Arnre droit classique avec un coupe orin tout simple : il a coupé un bout de 30 mm !!
Mais peut-être que du filet, c'est plus difficile.
M'en vai pas essayer !!!
Xavier & Ananda

Bonjour
A deux reprises j'ai été obligé de plonger sous la coque du bateau.
La premiere fois, un bout de dia 25mm et d'une longeur d'environ 5 à 6m enroulé autour de l'arbre d'hélice, le coupe orin n'a strictement rien fait. Je pense du fait que le bout était libre aux extémitées, cela n'a pas permis au coupe orin de faire éventuellement son travail.
La deuxiéme fois c'était une queue de chalut de 5 m de long et 50 cm de large , méme chose l'orin na servi à rien, il était enrobé avec l'hélice à l'intérieur du filet. Dans les deux cas dix  mm ont suffit à me débarasser de ces intrus
De mon point de vue il est préférable d'avoir à bord de son embarcation le nécéssaire "palmes masque tuba et un bon couteau". Je crois également qu'il ne faut trop insister marche av et ar au risque de tout bloquer et de ne plus pouvoir l'enlever en apnée.
Le coupe orin classique dentelés.

 Sur mon ancien bateau, ketch Mikado, je ne pouvais pas installer un coupe orin ne disposant pas d'assez de place entre l'anode collier et la sortie de l'arbre (bague hydrolube). En 16 années de navigation j'ai pris deux fois l'orin de mon ancre! chaque fois la galère, deux à trois heures, (une fois en Norvège au mois de Mai dans de l'eau à 6°) pour couper/scier le bout raide comme une barre de fer enroulé dans "l'entrefer" sur l'arbre.
Sur mon nouveau bateau (DI alu Garcia) j'ai installé un coupe orin. En 37000 milles il a fonctionné au moins trois fois avec succès en coupant des orins de casiers (côtes du Maine, St Laurent, Irlande). Sur ces trois fois j'ai eu à intervenir deux fois pour enlever ce qu'il restait (petit bout tout effiloché et lâche autour de l'hélice) en quelques minutes. Je n'ai plus la place pour enrouler un orin sur l'arbre ce qui est le cas le plus dur à régler.
Ceci étant si l'hélice ramasse un bout ou un bout de filet non amarrés et sans tension effectivement le coupe orin ne fera rien ou pas grand chose. Mais alors sortir l'encombrant est facile car il n'y a pas d'énorme tension sur les bouts.
Il ne faut pas hésiter à mettre un coupe orin et s'arranger, si possible, pour ne pas laisser d'espace libre sur l'arbre entre l'hélice et son anode collier et le coupe orin.

artimon, quel modèle stp ?
merci

L'énorme avantage du coupe orin, n'est pas de couper tout orin ayant l'audace de se présenter, mais... en déchiquetant benoitement le sus dit... d'éviter au moteur de caler brutalement, en le sortant de ses chaises, déplaçant la ligne d'arbre, fracassant l'étambot et faisant bêtement couler le navire...
Mais, peut être existe t il sur le web, de la documentation payante, permettant d'éviter un tel désastre...

J'avais sur mon précédent bateau, équipé de deux excellentes quilles, une sorte de biquille en quelques sortes, un coupe orin Delot,  basique, faisant parfaitement son métier, et il a eu du boulot... les deux quilles du fantasia étaient un  véritable aspirateur à merdouilles... Curieusement, avec le Voyage 12,50, bien que non équipé, je n'ai pas ramassé de bouts, de sacs, de ligne de pêche (le top... elles fondent autour de l'arbre, en chauffant), de filet derivant (j'ai fait, de nuit et en solo...).. peut être est ce la forme de la carène, ou de la quille qui déplace ces saloperies...
cordialement
Michel

une astuce...
Quand j'ai pris le filet dérivant, c'était à la tombée de la nuit, au large de Spartivento...
Peu de vent et un clapot m'empêchant, seul à bord de plonger. j'ai tellement gueulé, que c'est le chalutier posant le filet (il était à plus de 2 milles de moi), qui est venu couper son propre filet... mais je gardais autour de l'arbre une bonne longueur de filets et de flotteurs... 
Impossible de relancer la propulsion sans caler. A la voile, et sans bander beaucoup, de nuit... péniblement, j'ai pu ma rapprocher de la côte, où j'ai apperçu une superbe plage, permettant de mouiller... mais sans vent pour y aller... Innocemment l'idée, m'a pris de tenter le coup en marche AR... et là à 1000 tours, pas plus , le reste du filet ne bloquant pas l'arbre, m'a permis de gagner la plage, pour mouiller, et plonger... En 20 minutes, j'avais dégagé mon arbre des restes du filet
Michel

 Je n'ai pas avec moi les références exactes mais il ressemble furieusement au Delot. Je suis tout à fait d'accord avec Yoruk sur la protection de l'arbre et du moteur en évitant à celui-ci de caler. Du coup on ne s'aperçoit pas forcément que l'on a ramassé un bout. Lors de la mise au sec de mon bateau à Québec à l'automne dernier pour son hivernage j'ai  trouvé un écheveau de bouts cisaillés et lâches autour de l'hélice. Il n'avait pas empêché le fonctionnement correct en marche AV et en marche AR (j'ai une hélice Gori repliable), j'avais seulement dans les derniers jours de nav une petite anomalie pour passer la marche AR qui me laissait effectivement penser que j'avais quelque chose autour de l'hélice.