Brésil 09 - l'Amazonie, la suite -
Bonjour,
je reprends donc la suite de nos aventures amazoniennes.
Après avoir constaté que la liaison par bateau rapide Santarem Manaus n'existe plus depuis deux ans (contrairement aux affirmations de certains guides), nous repartons en bateau hamac.
Celui-ci semble un peu plus reluisant que le précédent et il a meilleure réputation. Départ prévu lundi 12 heures et arrivée mercredi 5 heures du matin.
Colette commence à être fatiguée par une toux persistante mais courageuse elle suit le mouvement.
Et nous voilà partis de Santarem.
Les hamacs sont un peu plus organisés que sur le précédent bateau.
Paradoxalement les rives semblent moins sauvages et plus habitées.
Mais la jungle n'est jamais loin.
Nous reverrons brièvement plusieurs fois le curieux dauphin rose d'Amazonie.
Les crues charrient souvent des îles flottantes ou des troncs d'arbre.
Colette tousse beaucoup et semble avoir de la fièvre. Une bronchite infectieuse ?
Je suis assez inquiet car elle ne mange plus et n'arrête pas de dormir.
Heureusement notre cabine est très confortable (elle ne la quitterra pas beaucoup).
De nouveau de nombreux ranchs de zébus (faziendas).
De nombreux rios alimentent toujours l'Amazone.
Les paysages sont champêtres.
Les dauphins gris jouent souvent au loin.
Colette n'est pas fraîche et essaye de manger un peu.
La pleine lune est très romantique mais je n'ai plus de femme !
On essaye la thérapie locale : lait d'Amapa.
Le climat est très humide et les grains se succèdent. Il fait assez frais cela n'arrange pas la santé de Colette.
Quelques escales la nuit.
Au bar une animation en continue.
A l'escale une embacle de troncs d'arbre : c'est bien les crues.
De charmantes petites villes.
Des fermes les pieds dans l'eau.
Le spectacle est aussi sur le bateau : les enfants insouciants jouent.
Ou révassent.
D'énormes barges alimentent Manaus en semi-remorques.
Les grains se succèdent.
La cantine est aussi variée que sur le précédent bateau : poulet grillé ou viande de boeuf trop cuite en sauce fadasse accompagnés de riz et spaghetti mal cuits et froids. Pas très appétissant tout ça. De plus la "tourista" nous touchera tous plus ou moins.
Ration unique et promiscuité assurée.
Les rives sont ravinées par les crues et les vagues des bateaux.
La jungle est dense.
Les enfants sont parfois très très jeunes seuls sur des pirogues au milieu des énormes vagues du bateau.
Le fleuve est très chargé en objets flottants.
Je constate souvent que se sont les enfants seuls très jeunes qui recoivent le plus de sacs de vêtement. Cercle vicieux, c'est sans doute pour cela qu'il y en a tant.
Mercredi matin très tôt nous arrivons à Manaus.
Nous nous glissons entre deux bateaux très serrés.
Nous prenons une chambre à l'hôtel du 10 juillet, hôtel un peu sommaire, mais qui a au rez-de-chaussée trois organisateurs de randonnées dans la jungle.
Colette ne va pas mieux ... et tombe même dans les pommes dans le couloir de l'hôtel.
Nous passons la matinée à l'hôpital public. C'est l'horreur : consultation expresse sans auscultation, salle de soins commune surchargée, hygiène douteuse ... OK le public c'est gratuit mais ...
Devant l'incompétence des infirmiers je rejoins Colette au moment où elle tombe dans les pommes à nouveau. Heureusement car personne ne s'en est aperçu. Quand l'infirmier se précipite, ce n'est pas pour l'aider mais lui mettre une perfusion (au moins elle ne sent rien) et lui injecter trois doses de ?
Colette dans la salle d'attente.
Une petite photo du célèbre théâtre Amazonas.
Et une journée de plus au lit pour Colette.
Colette retrouvera un peu de forces le lendemain pour visiter le fameux théatre.
Ce théatre inauguré en 1897 était à l'origine pratiquement en pleine jungle et détonnait dans cette petite ville. Financé par les barons du cahoutchouc (la richesse de Manaus), il fut inauguré par Caruso en personne.
La moisaïque en pavés noir et blanc qui rappellent le mélange des eaux tout proche a été ensuite copiée à Rio de Janeiro puis dans tout le Brésil.
