Entrée de port voile ou moteur
publié le 21 Avril 2008 20:49
Quand j'étais jeune je suis allé aux Glénans. Là on m'a appris à ne jamais affaler la voile avant d'être dans le port. Les
arguments de ces "défenseurs du temple": ne pas avoir à faire le zèbre sur la bome en mer, risque de panne moteur près du
port à sec de toile.
Puis, l'àge venant, j'ai cessé de suivre les préceptes des Glénans (et de Macif formation et d'autres...) et j'ai régulièrementr
affalé avant d'entrer dans le port. Mais je vais réviser mon attitude.
La semaine dernière petit coup d'Est à Antibes. 30-32Nds. Un vosin de ponton rentre avec son Amel Mango. A sec de toile (je
ne sais pas s'il ne l'avait jamais mise ou s'il l'avait affalée). Devant l'entrée du port la mer déferle. Il reste quelques mètres à
faire, peut-être une ou deux vagues à négocier. Le Mango est puissant et la Méditerranée n'est, parait-il, pas méchante. Mais
juste une petite vague d'un mètre couche le bateau. Pas de problème, à la barre, pour rependre le cap. Mais, sous le coup de
roulis, le moteur cale. Ne repart pas. Trop tard, trop près des rochers. Pas le temps d'envoyer de la toile. Pas le temps de
mouiller. Et puis, le guindeau ne marche pas car le moteur est calé!! On en oublie que le guindeau n'est pas nécessaire pour
mouiller. En quelques secondes l' Amel est sur les rochers, se crève, se tord, se brise, se disloque et disparait ne laissant qu'un
propriétaire choqué et des pilleurs d'épaves presque bredouilles. Fini.
Un moteur peut ne pas supporter un coup de gite pendant qu'il tourne. C'est classique. Affaler la voile dans le port est souvent
plus facile qu'en mer et permet de ne pas aller au tas en cas de panne. Cela n'empêche pas de rentrerau port au moteur
mais.... grand voile haute! Je crois que je ne ferais plus jamais autrement.

















Bonjour,
Les man?uvres de port à la voile sont ce que le compas de relèvement est au GPS : quelque chose de facultatif, mais
néanmoins indispensable si nécessaire.
je vais me permettre de citer quelques exemples de mésaventures personnelles, où le "moteur principal" du bateau que sont
les voiles m'a permis de me tirer d'embarras.
Avec un précédent monocoque de 37', dont la charmante particularité était le désamorçage du moteur, évidemment aux moments
critiques (pb de montage du filtre, panne trouvée au bout de... quelques années, après interventions de plusieurs mécanos !)
- entrée dans le port de Barcelone, en solo, au louvoyage (et il est long !). Arrivée à couple d'un autre bateau le long
d'un quai au fond du port.
- arrivée à Gibraltar (solo), encore en louvoyant, accostage le long du ponton de la douane.
- arrivée à Castellon (solo) jusqu'au ponton d'accueil.
- mouillage en louvoyant (solo) à Cadaques.
- arrivée de nuit (solo) port du Palais à Belle Ile. Mouillage dans l'arrière port.
Et j'en oublie sans doute...
Avec un autre monocoque de 35', pour diverses raisons. Navigation à deux :
- arrivée au ponton visiteur port de Fuengirola (pb batteries)
- entrée de nuit, en louvoyant, dans le port de Mahdia (Tunisie) (pb de batterie). Mouillage dans l'avant- port
- entrée dans le port de Sfax (Tunisie) (plus d'embrayage)accostage d'un bateau de pêche.
- entrée jusqu'au ponton port de Garrucha (désaccouplage tourteau/arbre !)......
Un des derniers (mauvais) gags qui me soit arrivé est une entrée à la voile avec un Sun Fast 52', en convoyage en solo, dans
le port de Royan, pour cause de désamorçage du moteur.
Alors quand vous voyez quelqu'un qui fait une entrée de port à la voile, avant de croire qu'il frime, pensez que c'est
peut-être qu'il a un problème mécanique, et qu'il n'a pas jugé utile de tirer ses fusées de détresse pour autant...
