Diamètre des amarres
publié le 20 Janvier 2009 09:57
Bonjour,
Quelqu'un sait-il ou je puis trouver un tableau de correspondance entre diamètre d'une aussière et tonnage (eventuellement longueur) d'un bateau ? Merci...
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Quelqu'un sait-il ou je puis trouver un tableau de correspondance entre diamètre d'une aussière et tonnage (eventuellement longueur) d'un bateau ? Merci...
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poids et fardage :
a poids égal, les motoryacht et catamarans doivent être mieux gardés... comme pour un mouillage.
Merci. Les catalogues des accastilleurs que j'ai trouvé donnent les diamètres des lignes de mouillage et non des amarres qui doivent logiquement être de diamètre inférieur. Il ya une corrélation connue entre poids et longueur selon le matériau de la coque et la nature du bateau.
Bonjour
Je ne peux pas citer ici toute la liste , mais voici un extrait des préconisations du Lloyd :
Pour un déplacement de 1 tonne : 14 mm
3-5T : 16 mm
8-12T : 18 mm
17-23T : 20 mm
Mais rien n'empèche de prendre du 20 mm pour un bateau de 3 T . A mon avis ce qui compte encore plus que le diamètre , c'est la protection des amarres au ragage sur les points d'usure lorsque le bateau bouge . Et puis ce qui est très important pour les amarres , c'est d'apprendre a les lancer . Il n'ya pas de honte a s'exercer sur le quai j'usqu'a ce que l'on ait bien maitrisé la technique de l'envoi d'une amarre a dix mètres de distance , ça éviterait beaucoup de ces scènes de cafouillage ridicules qui animent la vie des ports de plaisance en été .
Amicalement - Joêl
Merci, c'est le genre d'info que je recherche.
Déplacement = poids total ou volume d'eau déplacé ?
Rebonjour
je ne comprend pas bien ta question . Le déplacement du bateau , on peut dire en effet que c'est le volume d'eau qu'il déplace , c'est la célèbre " force d' Archimède " qui gère la plupart de nos relations avec l'élément liquide .
Par exemple ton bateau a un déplacement lège de 6 tonnes , et tu as 1 tonne de trucs divers a bord , son déplacement réel est de 7 tonnes . Il vaut mieux compter large , car on sous-estime facilement le poids du bordel embarqué , sans compter les réservoirs etc...
Pour avoir une idée exacte du déplacement réel de son bateau , le mieux est de profiter de sa prochaine sortie de l'eau , les engins de levage ont toujours un peson , il suffit de demander au grutier . On a quelquefois des surprises !
Amicalement - Joël
Si je le pèse sous une grue je vais trouver 14 tonnes. Si je calcule le volume d'eau déplacé 12m x 4m x 1m x 0.75 (longueur x largeur x tirant d'eau x coef. d'arrondis) = 48 mètres cubes, soit 48 tonnes. Ce n'est donc pas la même chose...
Si le poids de ton bateau est de 14 tonnes , le volume d'eau occupé par la carène est aussi de 14 tonnes ( en m3 , ça vas dépendre de la salinité etc...) . C'est ta façon de calculer qui est incorrecte .
Pour les amarres , prends 14 tonnes pour référence .
Amicalement - Joël
OK. Merci beaucoup...
la formule d'atyas ne serait-elle pas l'approximation de la surface pour le calcul de la quantité d'antifouling ?
48m2 au lieu de 48 tonnes
réponse solution perso : amarres même diamètre que le câblot de mouillage. Taquets et bittes solides recommandés.
Mea culpa, j'ai oublié le 0.75. C'est 36 mètres cubes et non 48 ! Mais il faut aussi tenir compte de la forme de la coque etc. et le coef. à utiliser est plus proche de 0.30 que de 0.75...
Une amarre trop surdimensionnée est dangereuse. Si l'on renforce les taquets, c'est ailleurs que ça cedera.
Sur les bateaux de chantier conventionnel (grande diffusion) , même si l'accastillage est souvent échantilloné au minimum il est très difficile (et couteux) de changer tous les taquets alors qu'il est bien plus simple de prendre l'amarre adaptée.
Il faut aussi considérer que le bateau, s'il est bien amarré, ne tirera jamais sur une seule aussière de toute sa masse (appelons donc un chat, un chat) et qu'il apparait donc inutile de surdimensionner toutes les aussières.
