Saint Vincent et les Grenadines
Nous faisons notre entrée à Clifton, la ville principale de l'île d'Union, la plus au Sud de St Vincent et les Grenadines.
Nous restons seulement deux heures car nous connaissons bien, puis nous filons vers Mayereau pour mouiller au vent de l'île. J'y étais déjà venu avec Emil, il y a quinze ans. On y est seuls, comme à l'époque, mais le mouillage est rouleur et nous n'y passerons qu'une nuit.
De là, direction les fameuses Tobagos Cays, but de toute croisiere qui se respecte.
Je fais court car j'ai déjà expliqué tout ça l'année dernière. Mouillage face aux alizés, seulement protégés de la houle par la barriere du récif en forme de fer à cheval.
On fait, comme toujours, de belles plongées sur le récif. On voit tout un tas de poissons multicolores, des requins dormeurs, des raies et autour du bateau toujours des tortues.
On va aussi à terre sur ces îles minuscules, avec une végétation assez basse pour aller voir des iguanes.
En plus, le temps est calme et beau. Un vrai régal dont on profitera quatre jours.
L'étape suivante nous emmènera à Canouan. On connait un coin sympa pour plonger, Rameau Bay, mais il y a une énorme barge de sable qui décharge et ça fait du bruit. Donc on poursuit vers l'île de St Vincent sans marquer d'arrêt à Béquia, île où il y a beaucoup trop de bateaux à notre goût.
Depuis notre départ, les alizés sont en panne et contrairement à l'année passée, les navigations sont paisibles, vent d'Est de quinze nœuds en moyenne, on navigue sous génois seul pour les petites traversées d'île en île et tout dessus pour les traversées plus longues.
On retrouve Cumberland Bay avec plaisir. On est trois bateaux au mouillage, donc tranquilles.
Ce mouillage est au débouché d'une vallée très verdoyante. Dès qu'on quitte la plage, on se retrouve dans un univers totalement différent : c'est une végétation tropicale et luxuriante.
Le village est situé à un kilometre et s'étire tout le long de la rivière. C'est très pauvre, ici le tourisme n'a pas encore emmené ses dollars. On prend un rhum coca à l'épicerie du village qui fait bar. Ça nous paraît plus fort que d'habitude comme boisson. Je vérifie sur la bouteille qui traine sur le bar: 84°. Du poison quoi.
On a prévu de rester là trois jours avant de rallier la Martinique, mais la méteo en a décidé autrement. Les jours suivants, les vents vont venir du Nord, c'est à dire presque de face pour nous et en plus seront très faibles donc on risque de faire beaucoup de moteur.
Décision est prise de partir le lendemain 13/12 pour faire les 75 miles qui nous séparent de la Martinique sans faire d'arrêt à Sainte Lucie.
Vent parfait jusqu'à cette dernière, un troupeau de dauphins nous accueille sous la côte sud, puis moteur sous le vent de l'île, puis encore quatre heures de voile au près pour atteindre Sainte Anne en Martinique. Arrivée de nuit à 20 heures.
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Anonyme (no verificado)
18 Diciembre 2011 - 12:00am
Tu me fais regretter de ne m