Un dernier mot au sujet de l'encombrement dans les ports, et de l'impossibilité de manoeuvrer à l'intérieur. Quant on voit
d'anciennes photos du port de Groix, par exemple, ou de l'Ile d'Yeu, saturés de thoniers, ils ne se posaient pas la question
de savoir comment ils manoeuvraient leurs bateaux, puisque les moteurs n'existaient pas : tout simplement à la voile !!!
En conclusion, je pense que la pratique régulière de man?uvres à la voile, (mouillages et prises de coffres par exemple),
constitue un excellent entraînement pour l'exécution de celle que l'on sera un jour ou l'autre appelé à faire dans un port,
sans stress particulier ni appels au secours.
Pour compléter le florilège de Bahia.
Il y a une quinzaine d'années, un joli voilier tout neuf se présente à l'entrée de Port-Bourgenay. Il n'a pas jugé utile de tenir compte ne serait-ce que
partiellement de la bouée d'eaux saines et rase la côte, à un endroit où abondent les flotteurs des caseyeurs. Voiles impeccablement ferlées et bien
ligaturées, il est à 30 mètres de l'entrée du chenal quand son hélice se prend dans un orin de pêcheur. Plus de moteur. La houle d'ouest est puissante et
porte sur l'enrochement de la jetée Sud, comme souvent là-bas. En vingt minutes le bateau est en miettes, le plus gros morceau faisant un mètre sur 50
centimètres.
Pour ma part, je ne vais pas jusqu'à toujours entrer au port grand-voile haute, mais je la laisse très légèrement hissée et prête à être envoyée à la volée. Et
le foc reste toujours à poste, car dans certains cas il pourra suffire et on peut le hisser quasiment instantanément. Dans le pire des cas, comme pour le
bateau de Port-Bourgenay, il sera toujours possible de repartir à la voile vers le large et alors d'aviser calmement, voire de demander de l'aide.
Voilier a moteur auxiliaire !!! pas l' inverse. l' incident du mango est incroyable, en plus un bout de gv aurait stabilise son canote
Quand on a eu la chance d' apprendre au debut des annees 70 en Bretagne avec des bateaux souvent hors bords non fiables
dans un region ou les courants vont plus vite que les bateaux on a pas de merite
ensuite avec notre requin moule en polyester on a fait tomber la chaise moteur dans l' ecluse de morlaix la veille du 14 juillet
1976 donc morlaix calvi par tanger a la voile pure, ou godille par petole dans les ports
meme si le YSM 8 de Little wing n'a jamais failli en 9 ans je manoeuvre toujours comme si il devait s' arreter dans la seconde
Je rentre toujours sous GV sauf petole et absence totale de danger
autre souvenir Sun Fizz de loc neuf Hyeres calvi , le moteur fait un bruit epouvantable a la sortie de Girolata, Ajaccio a la voile,
raccourci entre les sanguinaires et la cote avec belle houle et peu de vent , mouillages prets a larguer
Si le diesel du Mango (qui est un 80CV quand même) a calé sur un coup de gîte, c'est certainement qu'il y avait une entrée
d'air dans le circuit d'alimentation provoquant une bulle (dans le filtre par ex). A moins que le réservoir fut presque
vide ? Sinon, il n'y a aucune raison que cela arrive.
Moi je trouve ça minable de rentrer à la voile, c'est dégueulasse, c'est scandaleux, ça incite, quand ces "m'as-tu-vu" ont
réussi tout un tas de peigne cul à en faire autant mais là ! ca craint un max. Quand un moteur tombe en panne il reste la
godile ou les appels à bras ou même s'il le faut mouiller en catastrophe! Mais entrer dans un port à la voile c'est du
pousse au crime, ça veut dire, "regardez-moi comme je sais bien manoeuvrer_ faites en donc autant !"
Moi quand je suis au port et que je vois ce connard qui ne sait pas godiller ou qui a oublié de faire le plein ou qui n'a
malheureusement pas de chance, je sors mes pare battage et j'alerte les copains, comme dans le temps quand les glénans
arrivaient à Sauzon ou n'importe quel port un peu pointu. Alerte ! Vlà encore les glénans ! On va changer de peinture de coque!"
