An2011 Semaine 45 De Galaxidhi à Poros

An2011 Semaine 45 De Galaxidhi à Poros

Posté par : Jacques
13 Noviembre 2011 à 09h
Última actualización 19 Noviembre 2014 à 17h
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Dimanche 06 Novembre 2011 : Visite de Galaxidhi et des environs, le centre d’information touristique étant ouvert nous en avons profité pour demander (outre les renseignements habituels, super marché, etc) où s'arrêtent les cars pour Nafpaktos (les Revamiti nous avais recommandé cette escale, d'autre nous l'avait déconseillé vu l’étroitesse du port, et je crois que j'avais une grosse envie de quitter ce coin venteux de Patras)

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Arrivée sur Galaxidhi

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Galaxidhi, Christa essaye de récupérer une vieille ancre pour faire un mouillage de fortune pour notre bateau

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Hoé du port, nous arrivons

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Galaxidhi

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Galaxidhi, Marmotte est à la meilleure place (merci encore Eric et Monique pour les tuyaux)

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Galaxidhi, l'au revoir aux marins

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Galaxidhi

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Galaxidhi

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Galaxidhi, habitat troglodyte

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Cactus

Donc sur la place je trouve une affiche avec des noms de ville en Grec dont Nafpaktos, il y a un départ à 10H30.

 

Lundi 07 :

Vers 10H15 nous nous pointons sur la place, un type sors du bistrot (c'est son bureau) et nous dit en anglais que c'est lui qui fais les tickets, OK, donc je lui dis que nous voulons prendre le bus de 10H30 pour Nafpaktos en lui montrant l'affiche et là il se marre : ce sont les horaires de gymnastique !!!, que le prochain car est à 11H30 et qu'il y a une heure de parcours. Là j'abandonne car il ne nous restera guère de temps sur place pour la visite, la nuit tombe maintenant à 18H00 heure locale. Comment voulez-vous que les Grecs s'en sortent, l'arrêt de bus n'est pas repéré, les horaires et tarifs même pas affichés (heureusement ce n'est pas le cas des grandes villes). Ceci dit les Grecs sont sympa et le pays nous plaît bien.

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Photo REVAMITI en escale à Nafpaktos : c'est possible avec tirant d'eau de 2,35m mais le nombre de place est limité à...2 ou 3 en se serrant les fesses. (pas d'eau sur le quai en face)

 

Dans l'après midi ARGO 4 et PILGRIM (2 voiliers Français) sont arrivés et Pathy a organisé une soirée crêpes sur ARGO

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De gauche à droite : Louping (le chien) Alain, Sophie, Jacques, Yves et Pathy (Christa prend la photo)

 Mardi 8 : GALAXIDI → CORINTHE

Nous décidons de partir seuls, car on a fait le tour de Galaxidi et que le vent annoncé de 3 à 4 Bft de NE nous convient super bien pour aller à Corinthe. En fait le matin moteur, car déventés par la montagne, puis sous voile pendant 2 heures jusqu'au milieu de la baignoire puis le bazar : pétole, Sud 2 Bft, pétole, Est 2 Bft, pétole et enfin le NE annoncé 4 Bft (là on a bien tracé) pour finir au moteur sur un lac jusqu'au port de plaisance. Visite de la ville avant la tombée de la nuit, la ville moderne n'est pas folichonne. Pendant le dîner nous avons l'impression que la quille frotte sur quelque chose, effectivement le niveau d'eau a baissé de 30cm, nous déplaçons avec difficulté le boat le long du quai en béton, rien a faire, ça frotte toujours car les fonds ne sont pas sains, nous allons nous mettre à couple d'un Evasion 1000 qui est en bout de panne, 3,40m sous la coque c'est nettement mieux.

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Port de plaisance de Corinthe, Pégase sous la Lune

 

Mercredi 9 : CORINTHE → AIGINA

 A l’entrée du canal nous avons poireauté 45 minutes pour nous faire passer derrière un bateau de ravitaillement de la marine Grec, les autorités du canal nous ont demandé de suivre ce « grey boat » à 4 nœuds (en fait on était à 7 nœuds surface car il y a un courant contraire d’au moins 1ou 2 nœuds) il a fallu pousser la machine mais il paraît que cela fait du bien !!! Grosso modo ça dure une petite demi-heure ; Pour le passage (paiement dans le bâtiment à droite près du môle), j’ai été allégé de 163€. Faites l’appoint sinon ils gardent la différence (pas de monnaie paraît-il).