De plus, sur les bateaux modernes -et beaucoup d'autres plus anciens aussi d'ailleurs- on ne peut pas dire que le volume des différents coffres, baille à mouillage et rangements soit outrancié. Il semble donc plus "marin" d'avoir plus de longueur d'un diamètre correct que d'avoir de grosses aussières trop courtes qui ne permettront aucune souplesse et ne joueront pas leur rôle correctement. Autant s'amarrer avec de la drisse de récupération.
De plus - économie et bonne gestion obligent - les taquets de nombreuses marinas sont choisis en fonction de la place occupée et d'une masse moyenne pour le type de bateau occupant cette place. Les places pour bateaux de 25m n'ont pas les mêmes taquets que les places pour les bateaux de 8m. Il serait donc illusoire de croire qu'en renforçant les taquets du bateau on a gagné quelque chose, car ce sont ceux du ponton qui ne tarderont pas à céder.
Mais il y a une compensation pour les observateurs car il n'y a rien de plus drôle que de voir un "capitaine" essayant de tourner son cablot autour du taquet trop petit du ponton (lui-même tenu par un cablot souvent encore plus petit).
Je ne vois pas en quoi une amarre peut être "dangereuse" ? Si quelque chose cède, amarre ou taquet, c'est à l'évidence que l'un, ou l'autre, ou les deux, étaient insufffisants pour les forces exercées dessus.
D'autre part vous avouez implicitement (ce en quoi vous avez raison) que les taquets d'amarrage sont "échantillonnés au minimum". Euphémisme pour dire qu'en fait ils sont très souvent sous-dimensionnés. Et qu'il faut donc s'en contenter, de même vu la dimension des coffres ! .Pour qui navigue sérieusement, ce genre de raisonnement ne tient plus.
Quant au bateau qui ne tire jamais sur une seule aussière, je doute que vous vous soyiez trouvé amarré dans un port par forte houle, notamment le long d'un quai. Sans doute n'avez-vous en tête que l'amarrage sur cat-way dans un port bien abrité ?
je me suis certainement mal exprimé. Ce que je voulais faire ressortir :
une amarre surdimensionnée ne fait plus son role d'amortisseur et comme il n'y a aucune autre partie de la chaine qui joue ce rôle, c'est le maillon faible qui cédera (l'attachement du taquet à la coque dans la majorité des cas). Avec une amarre correctement dimensionnée, l'amortissement sera souvent suffisant pour éviter toute grosse réparation.
Quand à mes expériences personnelles je me permets de les juger plus qu'amplement suffisantes pour pouvoir affirmer que quelles que soient les conditions, quand un bateau est proprement amarré, il ne doit pas tirer de toute sa masse sur une aussière unique. Gardes et doublement des amarres (quand on a la place au taquet !) font partie des pratiques saines qui garantissent la sécurité du bateau et de son équipage.
Bien en tendu, chacun voit midi à sa porte et, en fait, comment certains naviguent mouillent et s'amarrent ne me préoccupe pas plus que la dernière éléction municipale à saint-plouf sur grève. Je ne transmets que ce que je crois être une bonne pratique. Chacun est libre d'en faire ce qu'il lui plait.
Chacun navigue effectivement comme il veut et selon ses moyens. Seule l'expérience permet de s'instruire, et de la théorie à la pratique il y a parfois quelques différences.
je joins simplement une photo prise lors de la décrue , quand une rivière s'est transformée en torrent lors d'un orage très violent. J'ai ainsi vu passer devant moi successivement un Maldives, une vedette, un ketch (fracassé contre la digue) et même une ford Fiesta.
Mes amarres étaient (je le pensais alors) correctement dimensionnées. Et pourtant, tendues à se rompre deux ont cassé. Heureusement les bittes d'amarrage étaient très résistantes. C'est dans ces cas-là qu'on se dit que trop fort n'a jamais manqué.
C'est parfait, vous avez totalement raison.
c'est bien comme ça ?
Le "déplacement" du bateau est l'équivalent de son volume IMMERGEE, et non pas son volume total.
Donc prendre la longueur hors tout au lieu de la flottaison, et le maitre bau au lieu de la largeur au ras de l'eau (bien inférieure) va donner des résultats très fantaisistes.
Et on comprend mieux qu'avec des tentatives de calculs comme ceux là on ait du mal à savoir le bon diamètre de l'aussière qui tiendra son bateau correctement.
De plus, au delà du bon diamètre, la résistance du cordage va aussi différer suivant ses qualités, polyester, polypropilène etc...
Concernant l'amarrage de longue durée et notamment sans surveillance, les amortisseurs sont recommandés. Ainsi devant laisser mon bateau seul dans un port d'hivernage, au lieu d'une seule longue aussière j'avais mis deux plus petites, en y intercalant des pneus, amortisseurs efficaces et bon marché
A noter comme le souligne Tudo Bem qu'à diamètre égal l'élasticité du matériau varie, donc la capacité d'amortissement.
J'ai été bistrot et militant socialiste,
C'est dire si j'en ai entendu des conneries.
Si un bateau de 48 tonnes déplace 14 M3, il n'a plus besoin d'amarres.
Il est au fond ... et pour un bon bout de temps !
Quant au diamètre des amarres, sans vouloir donner dans le prosélytisme : Prendre le diamètre supérieur à celui donné par le fabricant, intercaler des amarres à ressorts en les assurant me semble constituer une solution fiable. (Assurer ses amarres ? : pas chez Guy de Lassée, mais en faisant en sorte que si le ressort casse l'amarre continue d'officier... sans ressort)
Pour les inquiets, doubler lâchement. (D'une façon lâche, détendue, pas serrée je veux dire).
Ainsi, si les premières pétent les secondes jouent.
Régler de façon que si :
1) Les amarres surdimensionnées avec ressort - Bon amortissement (6% environ) cassent ce sont
2) les amarres en double (dimension fabricant) qui prennent le relais - Bon amortissement 5% net.
3) Si les amarres en double cassent ce sont les amarres d'origine qui finissent la saison mais sans amortisseurs.
Mais c'est juste mon avis.
Monsieur RAOUL
Ah.... Mr Raoul... je vous retrouve. Mais vous baissez Mr raoul, vous baissez. Le bon diamètre d'une amarre est toujours "insufisant" Mr Raoul, insufisant...
Je profite de la présente pour vous rassurer, votre yacht vient de parfaitement passer la 1ère tempête hivernale à Finike. Mais je vous connais.... Il est superbement amarré...
Yoruk qui veille...
Salut
comme souvent la théorie c'est une chose , la réalité se charge souvent de remettre les choses au point . Ainsi l'année dernière , en Angleterre , j'ai du amarrer mon bateau a un quai qui dominait le pont de cinq mêtres : c 'est ma ligne de mouillage arrière , 30 m de 20mm qui a fait l'affaire . Souvent pour des amarrages sur cat-way je me sert de vieilles amarres qui ont déja eu une première vie en temps que drisses . Et cette année en Norvège j'avais besoin d'une amarre de 100 m pour accrocher le bateau sur un piton dans les rochers de la côte . J'ai relié bout a bout plusieurs longueurs disponibles de diamètre inégal et ça a fait " la rue Michel". Au risque de se répèter : ce qui fait avant tout la qualité d'une amarre , ce sont : la solidité des bites d'amarrage , évidemment , le fourrage la ou ça s'use sur le bateau et un dispositif d'amortissement quand ça tire beaucoup .
Par contre , pour la première fois , je me suis fabriqué des amarres spécifiques cette année en vue de faciliter l'amarrage dans les ports de la Baltique , qui se fait souvent nez a quai avec l'arrière sur deux poteaux . J'ai donc épissé sur deux amarres de 5 mêtres des boucles de 70 cm de diamètre , la boucle étant rigidifiée par une longueur de tuyau d'arrosage qui la tient ouverte , et qui fait fourrage par la même occasion . Ce type d'amarre facilite beaucoup l'arrivée dans ce genre de place , surtout si on est seul a bord . Pour ceux que ça intéresse , j'ai fait les miennes trop courtes : 10 m eut été mieux !
Amicalement - Joël
Attention M. Raoul ! Atyas n'a pas dit que son bateau de 48 tonnes déplaçait 14 tonnes mais que son bateau de 14 tonnes déplaçait 48 tonnes, ce qui est autrement plus déconcertant ! Archimède, réveille-toi !