Je sais bien que je vais passer pour le pire des connards, mais j'en n'ai rien à foutre, question manoeuvre je m'y connais
assez pour pouvoir rentrer à la voile s'il le faut mais quand je tombe en panne en arrivant au port, ce qui ne m'est arrivé
qu'une seule fois en 45 ans de voile j'appelle la capitainerie et ils envoient un zodiac tout de suite. je ne fais peur à
personne et je n'arrache pas de peinture ou de chandeliers ou autres et je ne fais pas le malin avec les bateaux des autres.
On est toujours à la merci d'une refusante au mauvais endroit.
Excusez-moi, c'est un sujet qui me hérisse. Que ceux qui aiment ça aillent donc le faire au milieu des cailloux à Bréhat ou
aux îles Lavezzi, là ils ne risquent que leur bateau ou leur peau mais c'est leur problème.
Bonsoir,
ne soyez pas si radical kaj. entre décider rapidement , se sortir d'un mauvais pas et jouer les kakous, il y a du monde.
j'en ai fait l'expérience il y a deux ans en entrant à dieppe (petit temps). le moteur s'arrête dans l'avant port. et simplement, j'ai
remonté un peu de GV pour atteindre les pontons de plaisance. mais déventé par un remorqueur amarré à l'entrée, je n'ai pu me
mettre au ponton. help la capitainerie, et 10 minutes après tout était entré dans l'ordre. j'aurais mouillé si cela avait été
nécessaire. contre moi, je ne savais plus godiller. il faut que je réapprenne.
bon vent.
Bonjour,
chacun fait comme il veut, et surtout apparemment comme il peut ! Ayant travaillé dans deux centres de croisière (dont un à
Port Bourgenay dont a parlé Coco) avec des Class 8, départs et arrivées au ponton se faisaient à la voile (et pour cause,
ils n'avaient pas de moteurs !), pour le plus grand bénéfice des stagiaires. Et je n'en ai pas spécialement gardé le
souvenir de bateaux abimés.
l'apprentissage de l'autonomie, cela passe aussi par la connaissance des manoeuvres de son voilier, quelles que soient les
circonstances.
il serait certainement profitable d'éduquer au préalable un maximum de neo-plaisanciers, afin que ceux-ci puissent - le cas
échéant - se tirer d'affaire par leurs propres moyens.
Le moteur peut s'arrêter intempestivement, la GV peut se trouver déventée... alors...
Je lance le moteu r juste avant l'entrée du port et je vais sous voile(s,lmoteur au PM, aussi longtemps que possible, en
fonction du trafic, du vent et du courant. en fait, cela signifie sous GV seule, ne serait-ce que pour assurer la visibilité
vers l'avant. J'affale la GV une fois que je suis à l'intérieur dans une zone où je dispose de suffisamment d'espace.
Lorsque les conditions le permettent, je suis ravi d'aller jusqu'au ponton sous GV, le moteur étant là pour assurer si la GV
se trouve masquée par exemple.
Naturellement, je ne le fais pas un dimanche après midi lorsque tout le monde rentre.
Je crois que c'est important de maintenir cet entrainement pour savoir gérer la situation quoiqu'il arrive.
A titre d'exemple, l'année dernière, je me suis trouvé en panne de moteur (saleté qui faisait clapet dans le réservoir,
classique!!!) en entrant au port municipal de Deauville, juste à l'ouverture de la porte. Avec le peu de vent (masqué par le
Beach Hôtel de Trouville), attraper la veine de courant qui m'a portée vers la porte franchie sur le seul courant ... et me
trouver face à face avec un chalutier qui sortait, évité de justesse pour rejoindre le ponton visiteur à défaut de mon
emplacement trop difficile avec le courant.
C'est le genre de man?uvre qu'il faut savoir maitriser
Par contre, je suis d'accord avec la réaction face aux Glénans qui se faisait une gloire de toujours accoster sous voile...
et comme il s'agissait d'un apprentissage... il faut bien que les stagiaires se fassent la main!!!
