Après un dernier petit contour de Symi, nous faisons de l'Est - Sud-Est en longeant l'Ile de RHODES. Je voudrais dire la "Colossale" Ile de Rhodes. 

80 à 85 Km de long, j'étais sur le point d'être déçu, rien d'exceptionnel à priori.

Claude, encore lui, avait pu prendre rendez-vous et réserver pour nous, une nuit au port (parce qu'ici, c'est ainsi, on ne rentre pas comme ça).

Arrivée en rade de Rhodes

Fort sur le Port

Intérieur

Diamètre 50cm pour la pétanque, c'était des costauds !!

Tu n'as pas ça en Haute-Savoie !

Les Remparts

Nous avons très vite visité la ville récente pour l'utile (Banque, etc…) et surtout la vieille ville. Elle serait même, m'a-t-on dit, la plus vieille ville du monde (à vérifier).

C'est très grand et intégralement entouré de remparts impressionnants. C'est très beau, à se perdre dans les petites rues pavées (des galets sur champ) avec des arcs-boutants un peu partout. Là aussi, des centaines de commerces à touristes, des mosquées, des minarets, des chapelles et des bistrots, des tavernes qu'un toit en Bougainvillés t'invite à rester dessous au frais jusqu'à la nuit.

Pour retrouver le port, c'est simple, tu suis la pente, c'est comme à l'Ile d'Yeu….

Séjour trop court pour nous, mais un concentré de souvenirs aussi beaux qu'enrichissants.

Au choix : Chapelle ou Minaret

Au hasard des rues

Il en reste encore, merci !

La grand'place

On peut aussi sortir par la grande porte !

Une vraie débauche de styles !!

Regrets de quitter ce port si vite

Le lendemain, courte escale à Symi, et nous faisons route sur Tilos. Rien d'extraordinaire, mais un petit port propre, mignon, fleuri, calme et des tavernes à foison le long d'une grande plage.

Le petit port de TILOS

Puis route NW sur NISYROS. C'est une ile plutôt petite et carrée, mais surtout un ancien volcan qui respire encore.

Nous louons donc une petite Italienne, genre "suppositoire à camion", mais sur ces petites routes, c'est plus adapté.

NISYROS

Le port

Le pays de la sieste !

Vingt Km de lacets plus tard, nous voilà au coeur de la Caldera. Il y fait chaud, très chaud même, bien qu'un vent catabatique fait ce qu'il peut pour nous rafraichir. En fait, des tourbillons chargés de poussière et de paillettes de soufre, nous obligent à fermer les yeux et à tenir le chapeau.

Au fond du cratère, un matelas de cendres nous donne l'impression de marcher sur des coussins chauds.

De la vapeur (donc + de 100°) sort un peu partout des trous jaunes garnis de cristaux de soufre, plus loin c'est l'eau qui sort en bouillant et souvent en marchant, on entend l'eau en ébullition sous nos pas.

A tout cela, la gamme de couleurs de tous les minéraux qui font le paysage alentour, nous fera quitter le site à regrets et impressionnés que nous sommes, quand on ne s'appelle pas A. TAZIEF.

La Caldera et son cratère

Dégoulinade de soufre

Le cratère

Descente aux enfers !

On se chauffe les mains !

On ne peut pas voir la vapeur

Une faille soufrée de 20m de haut !

C'est bouillant !

Que va-t-il sortir ?

Nous n'étions pas seuls

Débauche de couleurs

C'est l'ile de KOS qui nous accueille le lendemain. Très longue, elle termine toute proche des côtes turques. L'architecture s'en ressent d'ailleurs, à commencer par le vieux Fort qui domine le Port. Un port bondé de Gulets ou Caïques, de gros bateaux ressemblant à des Goëlettes anciennes, destinées à faire découvrir toutes les criques du coin, aux gens d'ailleurs.

Les Caïques de Kos

La Forteresse

Tu ne rentres pas comme ça !

Pour le Dodécanèse, cela va s'arrêter là pour l'instant. KALIMNOS, l'Ile des pêcheurs d'éponges, était au programme, mais un avis de fort coup de vent, nous fait anticiper notre entrée en Turquie.

Maintenant à nous la Turquie !

Nous sommes donc à DATCA au 1er Juillet, mais ça ….  c'est une autre histoire !

YVON et MIMI