JUIN EN ITALIE DU SUD ET SES ILES – SUR LES PAS DES PREMIERS ROMAINS ...

 

RAPPEL / L'équipage d'AUDILIEN III a une boîte mail opérationnelle qu'il consulte régulièrement «audilien3@gmail.com » alors n'hésitez pas à y laisser des messages et des commentaires...

     Quand vous avez la chance de croiser un étal de fruits et légumes en Italie, ne vous en privez pas, que de saison et entre 1 euro et 1,50 le kilo, des citrons et des oranges en production locale, une petite folie pour des cerises à ...2 euros !!.

 

 Nous continuons vers Ischia, une des îles Phlégréennes du Golfe de Naples en espérant pouvoir accoster et laisser notre bateau en sécurité pour visiter Naples... Nous sommes en fait tombés dans un traquenard à touristes fortunés, des hôtels remplis d'allemands en quête de soleil et de dépenses dans les magasins aux marques luxueuses !

Philosophes et promettant de ne pas se faire avoir deux fois dans ce genre d'escales, nous profitons néanmoins du spectacle que nous offre la vie nocturne des quais de Porto d'Ischia...entre les remous des aéroglisseurs et les énormes ancres déversées par les ferries !!

Nous remettons notre visite de Naples et de Pompéi à plus tard...

 

 

En rase-cailloux le long de l'île de Procida nous admirons les maisons colorées et les châteaux en haut des falaises, la baie de Naples est très large et nous n'apercevons que les silhouettes des grands immeubles de la capitale du Mezzogiorno.

Impressionnant le volcan qui domine le golfe de Naples, le Vésuve qui est si craint et si présent dans le paysage napolitain...

Parole de Biomousse: Nous ne ferons pas de généralités sur la gestion des déchets dans la banlieue de Naples mais l'approche par la mer de ce golfe « pas très clair «  nous a attristés vu le nombre impressionnant de déchets plastiques en tous genres et de boîtes en polystyrène, notre escale à Torre del Gréco nous a consternés... chacun sait ce qu'il en est de la question des déchets à Naples et du trafic des ordures revendus à prix d'or dans les pays ayant de gros besoins pour leurs incinérateurs,

le tout par la mafia, alors le tri des déchets !... nous repartons avec tous nos déchets en ne pouvant même pas éviter les sacs et emballages plastiques très présents en grande surface !!!

Bien que sympathique le gestionnaire du ponton ne pourra pas nous retenir plus d'une nuit, les prix des nuitées sont exorbitantes le long des côtes italiennes, dommage car le panorama des paysages amalfitains jusqu'à la baie de Salerne sont magnifiques...

 

L'ile de Capri qui de loin est un caillou sans grand attrait ne recevra pas non plus notre visite... les lieux fréquentés par les people et les hors-bords arrivant à toute allure de Naples... sans grand effet sur nous !

Capt Pat n'a pas entendu comme Ulysse dans l'Odyssée l'appel des sirènes au large des îles Galli ! Que Denis soit rassuré, leurs chants  n'ont pas eu l'effet escompté sur le skipper … puisqu'il ne les a pas entendus !

Pas de mouillage envisageable en ces baies accueillantes, vent Sud Ouest jusqu'à 20 noeuds et forte houle, nous nous faufilons dans un des ports de Salerne pour la nuit gentiment accueillis et gratuitement sur un ponton privé par Edouardo...

Nous nous réveillons frais et dispo après une nuit reposante à quai, direction Acciaroli mais les vents en décideront autrement, difficile de passer à une autre baie avec un vent force 7 et une houle qui traverse pour s'infiltrer sur le pont...

 

 

 

 

 

  Agripoli, du nom ancien et grec Acropolis, nous accueille avec son village médiéval le surplombant...

 

 

 

 

 

 

 

Ambiance fin de week-end en famille, balade dans la vieille ville et tour du port, le ponton qui nous accueille est plus animé qu'en début d'aprés-midi, l'ormeggiatori gère par concession le ponton et prend en charge les paiements des visiteurs... Nous sommes les seuls de passage, les bateaux des résidents sont principalement des bateaux à moteur, les italiens aiment beaucoup « foncer » vers les îles et aller sur les bords de plage... Presque tous les ports de la côte sont organisés ainsi, on se demandait avec Capt Pat pourquoi il n'y avait pas beaucoup d'étrangers... les prix sont prohibitifs et la fourchette de nos factures par nuit au ponton oscille entre 90 euros ( Ischia) et 45 euros ( Roma)... Vive le mouillage !!

Camerota nous accueille au mouillage en bord de plage, la journée de navigation avec un bon vent d'Ouest force 5 nous a permis de nous régaler des paysages verdoyants et préservés de cette belle région qu'est la Campanie. L'Italie du Sud est magnifique vue de la mer, les montagnes bordant les plaines descendant vers l'eau turquoise, un rappel des côtes corses...Nous retrouvons la belle couleur de la mer que nous n'avions pas revue depuis la baie de Naples !! Un poisson lune, des espadons, un poisson volant, une énumération à la Prévert qui nous ravit car elle est signe d'eau de meilleure qualité...

Une bonne adresse à retenir ce mouillage de Cétraro, à l'abri derrière la digue et en bord de plage... pas grand monde sur les chaises longues en Calabre à cette date...

 

 

 

 

 

 

         Et même sur l'eau !! Nous nous sentons un peu seuls sur l'eau, pas une voile à l'horizon ! En début de soirée nous retrouvons l'équipage alsacien quitté dans les îles près de Naples , ils foncent vers les îles Eoliennes...

 

 

 

 

 

 

 

Il ne fait pas toujours beau en Italie !!

Arrivée plus tôt que prévu la perturbation nous malmène à quelques miles de notre dernière escale avant la Sicile, presque 40 noeuds de vent, à sec de toile et trempés nous attendons que les dieux se calment... nous sommes à proximité des iles du dieu Eole ! N'oublions pas les vicissitudes du légendaires Ulysse et de son équipage... Il ne faudrait pas que notre voyage prenne l'allure d'une odyssée...

Arrivés à bon port à Vibo Valentia ! Cette marina grandeur nature et familiale nous semble pour la première fois en terres italiennes un lieu propice pour y séjourner quelques jours, Capt Pat doit faire quelques travaux d'entretien et l'intérieur du bateau attend un bon coup d'aspirateur...

la seule marina qui élève des canards et des oies !!

Cette escale nous aura permis de remettre à niveaux les soutes du bateau et de lui faire un petit brin de toilette … C'est uniquement la deuxième fois que nous nous sentons suffisamment bien dans un port en Italie du Sud pour envisager d'y séjourner plus d'une nuit... Nous nous demandions ce qui causait cette désertion de la part des étrangers alors que les côtes sont belles... Nous avons compris après ces deux semaines de navigation ! Les prix d'abord, rien à voir avec ceux pratiqués en Atlantique et sur les côtes de Provence et Corse, et le mode de gestion concédé à des privés sans concurrence et sans justification de services en retour...

 

A bientôt,

L'équipage d'AUDILIEN III

Florence et Patrick