Bon, j'ai été un peu fort mais il fallait arrêter cette surenchère qui aurait fait que n'importe qui sur n'importe quoi
aurait tenté le coup d'entrer au port sous voile rien que pour dire : je l'ai fait !: Quand on voit le genre de client qui
loue des bateaux parfois, ça fait frémir. Au fait ! Elles sont bien aasurées les flottilles de location ?
Vrai aussi que parfois on ne peut faire autrement que de rentrer à la voile, mais alors il faudrait mieux barder le bateau
de pare-battages et prévenir les braves gens qui somnolent au ponton en sirotant un Pastis...
Je n'ai pas un mot à ajouter à ce que dit Ecumeur. Je fais exactement comme lui. La voile quand vraiment c'est facile, avec toujours le moteur au PM (mais
c'est rare). En revanche, je la laisse toujours prête à reprendre du service à la seconde.
Quant aux sauvages agressions des bateaux des Glénans qui s'obstinent à rentrer à la voile alors qu'ils ont maintenant des moteurs, je suis d'accord aussi.
Dans les ports bretons, quand s'annonce une voile avec une bande rouge sous la têtière, on est tous sur le pont, pare-battages doublés et la gaffe à la main
!
Atention!!! Le sujet n'était pas d'entrer dans le port à la voile, mais d'entrer GV haute, et.... au moteur bien sur! La GV est là
pour pallier une panne, pas pour manoeuvrer systématiquement. Kaj, sais-tu que le Mango fait environ 14t et 15m. Si tu
manoeuvre cela à la godille dans une mer formée et un vent de 30noeuds, je pense que tu peux aller aux jeux olympiques
catégorie aviron!! Les bras, il a du les agiter, la VHF il a du la faire chauffer! Mais le bateau est DETRUIT. Je maintiens que GV
haute il aurait pu s'en tirer et, une fois dans le port, il avait tout le temps, sans risquer d'abimer ta sacro-sainte peinture de se
mettre à l'ancre et d'attendre le zodiac. A moins que quelque surhomme ne vienne l'aider à godiller.
Sur un autre plan (c'est un autre sujet) j'ai trois fois été obligé de prendre un ponton à la voile avec un bateau de plus de 12m
et je n'ai jamais abimé de peinture ni de chandelier. Si les conditions n'avaient pas permis de prendre le quai à la voile, j'aurais
certainement mouillé et attendu une remorque. Je suis d'accord pour dire que l'accostage systématique à la voile est un
peu "exagéré", c'est le moins qu'on puisse dire.
Encore que, quand c'est bien fait... Dieu que c'est beau!
Une fois je suis tombé en panne de gasoil en mer du nord en sortant du chenal d'Amsterdam (la honte). Je suis rentré à mon
port d'attache Nieuwpoort en Belgique à la voile, mais dans le chenal d'accès le vent pile dans le nez et pas la place de
tirer des bords. Alors, plutôt que d'appeler au secours la vedette du club, j'ai mis mon annexe à couple avec le hors-bord,
et le 4 CV m'a déhalé facilement jusqu'au ponton gasoil. Celà dit, je suis d'accord pour garder la GV haute jusqu'au dernier
moment,écoute molle mais prête à être rebordée.
bonjour,
à la relecture d'un certain post précédent, je tiens à préciser que les exemples que j'ai cités n'étaient nullement destinés
à étaler ma science ou me faire mousser, mais bien à démontrer qu'en cas de panne de moteur, il est parfaitement possible
(en monocoque) d'arriver à se tirer seul d'affaire, à condition de 'sy sentir prêt.
Probablement que celui qui parle de godille le fait en pensant à sa propre expérience sur de petits bateaux.
Etrangement cette même personne affirme "en connaître assez pour pouvoir rentrer à la voile s'il le faut...", mais appelle
le dépannage la seule fois où ça lui arrive !
je ne cherche nullement à polémiquer, mais avant d'employer des termes tels que "dégueulasse", "scandaleux" "connards" ou
autres "peigne cul", on relit son message afin d'exprimer son avis de manière correcte.
Il faudrait songer peut être à se calmer.