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Entrée Ouest du canal de Corinthe, Marmotte "wait outside"

 

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Canal de Corinthe, following the grey boat

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Canal de Corinthe

 

Arrivée dans l'après midi à Aigina : plus joli que Corinthe, mais nous sommes cul à quai devant les tavernes et la route : c’est très bruyant.

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Aigina, un carosse et son cheval super décorés

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Aigina, Chapelle Agios Nicolaos

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Aigina, port de pêche

Pour la première fois depuis quatre ans, Christa et moi nous nous sommes disputés, alors on a coupé le bateau en deux, chacun sa part :

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La part de Jacques

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la part à Christa

Nous attendions ARGO, en fait ils nous avaient devancés et mis leur bateau au sec sur la plage où il y a un petit chantier :

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Aigina, ARGO au sec

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Aigina, chantier sur la plage

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Super beau

 

Jeudi 10 : 

Matin : 2 ème  visite de la ville :

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Aigina, le sanctuaire d'Apollon

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Donjon dans la ville

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Aigina, l'Eglise sur le port

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Aigina, le marché flottant

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La marmotte à Aigina

 

Après-midi : AIGINA → POROS

Ah, enfin du vent, et du bon, 2/3 Bfts sur mer plate, nous avons navigué entre le près serré et le bon plein, 6 à 7 nœuds pour terminer en tirant des bords dans la baie de Poros, un régal. Nous nous sommes amarrés « alonside » au Nord de la ville sur un ponton flottant en béton.

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Le phare de Poros côté Nord

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L'arrivée à Poros

 

Vendredi 11 : Visite de Poros : pas de touriste en ce moment, sauf nous !!! mais pour les photos ce sera pour la prochaine fois.

PS : nous sommes à Poros pour un bon moment car un gros coup de baston est attendu à partir de demain jusqu'à Mardi/Mercredi mais nous sommes en sécurité dans cette baie quasi fermée.

De grosses bises à toutes et à tous

Jacques et Christa

 

BIEN RECU VOS DERNIERES NOUVELLES TU ME MANQUES CHRISTA JE PENSES SOUVENT A VOUS GROS BISOUS CLAUDIE

j'ai fait une première visite sur votre "journal de voyage" Bravo pour cette expédition qui fait rêver je reviendrai pour regarder tout cela de plus près et suivre les prochaines étapes Φιλικά = amicalement

