Projet tour du monde : Le voyage
Dans ce chapitre, les étapes prévisionnelles sont décrites dans les grandes lignes, ne sont prises en compte que les navigations et escales. La partie touristique sera vue au cas pas cas dans chaque lieu visité. Les sommes indiquées sont les frais fixes obligatoires, visas, clearance, droit de navigation et frais divers. Un récapitulatif sera établi dans le chapitre "Finances" au vu des expériences vécues par certains navigateurs ayant bouclé un tel tour du monde, ce chiffre final est à doubler par 1,5 voir 2 fois au final. Chaque étape demande de longue préparation en recherches, certains petits détails ne doivent pas échapper sous peine de voir quelques difficultés pouvant freiner la réalisation du projet voir l'arrêter dans un coin perdu de la planète, comme cela est arrivé à plusieurs navigateurs.
Les différentes étapes prévues ci-dessous, sont un résumé servant de grandes lignes au voyage. Je n'ai pas mis tous les détails que j'ai pu relever et rien n'empêche en cours de navigation de modifier les escales, pour ce faire j'ai aussi récolté une multitude de renseignements pouvant être utiles pour dévier une route au gré des événements et rencontres.
Ces lignes seront plus, pour moi, un mémo guide, sachant que chaque point traité cache en mémoire dans mon PC une multitude de renseignements utiles tant en navigation qu'aux escales prévues.
Ce travail servira également aux équipiers, me rejoignant dans les étapes, pour la préparation de leur voyage.
St Martin - Panama
Cette étape longue d'environ 1300 milles nautiques mènera de st Martin à Colon en passant par les BVI (Vierges Anglaises), l'Ile à Vaches à Haïti et les San Blas. Une escale possible aux Vierges US et Puerto Rico si l'assurance souscrite autorise les navigations dans les zones Américaines. Un arrêt en Jamaïque est également envisageable.
BVI : Les îles Vierges britanniques sont un archipel des Antilles, territoire d'outre-mer du Royaume-Uni. Sur une cinquantaine d’îles, seules 16 sont habitées dont les principales sont Tortola, Virgin Gorda, Anegada, et Jost Van Dyke.
Moins touristiques que les îles Vierges des États-Unis, elles possèdent néanmoins quelques très belles plages de sable blanc et des fonds marins exceptionnels.
Frais de clearance de l'ordre de 20 $ pour 1 semaine, marinas assez coûteuses, nombreux mouillages sur bouées, gratuits ou payants, plusieurs zones de mouillage sur ancre. Peu d'avitaillement et relativement cher.
Cette escale est un peu un au revoir aux Caraïbes.
L'Ile à Vache : A environ 540 milles nautiques des BVI en contournant les Vierges US, est une petite île de la mer des Caraïbes, à 10 km au sud d'Haïti.
Cette étape sera mise à profit pour visiter l'orphelinat tenu par sœur Flora et apporter quelques petits dons pour les enfants. Le mouillage s'effectuera à Port Morgan, marina sur ancre ou bouées dans une baie totalement protégée ce qui permettra de visiter l'île.
Iles San Blas : A 600 milles nautiques de l'Ile à Vache, font parties du Panama et constituent un archipel de 365 îlots coralliens, dont seuls 60 sont habités, situé dans la mer Caraïbe, sur la côte nord-est de l'isthme du Panama
Colon : est une ville panaméenne de la province de Colón dont elle est le chef-lieu. Colón est un port sur la mer des Caraïbes à la sortie du canal de Panama. Son agglomération compte plus de 200 000 habitants.
Le séjour d'une dizaine de jours se fera à Shelter Bay Marina, située à l'intérieur des brise-lames du Canal de Panama, à l'extrémité nord-ouest de Limon Bay, idéal pour effectuer les formalités du canal de Panama. Visiblement pas trop le choix point de vue sécurité et facilité que de se rendre dans la marina Shelter Bay.
Il serait bon d'être à Colon vers fin mars pour un passage du canal au pus tard mi-avril.
Canal de Panama : A ce jour il n'existe que 2 voies possibles pour rejoindre le pacifique : le Cap Horn par le grand sud et le canal de Panama. Le passage du canal de Panama exige toute une procédure et payement de diverses taxes (environ 900$) plus une caution remboursable après passage.
En principe le passage des écluses se fait en 2 fois, après avoir récupéré le pilote devant le port de Colon dans la zone d'attente appelée "Flat", passage des 3 premières écluses en fin d'après midi et mouillage sur bouée dans le lac Gatum. Le pilote vous abandonne pour la nuit et revient le lendemain matin pour rejoindre les 2 dernières écluses donnant accès au Pacifique. Petite précision, durant tout le passage du canal, prévoir la nourriture et boisson pour le pilote, visiblement il ne faut pas lésiner sur les quantités.
Les formalités de passage du canal :
- Trouver un agent qui facilitera toutes les procédures - Se rendre à la capitainerie pour s'inscrire et prendre RDV avec l'inspecteur mesureur
- Attendre la visite de l'inspecteur mesureur qui vérifiera la longueur du bateau et la présence de 4 aussières de 38 mètres minimum.
- Aller à la City Bank pour payer en espèce la somme due au canal, ensuite voir avec la capitainerie la date de passage - Trouver entre 4 et 6 pneus utilisés comme défenses dans les écluses – En plus du capitaine et du pilote, il doit avoir à bord le jour du passage 4 équipiers.
A la sortie du canal, une escale au Balboa yachting Club, mouillage sur bouées payantes, permettra un avitaillement complet avant de prendre le large vers les Galápagos. De rendre les aussières et pneu loués à Colon
Panama Tahiti
Certainement la plus longue des étapes de ce voyage, environ 4700 milles nautiques en passant par les Galápagos, les Iles Marquises et Tuamotu.
L'idéal serait de quitter mi-avril Panama pour mieux profiter des conditions météos, d'après les charts pilot la meilleure saison est mars !
Les Galápagos : A environ 900 MN de Panama, font parties de l'Equateur, c'est une étape immanquable sur la route de la Polynésie.
Mais les Galápagos ne sont pas des îles que l'on visite comme cela, patrimoine mondial de l'humanité, sanctuaire de mammifères marins, deuxième plus grande réserve maritime. Seules 5 escales sont possibles, mais l'on peut s'arrêter que dans un seul port, enfin plutôt mouillage et ne plus bouger. La durée de séjour est de 72 heures, de quoi refaire un avitaillement, mais si l'on souhaite visiter les Galápagos comme simple touriste en utilisant les agences locales, payantes bien sur, le séjour est alors de 20 jours maximum.
Le bateau et son équipage doivent dans tous les cas payer une série de taxe d'entrée à la Capitainerie, à l'immigration, pour l'accès aux chenaux, le mouillage, les phares et balises, le contrôle de l'environnement, la sortie du territoire etc. Le montant dépend de la taille du bateau pour un voilier de 40 pieds ça tourne autour de 140 $ US, plus une taxe par membre d'équipage si l'on souhaite visiter l'île, faudra encore ajouter les circuits touristiques le cas échéant !
Les Galápagos – Les Marquises : Certainement la traversée la plus longue du périple, 3000 milles en prévision. Ce sont principalement les alizés du sud-est qui soufflent en mai, mais d'après nombreux récits, il n'est pas rare d'avoir plusieurs jours de calme durant cette période.
Les Iles Marquises : forment un des cinq archipels de la Polynésie française. L'atterrissage se fera sur l'île Hiva Oa car elle est située au vent de l'archipel et permet de naviguer au portant vers les autres îles notamment vers Nuku Hiva. Les formalités d'entrée peuvent être réalisées à Hiva Oa, obligatoire en Polynésie même pour nous Français.
Tahiti : Terme de la 2ème étape. Prévision d'arrivée début juillet. Ici un long séjour de repos s'impose après les longues navigations précédentes. Pas de problème puisque la nouvelle législation sur la papétisation autorise un Français avec son voilier de rester 2 ans sans payer cette fameuse taxe, avec obligation de ne pas travailler sur place. Reste aussi à prévoir la suite du voyage en prenant en compte les risques cycloniques de novembre à avril avec pic en février mars.
Tahiti – Nouvelle Zélande
En juin 2014, il est difficile d'établir une prévision approximative de toutes les autres étapes. Cela dépendra notamment de la durée du séjour en Polynésie Française, Nouvelle Zélande, Australie et des itinéraires choisis. Donc à partir de maintenant, c'est plus un pré projet portant aussi bien les escales que les dates.
Comme la nouvelle Zélande semble accueillante et a toujours attirée de nombreux navigateurs, un passage par ce pays est naturel. Cette étape pourrait être mise à profit pour réaliser une pose et de revenir en France quelques mois, les billets d'avions étant beaucoup moins chers que de Tahiti !
A partir de Tahiti, plusieurs options sont possible pour rallier Opua en Nouvelle Zélande. Le plus court par Rarotonga (les îles Cook), distance totale de 2200 milles nautiques. Le plus long par les îles Suwarrow, Samoa, Fidji et Tonga pour une distance 3200 MN environ. Le choix sera difficile mais sera décidé, durant le séjour à Tahiti et au gré de l'aventure. Il faudra sortir de la zone des tempêtes tropicales avant octobre et ne pas trop affronter les dépressions passant au nord de la Nouvelle Zélande en octobre, donc nécessité d'une bonne fenêtre météo.