Pour parler d'un port que je connais bien, la Trinité sur mer, je ne vois pas souvent des voiles dans le port, c'est plutôt
rare devrais je dire,
ou alors ce sont les régateux sur des petits voiliers très très manoeuvrables. Et ceux là sont bien plus efficaces que bon
nombres de plaisanciers maladroit à la manoeuvre au moteur.
Moi, cela serait plutôt le contraire:
je trouve qu'on navigue de moins en moins à la voile là où c'est tout à fait prescrit...
Quand nous étions aux glenans il ya avait une autre bonne raison pour rentrer a la voile: nous n'avions pas de moteur! Mon
premier moteur je l'ai eu sur le mousquetaire que j'ai loué pour mon "voyage de noces"! Amarré a Groix sur la grosse tonne, j'ai
vu arriver un énorme bateau ou on causait étranger et qui a pris la tonne en mouillage arrière en nous coinçant gentiment entre
lui et elle. Debout sur la tonne en train de défaire le n?ud je me sui ensuite pour la première fois de ma vie servi du hors bord.
Sous les yeux déçus des badauds qui regardaient l'accident programmé qui ne s'est pas produit et de ma douce qui me faisait (à
l'époque) confiance...
Bon, je suis sur que j'y serais arrivé en hissant le foc pour sortir, je crois que le vent était oriente ad hoc... mais quand même,
j'ai cesse de critiqué le moteur.
Depuis j'ai déjà eu des moteurs qui s?arrêtent au mauvais moment. dérouler le génois convient alors parfaitement. Pourquoi
garder la grand voile haute (mais la, je dis peut être une bêtise et je suis ouvert a toutes les remarques! de toutes facons, il
faut bien sur avoir toujours le mouillage pare, mais dans les ports étroits ca ne doit pas servir a grand chose.
Enfin, pour la godille, je me suis toujours demande comment en mettre une sur mon bateau (Sun Odyssey 33) avec l'orientation
de la jupe qu'ont les bateaux "modernes". Quelqu?un a une idée?
bonjour,
Si je peux me permettre une petite précision : je ne critique pas personnellement le moteur, mais ai simplement dit,
exemples à l'appui, qu'il est fort utile de savoir rentrer à la voile dans un port le cas échéant.
Et s'il est toujours possible de tirer des bords sous GV seule, le contraire est rarement vrai avec le génois (ca dépend des
bateaux). De plus celui-ci gène la visibilité vers l'avant. Il est conseillé d'en enrouler justement une partie pour cette
raison.
On peut aussi manoeuvrer dans des endroits étroits, même en cas de louvoyage. On tire en ce cas des "bords bretons", en
faisant juste un demi-virement jusqu'à être bout' au vent, puis en repartant sur la même amure, ce qui aura permis de gagner
du terrain.
Il n'est pas mauvais de rappeler qu'un moteur bien entretenu ne suffit pas à éviter des ennuis: une hélice bloquée par une
bâche plastique entre deux eaux peut aussi rendre la manoeuvre à la voile nécessaire. Je préfère personnellement m'entraîner
sur des bouées qu'à ma place de port aux Minimes mais je fais partie de ceux qui exigent de leurs équipiers que les voiles
restent prêtes à être envoyées jusqu'au dernier moment (et non pas soigneusement ferlées dans leur housse).
celui qui ne sait pas avoir un moteur en état de marche n'a rien à faire sur un bateau et son gréement ne doit pas être bien
meilleurs
en outre un moteur stoppé n'a absolument jamais empêché de mouiller une ancre
l'entrée à la voile est dangereuse pour les autres, souvent interdite à juste titre dans les ports et souvent impossible
que celui qui veut "faire le fin" vienne à port camargue en fin de journée quand des centaines de bateaux rentrent proue
dans poupe sur plusieurs rangs, en même temps dans la passe de 30 m de large et après on discutera
c'est certainement possible dans des ports adaptés pour, mais c'est pas la majorité
cordialement
Bonjour,
Que dire alors de ceux, connus ou inconnus, qui naviguent tout simplement... sans moteur ! On ne peut les accuser de ne
"rien avoir à faire sur un bateau", celui-ci ne risquant évidemment pas d'être en mauvais état de marche !
