Mercredi 18 janvier

Et soudain, les colonnes d’Hercule sont là, devant nous, annonçant l’entrée du repaire de l’amiral Nelson. Tout se calme, la mer, le vent, le bruit.

Nous mouillons à l’entrée de la rade, devant une jolie plage, puis partons explorer le port, l’arsenal et les bâtiments  qui abritèrent jusqu’en 1889 la Royal Navy.

Ce petit port de plaisance a gardé un charme très british, avec son musée, sa douane et son service de l’immigration installés dans ce que furent l’arsenal, les quartiers des officiers et les écuries.

Ici, même les palmiers, sagement alignés sur les gazons, ont pris un style anglais.
De somptueux yachts et voiliers sont amarrés le long des quais, dans l’attente de la célèbre semaine nautique d’Antigua. Le fond de la rade est superbe, avec ses deux bras, véritables trous à cyclone, entourés de mangrove.
Nous effectuons nos démarches de clearance auprès d’un personnel administratif tout à fait charmant, très professionnel dans sa tenue impeccable.
Et paradoxalement, sous ces airs «  so british », on perçoit chez tous, partout, à fleur de peau, cette gaieté, cet enjouement, cette gentillesse si antillais. Les rires fusent, la musique reggae flotte dans l’air, les sourires fleurissent sur tous les visages.

Bernard et Marie