En rando à Sao Nicolau

Arrivée à Sao Nicolau après une traversée de 22 heures avec  petit vent portant et 2/3 de moteur.

Pour les navigateurs :

Le port de Tarafal est au sud ouest, petit, on ne peut pas y rentrer et on mouille au nord est de la jetée dans un fond de sable noir de bonne tenue  de 8 à 12 m. Le débarquement en annexe se fait sur la plage à l’ intérieur du port, sans vague pour l’arrivée et avec le comité local de 5 à 10 jeunes qui courent à votre rencontre. N hésitez à leur confier la garde de votre annexe pour une somme modique, c’est un moyen pour se faire des petits sous mais  ils préféreraient des vieux masques palmes ou tuba si vous en avez à leur donner ou du matériel de pêche. Même des vielles voiles car ici ils font des voiles dans des sacs de riz alors ça dure pas très longtemps.

Le mouillage est légèrement rouleur car ouvert au NW et il y a un peu de brise thermique du large dans la journée puis ça retourne au NE le soir. Et comme son nom l’indique il peut même il y avoir des rafales qui descendent la montagne ….

.On a expérimenté jusqu’ à force 7 , le fond est de bonne tenue, ancre kobra plastimo 16 k et 40 m de chaine.

Pour les randonneurs c’est le top car c’est vert. Autant Sal c’était désertique, Sao Nicolau c’est vert. Alors parfois un petit duvet vert qui recouvre les pentes mais sur les flancs exposés aux nord et dans les vallées ça peut être luxuriant. Nous avons aujourd’hui fait notre première randonnée en montant en haut du Monte Gordo le point culminant de l’île : 1300m. Petite rando de 4h, le matin à la fraiche ! On a bien senti que ça montait, on a vu des jolies fleurs, des cultures en terrasse, le dragonnier arbre endémique millénaire appelé ainsi car sa sève est rouge comme le sang du dragon. Et d’autres essences aussi . Avec une carte, un guide et l’aide des habitants c’est assez facile de trouver le chemin. Par contre je comprends qu’en période de pluie il est déconseillé de partir seul car les chemins sont tellement pentus qu’ils peuvent être glissants. On a d’ailleurs vus des éboulements en plusieurs endroits. Notamment lors de notre deuxième rando en descendant vers Ribiera Brava. C’est assez impressionnant de constater que les sentiers sont pavés y compris dans des endroits assez improbables et pentus ; ça devient moins charmant quand on sait que tout ce travail a été réalisé par des esclaves au 19ème siècle. Aujourd’hui encore sur l’île de Sal, les gens continuent de tailler des pavés dans des blocs de pierre. Il faut en tailler 100 pour gagner 5 euros !

A Ribiera Brava (la rivière sauvage) il y a un petit marché où on peut faire le plein de légumes et de fruits : patate douce, manioc, banane verte et jaune, igname, coco, papaye… et des rhums locaux. On peut aussi y manger pour quelques escudos ! Ici comme ailleurs le marché c’est le lieu de rencontre. Les écoliers s’y retrouvent à l’heure du déjeuner, les hommes y jouent à l’awalé, et les femmes vendent, achètent et portent sur leur tête des paniers remplis de  denrées qu’elles vont vendre dans les petits quartiers.

Au port les bateaux arrivent et ne restent pas forcement longtemps , ils continuent vers Mindelo et sa marina qui attend une soixantaine de voiliers de la course rallye de l’ ARC. On ira donc plus tard et au mouillage quand ils seront repartis , dans une semaine. En attendant on va tester un mouillage sur une ile déserte Santa Luzia ,réserve naturelle Cap Verdienne.

AU SECOURS 

JE VIENS D APPRENDRE QUE C EST TRUMP DONALD QUI VIENT DE DEVENIR PRESIDENT DES ETATS UNIS

JE NE PEUX PAS CROIRE QU IL Y AIT DES MILLIONS DE GENS QUI ONT VOTE POUR CE CRETIN MILLIARDAIRE MEPRISANT RACISTE ET DANGEREUX.

AU SECOURS .

COUP DE DEPRIME JE VAIS MEDITER DANS CETTE CAGE D ACIER QUELQUE TEMPS SUR LA CONNERIE HUMAINE. A BIENTOT LES AMIS.