Je pense à "Petit délire" d'Yves Plante, le navigateur canadien, Yves Gélinas, ou Michel Martin avec son Ecume de mer
"Borodoudour" autour du monde, et de tant d'autres...
l'exemple que vous citez de l'entrée d'une marina très encombrée est évidemment stupide, et n'apporte rien au sujet. Même si
vous en sortez très rarement, Port-Camargue n'est pas le centre du monde !
Toujours cette polémique moteur ou pas. Ce n'est pas le sujet: ceux qui ont un moteur doivent s'en servir dans un port, le
contraire est impoli. La question est de porter sa voile ou non (ce n'est bien sur pas une question pour ceux qui n'ont pas de
moteur).
Je n'ai entendu personne parler de la facilité ou de la difficulté à affaler dans le port. Je penche pour la facilité: plan d'eau abrité
quand on doit s'occuper sur la bome.
Concernant le génois, il est certain que c'est une voile facile à envoyer. Mais elle a un gros inconvénient: il faut manoeuvre pour
virer! Ce n'est pas le cas avec la grand voile qui vire ou empanne toute seule. L'autre souci du génois est de ne pas permettre
un près aussi bon que la GV. Mais cela est moins important en cas d'entrée de port "houleuse" car, dans ce cas, par définition,
elle est sous le vent et on entre au portant (si l'entrée est au vent, le plan d'eau doit y être calme et les risques sont moindres)
Dans le fond, question est dans les probabilités :
Un moteur bien entretenu a-t-il une probabilité plus grande d'avoir une panne qu'une voile (incluant dans celle-ci les
diverses manoeuvres, cordages, coques, clam bloqués, équipiers incompétents, saute de vent, etc ...)
A mon avis, la réponse est NON, la probabilité de panne sur un moteur bien entretenu est certainement bien plus faible,
sinon ça fait longtemps que les bateaux à moteur n'existeraient plus , et sinon, les entrées au moteurs ne seraient pas
obligatoires en bon nombre d'endroits
Donc, cette meilleure probabilité au bénéfice du moteur n'empêche pas de garder un bout de génois ou de GV en "secours",
mais le vrai problème est que bien rares sont les voileux qui entretiennent bien leur moteur , lequel moteur leur rend
ensuite la politesse au plus mauvais moment, bien entendu
Dans le temps quand les Glénans était la seule référence en école de croisière la majorité des ports étaient équipés de corps
mort parce que très peu de yachts de plaisance et il était normal de faire une prise de coffre à la voile.
Maintenant il n' y a plus assez de place pour ranger tous ces bateaux on a donc créé des marinas équipées de pontons et de
catways où les bateaux sont serrés comme des sardines.
Les Glénans se sont adapté car les moniteurs apprennent aux stagiaires à réussir une belle maneuvre d' accostage au ponton ce
qui est certe plus respectable que de voir un kamikaze tenter à la voile la même maneuvre au risque d' accidenter un bateau
voisin. Si le voisin se trouve être mon bateau je te laisse imaginer la suite...voileux ou pas voileux.
Salut Kaj
Pas forcément de la frime. J'ai coulé une bielle en plein pot au noir avec un petit bateau de moins de 8m. En arrivant sur Récife, après trois jours sans
soleil, et donc sans point fiable( estimation de la dérive, pas d'amer, et je naviguais au sextant) je me suis planté... sur les récifs, en fait j'ai tapé et franchi
une première barrière et me suis retrouvé coincé entre deux lignes de récifs. La marée baissait et lorsque la nuit fut tombée j'ai mis l'annexe à l'eau et suis
allé vers une lumière sur la plage, j'ai du mettre une bonne heure à arriver. Près de la lampe à pression, un pêcheur. Dans mon "portugnol" approximatif je
lui explique le topo. IL ne sais pas mais me dit que quelqu'un peut m'aider. Nous y allons en courant,il est pressé, 5 bornes, je crache mes tripes...Arrivé là-
bas, un vieux pêcheur me dessine sur le sable la topographie des lieux et on repart en courant. Sur un bateau en acier de 7m74, mat de 11m Il a fallu
improviser à marée haute: abattre jusqu'à toucher, histoire de prendre de la vitesse, border, bien gîter pour gagner du tirant d'eau (1m50 quille longue) et
sauter en raclant par dessus la barrière. Arrivé dans le chenal, tirer des bords avec mon fer à repasser, entre les cargos, pour arriver tout au fond vers le
mouillage.Les gars me regardent arriver et, meeeerde replanté, sur du sable cette fois, la honte!!Je m'en suis sorti honorablement à la voile ce coup là, et
inutile de vous dire que j'ai été l'invité du dîner de con...