Manaus se targait à la "Belle Epoque" d'être le Paris des tropiques et le théatre a donc été fortement inspiré par le Palais Garnier.
Le plafond rappelle la tour Effel.
Le théatre a été superbement rénové.
Pour cause de coût de transport les colonnes sont en stuc peintes couleur marbre.
Seul souvent et quelquefois avec Colette qui va un peu mieux nous visitons la ville.
Ses églises.
Sa cathédrale.
Très sobre à l'intérieur.
Ses échoppes de fruits très exotiques.
Les rues toujours encombrées de petites boutiques.
Le marché couvert est malheureusement en rénovation (sans doute à l'occasion de la coupe du monde de football de 2014).
Un autre poisson très étrange de l'Amazone avec ses dents de scie sur le côté.
La place du théatre est très animée le soir.
Colette tousse encore tellement qu'elle s'est sans doute froissé un muscle et doit donc se tenir les côtes.
Après avoir demandé l'avis des malades nous confirmons notre commande de 3 jours et deux nuits dans la jungle (01 02 03 mars).
Départ de bon matin vendredi en bateau rapide.
Un petit arrêt au fameux mélange des eaux : un fleuve blanc le Salamoes rencontre un fleuve noir le Rio Negro. Les eaux de températures, de vitesses et d'acidités différentes mettent plusieurs kilomètres a se mélanger.
Le spectacle est surprenant.
Colette sourit courageusement.
Après une heure de bateau : arrivée dans un petit village.
Très pittoresque.
Pour monter dans un minibus : une heure de route puis de piste.
Un petit arrêt pour voir les nénuphars géants dans leur milieu naturel.
Nous apercevons notre premier caïman dans un trou d'eau. Celui-là fait deux à trois mètres.
La pluie est toujours présente pendant notre séjour. La piste est tout juste praticable et le minibus manque plusieurs fois de s'embourber.
Puis départ en piroque à moteur pour à nouveau une heure de trajet.
Colette retrouve un peu le sourire.
Les paysages sont superbes.
Nous avançons dans un vrai labyrinthe.
Les eaux sont assez hautes et de grandes parties de la forêt sont immergées.
Beaucoup d'oiseaux.
Il pleut très très souvent.
Nous arrivons vers 13 heures au lodge qui se situe dans un immense lac.
Construit sur des troncs d'arbre, il est flottant.
Les chambres avec leur hamac extérieur et plus loin la salle de restauration.
Colette est accueillit par un paresseux trempé recueilli récemment.
L'après-midi : balade en bateau tout autour du lac.
De nombreux oiseaux : nous verrons même mais de loin des aras et des toucans.
Le moral revient.
Les paysages sont enchanteurs.
L'eau est un vrai miroir.
Par chance, j'aperçois un petit caïman. C'est très rare le jour.
On se croirait dans un film de Fantasy.
Notre guide Elmo nous invite à pêcher le piranha. Il n'est dangereux qu'en saison sèche quand il se concentre dans les derniers points d'eau.
Les sites de pêche sont propices à la rêverie.
La chance du débutant : je serai le seul à pêcher le monstre.
Au retour nous rencontrons un pêcheur local qui, au harpon a réussi à attraper le poisson géant d'Amazonie le pirarucu. Il atteint deux à trois mètres de long. Nous en mangerons tout le séjour (c'est délicieux).
Colette est encore très faible. La pluie permanente ou presque ne l'aide pas à guérir.
Après le dîner nous chassons le caïman.
Notre guide sait parfaitement imiter son cri.
Les gros lui répondent parfois au loin. Heureusement car certains font parfois 7 mètres.
Nous en capturerons un petit.
Le lendemain nous visitons une plantation d'hévéa (du nom d'un français).
Un "seringuero" nous montre comment il procède.
Quelques objets qu'il a fabriqués en latex.
On se souviendra que les premiers préservatifs étaient en cette matière.
Sa maison à côté de la plantation.
Des tisserins très différents de ceux d'Afrique.
Colette fatigue.
Nous retournons au lodge pour déjeuner et repartir pour un campement dans la jungle.
Le guide me passe la barre !
Quelquefois nous avançons à la rame. Quelle tranquillité !
De superbes arbres.
Une pause après le déjeuner dans notre hamac avec des dauphins qui jouent parfois devant le lodge.
Et départ en début d'après-midi pour le campement.
Toujours une nature superbe.
Nous parvenons au bout d'une heure au pied d'un petit sentier.
Un superbe campement local nous attend.
L'homme installe le hamac pendant que la femme récupère.
La jungle alentour est très dense.
Avant que la nuit ne tombe, on prépare le feu de camp du soir.
Au menu : poulet grillé et riz.
Un terrier de tatou proche du camp : on l'entendra trottiner dans la nuit.
On met en route le riz.
Colette toujours en pleine forme médite.
Le repas est prêt. Moi j'ai très faim ...
La nuit que de bruits et de sensations.
J'ai même réussi à dormir dans un hamac. Pas très bien mais ça valait le coup.
Le matin très tôt : petit déjeuner sous la pluie battante.
Colette grignote.
Nous repartons pour une promenade dans la jungle avant le retour au lodge pour déjeuner.
Quelle verdure !
La fatigue se fait sentir.
Le reflet de la végétation dans l'eau comme dans un miroir ...
idem.
Même les escargots sont géants. Celui-là est gros comme le poing.
Promenade à la machette dans la jungle.
Je vous avais dit que je vous expliquerai pourquoi les noix du Brésil font des morts chaque année.
Ces noix sont en effet elle-même regroupées dans cette espèce de boule très très lourde qui en tombant peut tuer.
Elmo tresse pour Colette une couronne en feuille de palmier à la manière des indiens.
Une superbe épyphite.
La fatigue devient difficile à supporter : il est temps de rentrer.
Encore une petite démonstration du travail des indiens : la construction des toits.
De curieux petits champignons.
La pluie a repris. Le retour au lodge est très très dur. Ce n'est pas les conditions idéales pour guérir d'une bronchite.
Après le déjeuner nous reprenons en sens inverse le chemin de Manaus : bateau, minibus, bateau.
Nous arriverons trempés.
De la boue partout !
Le bateau rapide.
Le lendemain avant le départ de notre avion pour Fortaleza il pleuvra toute la journée à Manaus et pas qu'un peu.
Pour nous abriter nous assisterons à une messe : un lundi à midi l'église est pleine. Les chants et la musique sont superbes : la ferveur est au rendez-vous. Passionant.
En fin de soirée nous rejoignons l'aéroport.
Où nous décollons pour Fortaleza à deux heures du matin (encore une nuit blanche).
Manaus la nuit !
Nous avions prévu d'effectuer le retour sur Joao de Pessoa en bus. Mais devant l'épuisement général la perspective d'attendre le bus le soir avec une nouvelle nuit blanche ne nous enchante guère.
Nous décidons donc d'affréter un taxi longue distance qui nous prendra à 7 heures 30 et nous déposera devant la marina à 17 l'après-midi.
Nous retrouvons rapidement la chaleur et la sécheresse du Nordeste.
En arrivant, nous constaterons que les oeufs de notre voisin colibri ont éclos. Les deux petits sont déja trop gros pour le nid.
Un peu de repos bien mérité nous permet de récupérer.
Puis travaux sur le bateau et retour en France.
Fatigué par la rédaction de ce blog je m'accorde un peu de répit.
A bientôt.
Alain est actuellement au lit avec une toux persistante ...
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Anonyme (not verified)
8 March 2013 - 12:00am
nous souhaitons un prompt et
Anonyme (not verified)
8 March 2013 - 12:00am
Nous attendions avec
Anonyme (not verified)
11 March 2013 - 12:00am
comment vont les voyageurs? j
Anonyme (not verified)
12 March 2013 - 12:00am
Merci de t'inquiéter pour moi
Anonyme (not verified)
11 March 2013 - 12:00am
Super d'avoir de vos
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12 March 2013 - 12:00am
merci pour ces bonnes
Anonyme (not verified)
25 March 2013 - 12:00am
Eh bien que de nouvelles d'un
Anonyme (not verified)
3 April 2013 - 12:00am
Je relis pour la troisième
Anonyme (not verified)
3 April 2013 - 12:00am
Merci j'en profite pour
Anonyme (not verified)
4 April 2013 - 12:00am
coucou, alors revenus sur la
Anonyme (not verified)
24 October 2013 - 12:00am
C’est la première fois que j