Staniel Cay

Vendredi 30 mars
Dès notre entrée dans la passe de Staniel Cay, nous sommes séduits par la beauté du site. La baie est baignée de lumière, l’eau est transparente, nous sillonnons entre de petits ilots de roche blanche. Au-delà, dans le Bank, la mer étale reflète tous les bleus, de l’émeraude, au turquoise, au marine.
Nous mouillons afin de laisser Martine, Claire et Alain profiter de leur dernier bain. Leurs vacances s’achèvent. Nous allons ensuite nous amarrer au ponton du Yacht Club de Staniel Cay pour faire le plein d’eau et de fuel. L’installation, quoique des plus primaires, (mais assez onéreuse : 2 $ par pied) est assez sympathique. Nous sommes très bien accueillis par Suzana.
Alors que nous achevons notre amarrage, un requin d’une taille très respectable (2m) passe sous le bateau. « Be quiet ! no bad ! There are so many ! »…of course, of course !!!
Claire relève, à juste titre, qu’ils ne sont peut-être pas méchants, mais qu’elle a déjà remarqué plusieurs personnes à qui il manquait un bras (???) Nous décidons cependant de faire confiance aux traditions locales, et nous nous jetons à l’eau. Il faut reconnaître que ces requins qui vont et viennent autour des bateaux, accompagnés de raies de plus d’1m d’envergure ont l’air bien placides, et ne s’excitent que lorsque les pécheurs leurs jettent des restes de poissons. Ce sont des requins « nurses ».
Le lieu est gai, festif, bon enfant. Après les îles désertes, nous nous étonnons de la grande activité qui règne ici : des plaisanciers, des pêcheurs, des plongeurs s’activent sur les pontons, s’interpellent, discutent mer, météo, navigation, pèche. Le bar, très animé, diffuse des airs des années 80.
La grotte de Thunderball, visible en plongeant à marée basse fait la gloire du lieu. C’est ici qu’a été tourné le film avec James Bond, en 1964. Outre ce passé hautement historique, elle révèle des voutes de toute beauté, des fonds de coraux très colorés, et abrite une multitude de poissons multicolores.
Nous partons nous promener jusqu’à l’aérodrome, situé à une dizaine de minutes à pied. De jolis cottages colorés s’étalent le long de la plage.
Les Bahamiens qui vivent ici sont tous d’une extrême affabilité. Ils circulent en petites voitures électriques de golf, et s’arrêtent spontanément pour nous proposer de nous déposer plus loin. Tout le monde se salue gaiement .La bonne humeur semble avoir élu domicile à Staniel Cay.
Bernard et Marie
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Anonyme (not verified)
17 April 2012 - 12:00am
Coucou,
Anonyme (not verified)
18 April 2012 - 12:00am
En voyant votre récent