Alors, 20 ans après, je crois qu'il faut savoir rentrer à la maison à la voile, et être prêt, au cas où. Il ne s'agit pas de frimer.
Cordialement
Jo
selon Bahia, grand connaisseur en la matière, quand on est d'un avis différent on est stupide.....
bravo
le moteur étant un des éléments les plus important pour la sécurité d'un voilier, il est effectivement judicieux de
conseiller de s'en passer
pour la bielle coulée, il est absolument rarissime de couler une bielle quand il y a de l'huile dans le moteur et s'il n'y
a pas d'huile...c'est une erreur humaine en général
.
bonjour,
j'entendais par stupide l'exemple que vous donniez de vouloir entrer à la voile dans une passe étroite alors qu'il y a un
trafic de nombreux autres bateaux ! Il est EVIDENT qu'on ne roule pas à moto à 18O km/h en slalomant sur un périphérique
encombré.
Vous avez le don de toujours caricaturer les propos, ou de vouloir prendre des exemples par l'absurde !
De plus je vous ferai remarquer que dans mon premier post, j'ai parlé de manoeuvres à la voile dans un port pour se tirer
d'un mauvais pas en cas de défaillance du moteur, et non pour le plaisir, ou pour frimer. Je le signalais d'ailleurs à la fin.
Quant au moteur, je vous laisse votre appréciation personnelle d'"élément le plus important de sécurité à bord d'un voilier"
! Chacun navigue comme il veut, et surtout comme il peut !
Quand on voit que certains ne sont même pas capables de faire des manoeuvres correctes au moteur avec leur voilier, on n'ose
même pas imaginer évidemment ce que cela donnerait à la voile. !
tea
Et, oui, une bielle (en fait le coussinet), ça coule car: soit on manque d'huile dan le carter, soit, aussi car on utilise le moteur à la gîte(!) pour recharger les
batteries par exemple, et si le carter n'est pas plein la pompe à huile pompe dans le vide, pas de lubrification, et craaack. Il peut aussi y avoir une
obturation de l'orifice de lubrification du pied de bielle, du vilebrequin, où d'une autre partie du circuit... et certainement d'autres raisons qui
m'échappent.Donc, si l'on compte sur le moteur: Maintenance, maintenance et maintenance.
Je n'ai jamais eu de problème d'utilisation d'un diesel à la gîte.
Cordialement
jo
Bon ! je vois que ça s'arrange ! Nous partons après demain, en espérant ne pas tomber en panne de moteur dans une entrée de
port,mais comme on pratique ce genre d'endroit le moins souvent possible, le risque est faible.
Peut-être nous verrons nous en mer égée ou mer noire durant les mois qui viennent. Le bateau s'appelle Pétrel III.
Amusez-vous bien mais par pitié faites gaffe dans les ports !
Bonne nav tous.
démarrer le moteur le plus tot possible est préférable j'imagine, mais tomber les voiles, quand ? ou ? que dit la réglementation ?
Cela dépend du règlement du port.
Au port municipal de Deauville, le règlement interdisait les voiles hautes dans le port. Elles devaient être affalées avant d'entrer et envoyées seulement après la sortie. Après de nombreuses années où cette règle était "oubliée", les zotorités locales ont décidé sons application avec menaces de verbalisation. J'ai fait partie de ceux qui se sont élevés contre cette mesure lors des réunions annuelles du CLUPP. En effet, cela imposait les manoeuvres de voiles dans le courant de la Touques, avec le trafic (chalutiers, passeur) et des vents perturbés par la Casino de Trouville et le Beach Hotel, donc multiplication des risques.
Résultat obtenu : on peutn avoir les voiles hautes dans l'enceinte du port, mais sans qu'elles servent à la propulsion.
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