Merci YORUK pour ce renseignement. Me voilà rassuré ( Bien qu'assuré Chez ASC Cras Savoye)
Laisser une partie de ses économies accrochée à quelques ficelles cause parfois quelques inquiétudes ...
Pour les amarres, le diamètre suffisant est un diamètre supérieur à celui qui vient de casser (en tendant vers l'infini),
En gros c'est celui qu'on aurait du mettre si on avait su...
Et répondant à l'adage : Trop fort n'a jamais manqué... pourvu qu'il y ait une certaine souplesse,
Ce qui tend à prouver que chacun a raison tout en se rappelant que la suffisance du marin ne compensera jamais l'insuffisance des amarres.
Se rappeler que les conseils n'engagent que ceux qui les suivent.
C'est moi qui vous le dis !
Quant aux frets de déplacement :
Consulter : Archimède à Syracuse.
Un type bien sympa qui se balade à poil tout mouillé dans la ville avec un couronne à bout de bras et qui gueule EUREKA,
Vous le reconnaîtrez facilement.
Bon vent à tous !
Monsieur Raoul
Bravo COCO !
Correcteur patenté, tu as raison :
- V'la que j'ai plus ma tête !
Cette histoire d'eau m'a retourné.
Mais dans un sens comme dans l'autre, Archimède y perd son latin.
Et moi aussi.
Monsieur RAOUL
Certains se servent de vieilles drisses comme amarres.
A ne jamais faire bien sûr !
Les drisses sont faites pour un allongement mini ... tendant vers le nul
alors que pour les amarres c'est le contraire !
Avec des drisses pour amarres, ce sont les taquets qui cassent en premier.
Sans parler des "à coups" qu'on se prend quand on est à bord.
Mais ça n'engage que vous !
Moi, ce que j'en dis !!!
Monsieur RAOUL
Assez de palabre, je témoigne:
Ci joint photo prise ce jour il y a 20 minutes, à Finike ponton B, d'un amarrage type.
Iln'y a rien à rajouter. C'est parfait.
Yoruk témoin assermenté et à jeun.
Quoique...
Moi, j'aurai bien ajoutée une petite garde traversière à l'arrière... Mais enfin "no body is perfect"
Yoruk
Sans vouloir polémiquer, je cherchais juste un tableau de correspondance entre diamètre des amarres (pour un matériau courant tel le polyamide) et le poids d'un bateau.
Mais je vois que le sujet est compliqué, ce que je conçois tous les bateaux ne présentant pas les mêmes caractéristiques.
Quand au débat sur le poids il est, en ce qui me concerne, clos. La poussée d'Archimède est bien évidemment toujours égale au poids total du bateau, sinon il coulerait ou s'envolerait.
Ce qui tend à démontrer que si l'on calcule le volume à partir d'un paralélipipède dans lequel s'inscrit le bateau immergé (soit longueur à la flottaison x maitre bau x tirant d'eau, et encore, hors quille pour les voiliers...), il faut lui appliquer un coefficient de réduction important de l'ordre de 0.2 à 0.3 pour obtenir le volume d'eau déplacé, et donc, le déplacement.
Quand au diamètre des amarres, il dépend probablement plus du fardage que du poids, la composante horizontale (ou faiblement inclinée) de ce dernier tendant vers zéro. Ce qui ne relève plus d'Archimède mais de Newton...
"La poussée d'Archimède est bien évidemment toujours égale au poids total du bateau, sinon il coulerait ou s'envolerait."
Salut
Là, je suis pris d'un léger doute. Dites moi:si on attache les bateaux, c'est bien pour éviter qu'ils ne s'envolent, non ???
Je fais une erreur là ???
Yoruk quelque peu dépassé...
oui, le fardage est la composante la plus importante pour le vent, mais il est rare que le plan d'eau reste totalement immobile en cas de vent très fort.... d'où la prise en compte de la masse du bateau.
L'erreur serait de n'intégrer qu'une seule composante. Fardage et masse doivent être tous deux pris en compte en proportion, sachant que les rafales de vent ne provoquent pas d'àcoups réels.
