Madère - Santa Maria
L'heure du grand départ
Le 12 juin en début d'après-midi, nous quittons Madère pour nous diriger sur les Açores. Nous finirons toujours par nous retrouver au près serré (= vent dans le nez !), un grand classique.
Partis par un vent de N, on avance correctement au bon plein avec une route volontairement trop à l'ouest, sachant que l'on devrait avoir du vent de sud-ouest vers 25 degrés W. Ledit SW nous est arrivé dessus samedi en début de soirée, nous permettant un cap direct sur Santa Maria.
Eole nous fait des siennes
C'était évidemment trop beau pour durer, le vent a rapidement tourné NW, puis nord en se renforçant à 20 noeuds. On a donc terminé en tirant des bords par une mer absolument dégueulasse, 3 trains de vagues qui cassent l'erre du bateau et nous envoie des coups de pied sous la nacelle, à faire sauter la vaisselle dans les équipets et nous garantissant une bonne nuit blanche, malgré une nuit noire...
Retour en Atlantide...
Malheureusement, les meilleures choses ont une fin, arrivés au sud de Santa Maria, on retrouve une mer moins confuse qui nous permet d'accélérer, en aidant la voilure établie avec un petit coup de "voile japonaise" (traduisez par "moteurs Honda"), et arriver avant la nuit. Evidemment, le 89740e corollaire de la loi de Murphy impose que l'on arrive à l'entrée de Vila do Porto exactement en même temps que le ferry bi-hebdomadaire...
Nous sommes donc arrivés le 16 juin à 21h. et l'accueil de la Marina, aussi bien des voisins de ponton que d'Armando (le big boss de la marina) et son "Hello my friend" souriant, renforce l'impression d'arriver "à la maison" que l'on a éprouvé en passant le musoir de l'avant-port.
L'Atlantide, un mythe ? Comment expliquer ces cadeaux de bienvenue de la part des indigènes ?!
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .