Les Canaries

Posté par : Bruno
07 October 2019 à 00h
Last updated 07 October 2019 à 11h
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Bonjour à tous,

Notre équipage est maintenant composé d'Yves et Bruno et de Camille, fille de Yves et Véronique.
Depuis Madère, nous avons voyagé d'iles en iles.

Porto Santo avec sa grande plage de sable blanc magnifique et bien retirée des chemins touristiques, puis vers les Canaries.

Deux jours de mer assez tranquilles mais avec une panne de pilote la dernière nuit.  Arrêt à l'ile de Graciosa, au nord de Lanzarote ; payasage digne de Mars, petit bourg dans son jus. Puis arrêt à Arrecife, capitale de Lanzarote pour réparer le pilote; nous y parvenons après deux jours de supputations, de démontages et d'échanges avec le SAV en France ; la ville ne présente pas d'intérêt particulier ; la marina, encore moins. Nous poursuivons vers Playa Blanca qui nous a été recommandé. Là nous mouillons en face d'une station très très touristique. Cette étape nous permet de plonger en face de la plage de Papagayo (superbe), de visiter l'ile en voiture (les vignes de Geria dont les ceps sont enterrés dans la poussière de volcan, la visite guidée du parc des volcans), d'apprécier les bains de mer et bières locales.

Nous poursuivons aprè trois jours d'arrêt vers Fuerte Ventura. L'étape de Gran Tarajal ne nous laissera pas un souvenir inoubliable.  Nous nous dirigeons ensuite vers la Gomera qui présente plusieurs qualités : peu touristique, réserve de la biosphère et étape de nombreux tourdemondistes. Nous faisons étape dans un premier temps à la Grande Canarie, à Puerto Mogan. Petit port enchassé dans de très haute falaises, un petit bijou. L'endroit est très léché et très vivant, , mais le port est très touristique. Dernière étape pourle billet d' aujourd'hui : Grande Canarie - la Gomera, 75 miles ; une paille ! Eh bien nous rencontronsuccesivement et sans transition :   2 heures de calme, un vent de 35 noeuds au portant et une houle bien formée et courte qui nous secoue un peu, puis sous le vent de Tenerife, à nouveau un calme absolu, et 2 miles après un fort vent de plus de 30 noeuds ; au près cette fois. Sportif, pour le moins. Nous nous en tirons avec quelques petits dégats et une arrivée au moteur. Depuis, nous jouissons de notre escale à San Sebastian de la Gomera, à l'endroit même où Christpohe Colomb est venu se ravitailer avant de traverser l'Atlantique.

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