vous êtes passés par MissOlonghi -et non MissAlonghi- qui honore la mémoire du lord Byron héros philhellène comme le fut Victor Hugo qui écrivait ceci: La première voix " Où suis-je...? mon brûlot ! à la voile ! à la rame ! Frères, Missolonghi fumante nous réclame, Les Turcs ont investi ses remparts généreux. Renvoyons leurs vaisseaux à leurs villes lointaines, Et que ma torche, ô capitaines ! Soit un phare pour vous, soit un foudre pour eux ! " Partons ! Adieu Corinthe et son haut promontoire, Mers dont chaque rocher porte un nom de victoire, Écueils de l'Archipel sur tous les flots semés, Belles îles, des cieux et du printemps chéries, Qui le jour paraissez des corbeilles fleuries, La nuit, des vases parfumés ! " Adieu, fière patrie, Hydra, Sparte nouvelle ! Ta jeune liberté par des chants se révèle ; Des mâts voilent tes murs, ville de matelots ! Adieu ! j'aime ton île où notre espoir se fonde, Tes gazons caressés par l'onde, Tes rocs battus d'éclairs et rongés par les flots ! " Frères, si je reviens, Missolonghi sauvée, Qu'une église nouvelle au Christ soit élevée. Si je meurs, si je tombe en la nuit sans réveil, Si je verse le sang qui me reste à répandre, Dans une terre libre allez porter ma cendre, Et creusez ma tombe au soleil ! " Missolonghi ! - Les Turcs ! - Chassons, ô camarades, Leurs canons de ses forts, leurs flottes de ses rades. Brûlons le capitan sous son triple canon. Allons ! que des brûlots l'ongle ardent se prépare. Sur sa nef, si je m'en empare, C'est en lettres de feu que j'écrirai mon nom. " Victoire ! amis...! - Ô ciel ! de mon esquif agile Une bombe en tombant brise le pont fragile... Il éclate, il tournoie, il s'ouvre aux flots amers ! Ma bouche crie en vain, par les vagues couverte ! Adieu ! je vais trouver mon linceul d'algue verte, Mon lit de sable au fond des mers. " Mais non ! Je me réveille enfin...! Mais quel mystère ? Quel rêve affreux...! mon bras manque à mon cimeterre. Quel est donc près de moi ce sombre épouvantail ? Qu'entends-je au loin...? des churs... sont-ce des voix de femmes ? Des chants murmurés par des âmes ? Ces concerts...! suis-je au ciel ? - Du sang... c'est le sérail ! IV La deuxième voix " Oui, Canaris, tu vois le sérail et ma tête Arrachée au cercueil pour orner cette fête. Les Turcs m'ont poursuivi sous mon tombeau glacé. Vois ! ces os desséchés sont leur dépouille opime : Voilà de Botzaris ce qu'au sultan sublime Le ver du sépulcre a laissé ! " Écoute : Je dormais dans le fond de ma tombe, Quand un cri m'éveilla : Missolonghi succombe ! Je me lève à demi dans la nuit du trépas ; J'entends des canons sourds les tonnantes volées, Les clameurs aux clameurs mêlées, Les chocs fréquents du fer, le bruit pressé des pas. " J'entends, dans le combat qui remplissait la ville, Des voix crier : " Défends d'une horde servile, Ombre de Botzaris, tes Grecs infortunés ! " Et moi, pour m'échapper, luttant dans les ténèbres, J'achevais de briser sur les marbres funèbres Tous mes ossements décharnés. " Soudain, comme un volcan, le sol s'embrase et gronde... - Tout se tait ; - et mon il ouvert pour l'autre monde Voit ce que nul vivant n'eût pu voir de ses yeux. De la terre, des flots, du sein profond des flammes, S'échappaient des tourbillons d'âmes Qui tombaient dans l'abîme ou s'envolaient aux cieux ! " Les Musulmans vainqueurs dans ma tombe fouillèrent ; Ils mêlèrent ma tête aux vôtres qu'ils souillèrent. Dans le sac du Tartare on les jeta sans choix. Mon corps décapité tressaillit d'allégresse ; Il me semblait, ami, pour la Croix et la Grèce Mourir une seconde fois. " Sur la terre aujourd'hui notre destin s'achève. Stamboul, pour contempler cette moisson du glaive, Vile esclave, s'émeut du Fanar aux Sept-Tours ; Et nos têtes, qu'on livre aux publiques risées, Sur l'impur sérail exposées, Repaissent le sultan, convive des vautours ! " Voilà tous nos héros ! Costas le palicare ; Christo, du mont Olympe ; Hellas, des mers d'Icare ; Kitzos, qu'aimait Byron, le poète immortel ; Et cet enfant des monts, notre ami, notre émule, Mayer, qui rapportait aux fils de Thrasybule La flèche de Guillaume Tell ! " Mais ces morts inconnus, qui dans nos rangs stoïques Confondent leurs fronts vils à des fronts héroïques, Ce sont des fils maudits d'Eblis et de Satan, Des Turcs, obscur troupeau, foule au sabre asservie, Esclaves dont on prend la vie, Quand il manque une tête au compte du sultan ! " Semblable au Minotaure inventé par nos pères, Un homme est seul vivant dans ces hideux repaires, Qui montrent nos lambeaux aux peuples à genoux ; Car les autres témoins de ces fêtes fétides, Ses eunuques impurs, ses muets homicides, Ami, sont aussi morts que nous. " Quels sont ces cris...? - C'est l'heure où ses plaisirs infâmes Ont réclamé nos surs, nos filles et nos femmes. Ces fleurs vont se flétrir à son souffle inhumain. Le tigre impérial, rugissant dans sa joie, Tour à tour compte chaque proie, Nos vierges cette nuit, et nos têtes demain ! " un sacré bon dieu de poète papy Hugo autre "chose" que les rigolos du MOPOPOPO!

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