Brésil 04 - Salvador de Bahia -
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Bonjour,
Quelques nouvelles du Brésil où nous nous sentons vraiment bien.
Tout d'abord, nous avons un voisin : un charmant colibri qui a fait son nid sous les panneaux solaires du bateau voisin.
Un "beija flor" (embrasse fleurs) en brésilien.
Nous profitons aussi des immenses plages voisines. Mais l'eau est presque trop chaude !
Une belle brésilienne ?
Pour ceux qui s'inquiétaient : le capitaine s'est remplumé avec la cuisine brésilienne.
Les bistrots sur la plage vous servent à des prix défiant toute concurrence des plas très copieux, un conseil : prenez un plat pour deux. Ici çà ne surprend personne.
Comme convenu, nous avons loué une voiture pour une expédition aller-retour Salvador de Bahia.
Mercredi 23 janvier de bon matin nous décollons. Le principe est de descendre en deux jours à Salvador et de remonter en 5 ou 6 jours en musardant.
La première étape est longue (650 km).La route que nous croyons 2X2 voies jusqu'à Salvador se transformera en route 2X1 voie après Récife. Le doublement est en cours et le chantier s'étale sur des centaines de kilomètres. Notre moyenne en pâtira. Mais le voyage sera instructif et les paysages intéressants.
Les Brésiliens conduisent comme des fous. 2 roues, camions, bus et voitures foncent toujours pied au plancher sans respecter aucune signalisation. Impressonnant !
De charmants villages émaillent la route.
Nous apercevons rapidement Récife et ses "favelas".
La canne à sucre semble être l'activité agricole principale
De nombreux camions croulent sous leurs chargements.
Un autre village très rural. C'est vraiment la campagne !
Parfois l'élevage domine et des troupeaux de zébus paissent paisiblement dans un paysage bucolique.
Une petite étape à midi le long du Rio San francisco : Propria.
Ce fleuve doit être sympa à découvrir en voilier : avis aux amateurs.
Le soir nous arrivons tardivement à Aracaju, capitale de l'état du Sergipe. Ville moderne sans grand intérêt, son front de mer, très animé, foisonne de restaurants qui servent la spécialité de la ville : le crabe grillé.
Colette se régale ! Moi je trouve qu'il y a trop de travail pour le peu de chair. On n'est pas au bagne !
Une petite nuit dans une poussada locale et on repart !
Après Aracaju à partir d'Estencia la route devient tranquille, sans beaucoup de circulation (aucun camion) et au beau milieu de la campagne. C'est très agréable ...
Les Fazendas (les ranchs locaux) s'enchaînent.
De surprenantes plantations de cocotiers en plein milieu des terres : les brésiliens adorent les cocos !
C'est toujours aussi rural.
Les rios sont nombreux.
Avec souvent des villages : l'eau c'est la vie.
Un superbe haras.
Environ 150 km avant Salvador nous découvrons la route de la "linha verde". C'est une zône protégée tout le long de la côte jusqu'à Salvador de Bahia.
Un "roadtrip" en pleine nature. Nous l'explorerons au retour.
Avec difficultés nous réussisons à trouver et à atteindre en voiture une superbe "pousada" (hôtel) en plein centre de Salvador ( la pousada Mangueira ) à deux pas du centre historique : le Pelourinho.
Une vue de la porte de la chambre.
Une autre vue avec la piscine de la pousada.
Une partie de ce centre, classé patrimoine de l'humanité par l'Unesco, a été rénové. C'est un haut lieu touristique.
Superbe !
On dit que Salvador a 365 églises !
L'église Saint François que l'on visitera plus tard.
Nous dégustons des vrais sorbets (enfin!) chez un glacier français installé depuis plus de vingt ici et discuterons longtemps avec lui.
Le défilé d'une école de percussion locale. Très très bruyants !
La "baie de tous les saints" avec l'île d'Itaparica au fond que nous découvrirons peut-être un jour en bateau.
Les marinas au niveau du quartier "Commercio" de la ville basse. On voit à gauche l'élévateur Lacerda qui relie la ville basse à la ville haute.
Nous chercherons un revendeur des peintures "International" dans les shipchandlers locaux : ils nous enverront vers un concessionnaire que nous visiterons le lendemain.
Le crack fait des ravages dans le pays et est le premier vecteur de criminalité. On lit ici "ne tombez pas dans le piège".
Tout se vend : même ce genre de "maison".
Des arches d'un pont public transformées en maisons : curieux !
Beaucoup de boutiques pour "toutous".
Le quartier est très animé.
Bien entendu une démonstration de "capoeira" (danse et art martial brésilien).
Pas de blessés !
Après une bonne douche, le soir, un petit restaurant pour apprécier la spécialité locale : la "moqueca" de crevettes. Délicieux ! Musique d'ambiance garantie.
Le soir les bâtiments ont un autre aspect.
Le lendemain après une bonne nuit nous retournons pour une dernière visite au Pelurinho.
Cette église était réservée aux exclaves noirs à qui ont interdisait bien entendu les autres.
Encore une autre église avec une curieuse façade !
Nous visitons comme prévu l'église Saint François un chef d'oeuvre de l'art baroque.
Les fameux "azulejos" : faïences bleues typiques de l'art portuguais. Ils sont très nombreux dans cette église.
Le cloître et ses "azulejos" (en haut, en bas et au milieu).
On dit qu'il a fallu 850 kg d'or pour décorer cette église !
En rentrant on est sidéré par cette profusion de dorures. Il y en a de partout !
La photo ne rend pas cette impression.
L'autel.
Plus rococo que ça, tu meurs ! Comptez le nombre d'angelots au mètre carré !
Après avoir fait un détour par le distributeur des peintures "International" et trouvé mon bonheur pour le bateau (les brésiliens sont toujours aussi serviables), nous partons pour Praia do Forte, le Saint Tropez de Salvador.
Nous apercevons d'abord la lagune d'eau douce qui borde la ville d'un côté (la plage de l'autre).
Colette essaye le hamac de la pousada.
La ville est piétonne et est essentiellement touristique : boutiques et restaurants sur des centaines de mètres.
Colette, bien sûr veut ruiner le ménage pour ses petites filles.
La plage et Colette avec la casquette offerte par le distributeur de peintures.
Cocotiers à volonté.
Nous visitons aussi le projet Tamar : fondation pour la sauvegarde des tortues de mer qui recueillent des tortues blessées .
Celle-là est énorme !
Il y a de nombreuses espèces.
Les petits !
Sur la plage des oeufs ont été enfouis dans l'attente des naissances et de leurs départs en mer. La fondation a déjà relâché 15 millions de petits.
Colette caresse des raies qui semblent beaucoup apprécier.
A la pousada on retrouve les charmants petits ouistitis qui hantent souvent les fils électriques des villes du Brésil.
Demain la suite de notre périple.
Et donc à bientôt en fonction des connexions internet ...
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Anonyme (not verified)
26 January 2013 - 12:00am
Merci, vous me faites rêver
Anonyme (not verified)
27 January 2013 - 12:00am
Vous êtes beaux ! Maman, les
Anonyme (not verified)
27 January 2013 - 12:00am
C'est un plaisir de vous lire
Anonyme (not verified)
29 January 2013 - 12:00am
en peu de rêve ensoleillé
Anonyme (not verified)
10 February 2013 - 12:00am
Coucou,