Les escales en Nouvelle Zélande seront riches en navigations et découvertes. La durée du séjour dans ce pays pourra, je pense être supérieure à 3 mois, voir beaucoup plus avec une sortie du territoire de plus de 3 mois par un retour en France. Les opérations d'entretien et de réparations éventuelles pourraient être réalisés en Nouvelle Zélande, car ici visiblement il y a de nombreux professionnels de la plaisance.
Nouvelle Zélande – Australie
Le voyage à destination de l'Australie passera par la Nouvelle Calédonie. Une des explications est qu'une navigation en direction de Sydney implique une forte probabilité de rencontrer sur la route plusieurs dépressions, avec des vents d'ouest sud ouest supérieur à 40 nœuds ! Probablement un départ en avril de vers la Nouvelle Calédonie, mais pourquoi pas prolonger le séjour en Nouvelle Zélande et rejoindre la nouvelle Calédonie vers septembre. Rappelons que le but n'est pas de réaliser un tour du monde au gallot, mais de prendre son temps, de visiter au maximum les pays et îles du Pacifique et Océan Indien. En tout état de cause il faudra absolument arriver à Darwin un mi-juillet pour participer au Rally Indonésia.
Nouvelle Calédonie : La Nouvelle-Calédonie est un archipel d'Océanie situé à 750 Mn à l'est de l'Australie et à 850 Mn au nord de la Nouvelle-Zélande, à quelques degrés au nord du tropique du Capricorne, située en Mélanésie relève de la souveraineté française depuis 1853. Alors combien durera le temps de séjour en Nouvelle Calédonie, difficile à préciser en écrivant ces lignes. On peu envisager de passer plusieurs mois dans la région et de rejoindre l'Australie avril 2017.
Mais voilà, à trop lire les documents en ma possession et surtout les nombreux BLOG, des pays et îles me font rêver, Vanuatu, Iles Salomon, Papouasie Nouvelle-Guinée et bien d'autres encore (Merci les Blog). Oui un stop en Nouvelle Calédonie permettrait de réaliser un point avec des décisions difficiles à prendre pour la suite du voyage vers l'Australie.
L'Australie :
Deux possibilités : soit un atterrissage à Cairns dans le nord-est ou rallier directement Darwin en mai. Dans les 2 cas cela laissera du temps de visiter quelques recoins de l'Australie sans prétendre sillonner le pays de long en large.
Sachant qu'entre Cairns et Darwin les navigations se font dans la grande barrière de corail et le détroit de Torres, mis à part la beauté des navigations qui demandent beaucoup d'attention, les côtes restent dans la plus part inhospitalières et peu touristique Les navigations entre Cairns et Darwin seront effectuées avec de nombreux mouillages tout le long sillonnant le parcours soit à terre où le long de la barrière de Corail afin de limiter les navigations de nuit. Un équipage de 3 personnes serait la meilleure solution. Cette navigation longue d'environ 1300 milles peut être aussi très longue au moins 2 semaines et demandera beaucoup d'attention, donc risque d'être éprouvante
Il existe également une autre solution, en venant de Papouasie Nouvelle-Guinée un atterrissage dans le détroit de Torres sur Thursday Island considéré comme point d'entrée officielle en Australie.
Encore une fois impossible de prédire exactement par quelle route Frankiz arrivera à Darwin.
Rappelons le but : être à Darwin pour mi-juillet 2016 ou 2017 et pourquoi pas 2018 ? Suivant le cours des navigations précédentes.
Darwin (Australie) Thaïlande "Rally Indonésia".
Sail Indonésia en est à sa quatorzième année, c'est un rallye de yacht annuel qui a lieu tous les ans depuis 2000.
Pour écrire cette étape, voici quelques extraits de l'édition 2014, traduits du site Internet "SAIL INDONESIA". La longueur de ce rallye est d'environ 2000 milles nautiques.
Voile Indonésie est un rassemblement de yachts annuel qui quitte Darwin en juillet de chaque année et est suivi d'un programme d'escales en Indonésie. Les frais d'inscription pour l'édition 2014 sont de 525$ Aud hors visa et marinas, l'ACPI, autorisation de navigation en Malaisie est comprise et obtenue par l'organisation. Pendant les 3 mois suivant le départ de Darwin tous les participants sont invité à participer à une série de festivals et d'événements culturels dans les différentes étapes à travers le pays sur les îles de Timor, Banda, Lembata, Wakatobi, Flores, Sulawesi, Bali, Java, Bornéo, Belitung et enfin Batam juste au sud de Singapour.
Par la suite un nouveau rallye, Sail Malaysia, commence à partir de Danga Bay, situé juste au nord de Singapour et navigue jusqu'à la côte ouest de la Malaisie. L'organisation de Sail Malaysia est différente de Sail Indonésia.
