Le lendemain, départ de Claire, Alain et Martine en avion. Très cool l’aérodrome de Staniel Cay ! Nous attendons au bord de la piste l’avion dont l’horaire d’arrivée est aléatoire. Il arrive enfin : 9 places. La responsable de l’embarquement, assise sur sa voiture, ramasse les billets.  Les contrôles se limitent à l’évaluation du poids des passagers (en pounds) afin de mieux répartir les charges. Le pilote range lui-même les bagages dans les ailes, et le nez de l’avion, et installe au mieux les passagers.  Et c’est le départ, avec de grands signes de la main par la fenêtre ouverte. Aux dires rétrospectifs de nos voyageurs, ce fut une belle aventure, riche en paysages à couper le souffle. 

Nous retournons au Yacht Club, et rencontrons Francis, de Paquito, avec qui nous évoquons notre regret d’avoir dû renoncer à revenir cette année au Venezuela en raison de l’insécurité qui y règne à présent. Il navigue depuis 5 ans dans l’Arc Antillais et connaît bien Margarita et le golfe de Paria. Il nous parle longuement de la  marina « Bahia Redonda », à Puerto La Cruz qui serait tout à fait sûre. Info précieuse à conserver au vue de navigations ultérieures. Nous n’avons pas définitivement renoncé aux eaux Vénézuéliennes.

Marie et Bernard