Mais tout celà n'est rien et ne vaut rien si vous avez des taquets alu trop petits ou à angle un peu vifs. Le cordage en s'enroulant prend alors un rayon de courbure incompatible avec la bonne tenue de ses fibres. Je viens d'en faire l'amère expérience. Amarres bonnes à changer après seulement un coup de 9.
Se méfier, comme toujours, des annonces des accastilleurs, j'avais acheté chez AD (c'est souvent le moins cher !) des amarres soi-disant un peu élastiques. C'est de la m... Les bonnes vieilles amarres classiques à trois brins en semi souple sont largement supérieures et bien moins chères.
Bon amarrage ! Et surtout n'oubliez-pas les amortisseurs !
Alors là YORUK, tu te trompes !
Les avions flottent (Cela a été démontré récemment) mais les bateaux ne volent pas.
Sauf s'ils ont des ailes.
Cela va de soi.
Dans ce cas le diamètre des amarres doit tenir compte de la composante propulsive verticale dirigée de bas en haut et générée par la réaction du capitaine que son appétit a entraîné dans un restaurant toulousain.
Mais le fait est suffisamment rare pour que les ingénieurs de chez Dyneema n'en tiennent compte que dans les régions particulièrment exposées à de tels phénomènes.
Quant à l'ammarrage du bateau photogrophié : Bravo.
Y a quand même des mecs qui touchent !
Pour les chercheurs, il y en a : http://www.nautischool.ch/pdf/Fibres-cordages.pdf par Philippe NEIRAS
Ou l'on apprend qu'un noeud fait perdre 50 % de ses capacités... à un cordage alors que Brigitte Lahaye prétend qu'on atteint 98% chez l'homme.
C'est ce qu'on appelle la relativité.
mais c'est une autre histoire.
Monsieur Raoul
Cher Mr Raoul…
Je vous en prie, cette photo, ce n’est rien, peu de chose, juste un témoignage de ce que peut réaliser un petit jeune que j’ai pris sous mon aile à Finike…
Prenez en de la graines pour vos amarrages : plus c’est simple, meilleur c’est, et surtout jamais trop de raideur.
Pour le bon diamètre, Mr Raoul auriez vous l’obligeance de demander à Me Lahaye quelles sont ses recommandations… Je suis toujours d’avis d’interroger les experts…
Bon vent à tous
Dis, Mr Raoul...
Je ne me trompais pas de beaucoup en faisant appel aux experts. Je viens de prendre connaissance des travaux de Philippe Neiras... C'est quelque chose, ce travail. merci pour le lien.
Dès demain matin, je scrute attentivement mes amarres....
Bon vent
Yoruk
Décidemment ce sujet semble inépuisable... Il attire même dans ses mailles (inépuisable... épuisette... lol...) des célébrités telles Yörük et Mr Raoul. Je n'en reviens pas ! Mais je n'ai toujours pas mon tableau de correspondances...
Pardonnes moi, mais c'est souvent comme çà ici, à Finike, on blague gravement de choses essentielles. Mme Lahaye, n'étant pas des moindres.
Alors, pour le peu que je saches, mais depuis 10 ans en Egée, hiver comme été et meltem ou pas, vaut mieux que le bateau de s'envolepas. N'est ce pas Mr Raoul...
Alors je ne blague pas plus que celà sur mes annonces. La photo prise du superbe sloop de Mr Raoul me semble exemplaire. Exemplaire de simplicité et certainement d'efficacité. Je peux témoigner, il a été mon voisin immédiat tout l'hiver dernier.
Reste le problème du diamètre, sachant qu'aucun calculs savant ne saura synthétiser l'ensemble des variables, dont la moindre n'est pas le ressac qu'un port peut générer et encaisser.
Là je pense qu'il faut faire preuve de bon sens, et prendre un coef de sécurité d'un tiers, appliqué aux calculs donnés pour les amarres de mouillage.
Tout le reste a été dit ici.
Bon vent
Yoruk en veille (sans déconner je suis à bord...)
Cette fin de mois est absolument illuminée par la pertinence de tous les intervenants. Ce débat est d'un niveau rarement atteint, et le rappel de certaines notions particulièrement bienvenu. Oui, le diamètre est important; mais trop gros et trop raide, ça le fait pas. Un noeud mal fait peut couler, c'est dangereux. Il faut veiller à préserver son bout, petit ou gros, avec un bon fourreau (ou fourrure ou fourrage?) Mais peut-être pourrait-on trouver de bons guides chez les fabricants de cordages comme Lancelin à Ernée, ou Cousin?
