ariel Dahan peut nous éclairer...
Bonjour,
Ma compréhension du sujet est qu'il y a deux "bags" : celui qui doit être à bord d'un radeau de survie, et le contenu de celui-là est certainement réglementé, et le grab (to grab = empoigner en anglais) bag qui contient ce que l'on récupère à bord au dernier moment avant de sauter dans le radeau de survie alors que la bateau coule. Le contenu du grab bag n'est pas réglementé et on y met ce qu'on veut. En plus des réponses précédentes, très complètes, j'ajouterai : un crayon et un peu de papier, un petit bouquin de survie (il en existe de très minces qui ne tiennent pas de place, et dans lesquels on lit par exemple que l'on peut mélanger jusqu'à x% d'eau de mer à l'eau douce à boire sans être malade, ce qui allonge d'autant la provision. On peut d'ailleurs essayer sans être naufragé, pour vérifier. Les grands yaka disent aussi : penser à emporter une radio portative et un gps à main si l'on a,
Cordialement
Ilkiva
Oui, il y aurait pleins de choses à ajouter à ces listes pour avoir des chances de survivre en plein milieu de Pacifique. Mais si j'ai bien compris, la question d'origine traitait du problème du minimum "légal" en cas de contrôle. La nouvelle div. 224 étant plus tolérante, elle apparaît aussi comme plus floue, forcément, car la notion de "bon sens" est tout de même assez relative
Honêtement, je n'en sais rien, mais je doute que ce soit règlementaire dans la mesure où les zones de navigation sont hors contrôles.
pour en avoir une idée, demander à un constructeur ce qu'il met dans son sac. Si j'avais à un faire un, outre ce que vend le constructeur, je ferai appel aux expériences et il y en a sur stw de fort nombreuses, et au bon sens, difficile à définir il est vrai mais c'est répondre à des questions que l'on se pose. En tout cas il est peu probable que j'achèterai du tout fait.
JJ
Bonjour a tous,
après avoir tout relu bien tous les documents administratifs sur ce sujet, il ressort que :
la différence matérielle entre "'côtier" et "hauturier" se situe a trois points
les plus du hauturier :
comporte une fond isolé, donc plus confortable dans la durée.
la surface par personne est un peu plus grande, confort également
Un système de récupération d'eau de pluie est intégré
Celà mis a part, les deux modèles sont rigoureusement identiques.
S'agissant de l'armement de sécurité, il est également identique sur les deux modèles.
le côtier ne comporte pas de rations de survie.
Les "hauturiers" si en quantité différente selon qu'ils sont moins ou plus de 24 heures, et ce fonction du nombre de places.
NOTA : sachant qu'il est admis qu'un côtier accompagné d'un grag bag est réglementaire pour la haute mer, rien ni personne n'empêche chacun de se constituer son grag bag, et ainsi pouvoir valider un côtier ( de bonne marque quand même )
Pour ma part je préfère remplacer le grag bag classique par un ou plusieurs tonneaux avec couvercle vissé et parfaitement étanches.
Il suffit de faire sa propre liste a mettre dedans. On peut ainsi mettre eau et ration survie en quantité adaptée, au besoin très au-delà de ce qui est habituellement chargé dans les grag bags du commerce.
ne pas oublier de marquer chaque tonneau au nom du bateau, et de l'équiper d'un orin de 2 a 3 mètres avec flotteur rouge, pour faciliter le repérage et la récupération avec une gaffe ( toujours sortir du bateau avec une gaffe flottante a la main)
Bonne mer a toutes et tous
Mon arrière-grand-mère faisait de l'hypoglycémie. Elle n'embarquait jamais sans quelques morceaux de sucre dans son sac. Ainsi le 10 avril 1912...
Et c'est dans la nuit du 14 au 15 qu'elle a eu besoin de ses morceaux de sucre ???