Arrivée en Guadeloupe.

Nous avions choisi d’atterrir en Guadeloupe parce que nous avions la famille qui nous rejoignait  pour Noël. En avion, c’est quand même à priori plus facile en venant de métropole d’arriver sur une île des Antilles françaises. En plus la Guadeloupe et ses îles satellites offrent beaucoup de possibilités de navigation. De plus après la traversée on a bien apprécié de se poser à la marina de Pointe à Pitre, très confortable et desservie par les bus de ville. Il n’y a pas de plage a proximité mais on peut prendre un bus pour aller à la plage de Gosier. On peut aussi y aller en bateau c’est encore plus sympa. Par contre on regrette de ne pas avoir retrouvé ni en Guadeloupe, ni en Martinique les fameux taxis collectifs qui proposent toutes destinations et excursions à des prix très abordables. En Guadeloupe les bus sont privés et les horaires aléatoires ! Donc si on veut visiter il faut louer une voiture. Là encore il vaut mieux anticiper surtout en période de fêtes pour réserver une voiture.

La Guadeloupe a la forme d’un papillon: Au nord la Grande Terre, au relief plat et dédié à la culture de la canne à sucre. Il y a de jolies plages de sable blond au sud et une côte sauvage découpée et avec de hautes falaises au nord est. Les randonnées sur ce littoral sont magnifiques et accessibles, il n’y a pas de grands dénivelés.

Au sud c’est Basse Terre, au relief très accidenté. C’est le paradis des randonneurs. Il y a la Soufrière, les pitons, les cascades, les sources d’eau chaude, les  traces qui dévalent ou escaladent la montagne , une végétation luxuriante, et de la pluie. Il me semble qu’à Basse Terre on a eu des grains tous les jours. Ce qui est normal, la soufrière agissant comme une cocotte minute à produire des nuages. Mais c’était un peu général cette année sur les Antilles, la pluie en décembre.

Entre les 2 ailes du papillon il y a un espace mi terre mi mer qui s’appelle le grand cul de sac marin à l’ouest  et le petit cul de sac marin à l’est. Ces 2 espaces se rejoignent à Pointe à Pitre. Il y a une dizaine d’années il était encore possible de passer de l’un à l’autre en bateau mais plus maintenant. On a voulu découvrir cet espace de mangrove  et d’ilets dans le cadre d’ visite organisée en barque . Très sympa, sauf que la pluie s’est invitée et nous a obligé à écourter la ballade. Ceci dit on a eu le temps d’atteindre ce qui reste d’un ilet servait autrefois de refuge aux pêcheurs. La moitié de cet ilet a disparu car le sable s’en est allé combler  un trou un peu plus loin causé par  l’extraction de sable !!!

Et puis il ya les îles : la Désirade. Difficilement accessible en voilier on a choisi d’y aller en ferry. C’est une île très authentique, peu touchée par le tourisme, très reposante.  Et effectivement il n’y a pas de place dans le port pour les voiliers de passage.

Marie-Galante, que l’on a délaissé cette année, mais qui nous laisse un souvenir d’une île aussi tranquille un peu comme la Désirade.

Et puis les Saintes, beaucoup plus fréquentées mais tellement jolies. On a particulièrement apprécié le mouillage de l’ilet Cabrit ou on s’est régalé en snorkelling à admirer les magnifiques fonds sous marins et les poissons multicolores. On y était pour Noël et c’était un beau cadeau pour tout l’équipage.

Autre lieu incontournable pour les amateurs de plongée : l’ilet pigeon et la réserve Cousteau. L’occasion pour Léo de faire son baptême de plongée et pour le reste de l’équipage palme, masque et tuba. Le spectacle était tout aussi joli. Bien sûr il y a du monde mais ça vaut le coup. On peut y aller en bateau, il y a un mouillage juste en face.

On ne garde pas un souvenir impérissable de Pointe à Pitre. En plus on a failli s’y faire écraser en plein après-midi  par un chauffard complètement  défoncé. Une petite vendeuse locale nous a déconseillé de trainer la nuit dans la ville. Par contre on y a visiter le Mémoreial Act, musée très joli et moderne sur l’histoire de la Guadeloupe.

A l’inverse j’ai trouvé que Basse Terre était plus agréable.

On a beaucoup apprécié de recevoir René, Corinne et Léo. Bien sûr qu’il y a des contraintes, l’espace est  mais c’est convivial.  Et ce n’est pas toujours facile de fixer un rendez-vous en bateau.  Mais c’est plus stimulant pour partir en excursion, découvrir, on a eu des belles parties de rigolades avec Pierre et René qui s’essayaient au créole. Et le plaisir est plus intense quand il est partagé. Léo est carrément resté 3 semaines ce qui nous a permit de découvrir la Dominique ensemble.