Après la Malaisie, une navigation en Thaïlandaises est envisageable sur la cote ouest. Parfois appelée la "Caraïbe d'Asie", la Thaïlande offre un large territoire maritime pour les passionnés de voile. Une destination retenue est la baie Phang-nga avec les eaux de la côte est de Phuket situées dans un bras de la mer d’Andaman protégé, les conditions de navigation sont donc excellentes et sûres toute l’année. Les nouvelles marinas ayant vu le jour ces dernières années permettraient une visite de l'intérieur de la Thaïlande. La durée de séjour en Thaïlande est de 30 jours sans visa et 90 jours avec visa
Les possibilités de navigation dans les autres pays de la région (Birmanie, Inde, Sri Lanca) n'étant pas envisageable en juin 2014, le moment est venu de prendre la route vers le sud de l'Océan Indien
Thaïlande - Afrique du Sud.
La route à parcourir est d'environ 4500 à 5000 milles nautiques suivant les différentes escales choisies, tel que Les Maldives, Seychelles, les Chagos, Île Maurice, La Réunion, Madagascar et par le nord de Madagascar un détour sur Mayotte serait à prévoir. Mais voilà faut bien penser qu'avant de toucher l'Afrique du sud, les conditions de navigations peuvent être difficiles dans le canal du Mozambique, entre l'Afrique et Madagascar, avec des fronts dépressionnaires qui se déplacent vers le nord-est face à un courant "courant des Aiguilles" pouvant atteindre 5 nœuds de direction sud. De nombreux documents et récits décrivent de dures navigations dans ces parages. Donc beaucoup de prudences à prendre dans cette région
Il existe aussi une alternative d'écourter ce tour du monde par Suez dans l'hypothèse ou la sécurité de circulation pour les petits bateaux s'améliore en mer Rouge, mais dans les 5 ans à venir, il n'y a rien à espérer de ce coté là. Une autre consiste à charger le voilier sur un cargo
Donc, en juin 2014, il est difficile de tracer une route exacte de cette étape. Lors d'une longue escale, le moment sera venu de plancher là dessus. Pour l'instant, le travail est la collecte de renseignements. Le parcours sera vraisemblablement décidé dans les mois précédents cette étape
Afrique du Sud – Brésil – Caraïbes
Après l'Afrique du Sud, et le passage du fameux cap de Bonne Espérance, il sera temps de penser au retour aux Antilles. Mais un stop au Brésil est une obligation et de toute façon rendu à ce point du périple, c'est l'option la plus facile avec ses alizés régulier du sud-est toute l'année. Une route directe sur le cap Vert et Canaries semble beaucoup plus difficile
Encore un peu loin pour une planification détaillée de cette étape. Les lectures de Blog laissent apparaître que certains ont pu faire escale en Nanibie, à étudier de plus près. Bien sur une étape à St Hélène, île un peu perdue en plein milieu de l'Atlantique sud. La suite, c'est probablement un atterrissage à Recife au Brésil et une remonté vers les Antilles en visitant la Guyane si possible.
Cette étape longue de 6800 milles nautiques, elle pourrait aussi être scindée en plusieurs partie avec de long séjour en Afrique du Sud et brésil.
Retour en Europe
Oui il y aura un retour vers l'Europe, mais là encore très difficile en juin 2014 de prévoir la date et le lieu, méditerranée ou manche. La Méditerranée a beaucoup d'atout avec l'Espagne, l'Italie, Grèce et Turquie. A moins qu'un retour via la Mer Rouge et canal de Suez lors de la 5ème étape vienne trancher sur le choix !
Conclusion
Au tout début, je numérotais les étapes, puis finalement arrivée au chapitre "retour en Europe" je me suis dit que cela ne méritait pas un numérotage, ça faisait trop planification précise. Ce texte est une ligne de conduite de ce voyage en laissant une grande part à l'aventure, oui des endroits non cités pourront voir l'étrave de Frankiz, c'est pour cela que ce tour du monde peut être estimé entre 26 000 et 32 000 milles nautiques selon les itinéraires choisis, avec 4 franchissements de l'équateur.
Comme me l'a fait remarquer une navigatrice Bretonne via Facebook "il y a plein d'endroit magnifique à visiter ……." Dans son intervention j'ai bien compris son message : ne pas trop planifier. C'est sûr que je ne repasserai pas 2 fois dans ces endroits du monde, surtout avec mon voilier, alors profitons au maximum des nombreuses escales pouvant s'offrir au passage. Il faut aussi prendre en considération que les rencontres avec les "bateaux copains" risquent d'influencer fortement les destinations.
Autre problème qui n'est pas évoqué lors de la planification de ces étapes, ce sont les points de RDV avec les équipiers. Les étapes pourront également évoluer en fonction de l'arrivée où départ de ces équipiers.
La multitude de documents consultés, surtout sur Internet, pour établir cette planification aura eu le mérite de découvrir toutes les formalités d'arrivée et de départ propre à chaque pays et pouvant être différentes selon la nationalité des équipiers.
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