Une pensée très émue pour ce pauvre Archimède qui a perdu son Latin,qui je crois,n'était pas son copain.
Voici un post plein de doubles sens et de sous-entendus........il est vrai que le fil commençait à tourner à la sodomie des diptères. ...!
Vous avez raison cher Bahia...
Il n'y a plus de mouches à Finike
Yoruk
ce n'est pas la masse qui compte sauf si on a l'intention de suspendre son bateau a marée basse le long d'un quai !! c'est l'energie cinetique( 1:2MV2) la moitié de la masse multiplié par le carre de la vitesse en metre par seconde . alors vous prononcez, 1a , en regardant votre montre vous verrez que le temps pour prononcer ,1a =une seconde !
en regardant votre bateau bouger le long du quai vous verrez que 0,5 m par seconde depart arrèté c'est vite alors vous calculez por un bateau de 10 tonnes
10/2 x 0,5x0,5=5x0,25=1,25tonne
parce que trop fort n'a jamais manqué vous sélectionné du polyester de 14 votre équipiere sera contente car c'est moins lourd et pour l'hivers vous pourrez choisir du 16 ou 18 que vous mettrer en securité legèrement moins tendues que les précédente de facon a donner le l'elasticite et a menager vos taquets § et puis si vous avez un doute allez faire un tour au port de commerce et regardez la taille des amarres rapportées au tonnage des bateaux
Ah.... tu dois te marrer Mr Raoul...
Tu vois le bordel que tu as foutu en mettant brigitte Lahaye sur ce coup là...
Et encore on a évité les apparaux de mouillage...
Si je peux me permettre...... plus que la grosseur ou la longueur, le plus important n'est-il pas la manière de s'en servir?
Pour avoir fréquenté le circuit Mini 6,50 pendant dix ans, je puis attester que le recyclage des drisses en amarres y est très largement pratiqué. Et comme toutes les drisses des Minis sont en 6 mm de Dyneema, Spectra, voire Vectran, toutes fibres exotiques à allongement nul, je vous raconte pas la samba quand, avant un départ de course, les bateaux sont amarrés à couple sur six épaisseurs. Comme quoi le ministe préfère le bout' de petit diamètre mais bien raide.
Un petit truc (qui mériterait un dessin) que m'a appris un mateloteur breton pour faire un amortisseur à bon marché : on prend une bonne aussière toronnée ; avec les mains, on la vrille "à l'envers", de façon à desserrer le toronnage ; on introduit dans le toronnage un mètre de sandow de 4 à 6 mm (selon le diamètre de l'aussière), en le passant une fois par-dessus, une fois par-dessous, et ainsi de suite. C'est plus facile à faire qu'à expliquer. (Si quelqu'un pouvait le faire et mettre la photo en ligne ?) En tout cas, c'est très efficace.
Bonjour
au sujet des vieilles drisses utilisées comme aussières , j'avais bien précisé que c'était sur cat-way , c'est a dire dans les bassins intérieurs ou ça ne bouge pratiquement pas . C'était juste pour dire que parfois on utilise ce que l'on a sous la main et que dans certains ports on hésite a sortir ses belles aussières neuves . Mais bien sûr ça vas contre la règle qui veux qu'une aussière soit le plus souple possible . Actuellement j'utilise comme amortisseurs des ressorts galvanisés entourés d'une protection en plastique blanc . C'est loin d'être idéal , les meilleurs ce sont ces caoutchouc noirs sur lesquels on tourne un certain nombre de fois le cordage . Je vais essayer aussi le coup du sandow dans les torons , c'est astucieux!
En ce qui concerne le fourrage ( aïe! je vais faire redémarrer Mr Raoul )ça n'est pas évident non plus : j'utilise des longueurs de tuyau , mais s'ils sont immobilisés a une certaine place sur l'amarre , ça n'est jamais deux fois la bonne , et s'ils sont laissés libres ils finissent par glisser . Il m'est arrivé d'utiliser un vieux tee-shirt , mais c'est moche et inefficace . Les catalogues des ships , toujours pleins de gadjets divers , n'ont pas grand-chose a proposer .Des recettes originales et efficaces seraient les bienvenues .
Quand aux taquets ou bittes ( aïe! ) il est scandaleux que sur certains bateaux ils soient susceptibles d'être arrachés . Il peut toujours se produire que vous soyez un jours pris en remorque par la SNSM ou un pècheur , et en général on se retrouve tiré a dix noeuds
( aïe! aïe!) dans la grosse mer , c'est autrement éprouvant pour les taquets que le pire des mouillages .
Amicalement - Joël
Anti raguage des amarres au port : tout simplement un tube de mousse (initialement destiné à isoler les tuyauteries d'habitations) bloqué à chaque extrémité par des coliers plastiques d'électricien... Ca ne bouge pas d'un poil...
Bonne idée , la mousse d'isolation .
Joël
à Coco47: merci
Pour tous les autres: bonjour
Photos jointes du truc à Coco...
- Amarre tergal classique 3 brin en 18
- sandow de 5: piqué à ma femme, dans sa trousse à couture... C'est peut être pas l'idéal...
Au résultat, et comme çà au pif (j'ai un bon pif...): çà donne de la souplesse, sans nuire à la résistance de l'amarre. Relativement peu d'allongement, mais assez pour amortir du ressac et préserver les amarres. Moins de débattement qu'avec un ressort métallique, mais çà ne couine, ne rouille, ni ne geint (contrairement à Brigitte...).
Le ratio 5/18 est surment trop faible. Demain je teste avec du sandow marine de 8.
Dans tous les cas, j'adopte, pour la simple raison que c'est beau et esthétique...Et quand c'est beau, c'est souvent bon (voir Brigitte l'experte...)
Le bon montage me semble être le suivant:
- chaine de 8 au quai
- la fameuse amarre Ccoc47, avec deux cosses épissées, longueur 3 mètres
- mon amarre classique repprise sur l'amarre Coco47,par un grosse manille assurée
- protection anti ragage par tuyau plastique. Quoique sur mon bateau 'Voyage 12.50', des bonnes années Jeanneau, la repprise des amarres par chaumard costaud et taquets bien conditionnés, ne me pose pas trop de problème.
Dans tous les cas, merci Coco47, et bravo à ton pote mateloteur. Le ship de sa ville, doit tirer la gueule...
Yoruk
Mon pote mateloteur était justement... ship. Il tenait le magasin Quai Ouest, au bout du port de La Trinité, en face du terre-plein parking à bateaux. A côté il y avait le bar "L'Annexe". Depuis, mon copain (Patrick) est parti, le ship est devenu Demi-Clé, puis je ne sais quoi. "L'Annexe" est devenue "Le Sud", puis plus rien. Ne reste de cette époque que le truc du sandow amortisseur d'aussière... A quoi tient la pérennité...
Nostalgie, nostalgie...
La dernière fois que je suis allé à la Trinité, c'était en 1975, au lever du jour du 15 juillet. Partis la veille de Piriac à minuit, après une fête nat un peu arrosée, nous avions tiré des bords, dans une brise de terre énanescente, dans le chenal entre les parcs à huitres, au rythme de la dérive de notre Baco (un quasi mini de l'époque, très beau plan Harlé construit chez Aubin), talonant doucement sur les hauts fonds. C'était l'époque glorieuse ou l'on se passait de sondeur, la dérive suffisait. Fallait pas trainer pour remonter le safran...
Et nous étions arrivé juste pour l'ouverture de la "teignouse". Nostalgie, nostalgie, c'était l'époque ou la première nuit était gartuite...
Alors, alors, tu peux dire à ton copain mateloteur, que nous allons promouvoir son invention, et lui donner toute la publicité qu'elle mérite, ici en méditerranée orientale, ici en Turquie, ou dans la plus part des pontons de bistrot, "la 1ère nuit est gratuite".
J'aurai finalisé la fameuse amarre, raide et souple commeil faut , dans la journée, je vous passe à tous une photo du produit finalisé, et merci de noter que nous l'avons baptisé: "amarre Coco47".
Portez vous bien, le "Help TM". (il faudra que je vous en parle un jour...), veille pour nous !!!
Yoruk
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