Arrivée à Samos. A droite du voilier, la Turquie, à gauche, Samos, la Grèce. En clair, à droite, l'Asie, à gauche, l'Europe.

Nous sommes bien installés au mouillage de Pithagorion. Nous faisons de fréquentes descentes à terre avec le zodiac, et avons même pu trouver un maître voilier pour redonner vie à notre Gennacker . 

En fait, le maître voilier s'appelle Annita. Nous l'avons trouvée grâce à la boulangère chez qui elle venait tous les matins, et qui a téléphoné pour nous, et a organisé un rendez-vous sur le port.

Trois jours de travail pour elle, et trois jours de visite pour nous.

Dehors, il y a toujours beaucoup de vent et de toutes façons, nous sommes bloqués.

Pithagorion, c'est avant tout la ville de Pithagore bien sûr, le fabricant de théorèmes.

Voilà l'Homme !

Celui qui a trouvé que quand Papa et Maman angle droit, fricotaient ensemble, ils donnaient naissance à un gamin qui s'appelait Hypothénuse, et que par un savant calcul de mise au carré, l'enfant ayant une bonne racine, on pouvait déterminer sa grandeur à l'âge adulte.

Au vu de sa statue, la bête n'était pas plus épaisse qu'une diagonale, mais il avait sûrement une grosse tête !!

Au total, cinq jours en rade à Pithagorion, et départ vers Fournoi, une ile voisine.

Mys'Yann au premier plan

La Citadelle et la Chapelle

Au pied de la citadelle, cimetière en marbre blanc intégral

Taverne et marins pêcheurs

Tellement de vent et de mer entre les deux iles, que nous devons faire une pause à Marathakambos (S.W. de Samos), le temps de laisser passer sa crise à Eole.

Petit port tranquille et mignon, mais trop petit, nous avons du jeter l'ancre dans l'avant port pour passer la nuit.

Arrivée à Marathakambos

Un premier mouillage au sud de Fournoi, avant d'arriver à la capitale.

Mouillage sud de Fournoi

Un grand mot, parce que là aussi, ce n'est pas bien grand, mais très familial d'ambiance. Une vingtaine de gamins s'éclatent dans le port pendant que les parents sirotent un "café frappé" sur une terrasse et bien à l'ombre des Ficus géants.

Gamins dans le port de Fournoi

Fournoi vu d'en haut

Rues de Fournoi

Un peu de ressac à l'arrivée du ferry

Beaucoup plus grand et touristique surtout, nous sommes le lendemain, dix mille plus à l'ouest, sur l'ile d'Icaria.

Son nom vient du célèbre ICARE qui s'était fait de ailes avec des plumes et de la cire, mais s'étant trop approché du soleil, la cire a fondu, et vlan, Icare était foutu !!

Les ailes d'Icare. En haut, Icare qui chute

C'est une ile très longue, très haute aussi, avec des nuages permanents aux sommets des crêtes, et générant une grosse hygrométrie ambiante.

Nuages permanents

L'entretien immobilier étant très succinct et plutôt dégradé,( tout n'étant pas vraiment joli), nous retournons à Fournoi pour une nuit,

Fournoi où nous arrivons en même temps que les pêcheurs de thons

puis Patmos, dont nous n'avons pas eu le temps de visiter tous les mouillages à notre premier passage.

Une vraie réussite de la nature, toutes différentes et toutes belles, très très belles même.

Le soir, tu mouilles l'ancre, tu prends ton ouzo et tu contemples. Un vrai plaisir, c'est un peu pour ça que nous sommes venus.

Mouillages à Patmos

Descente sur LEVITHA 20 milles plus sud, ile sauvage avec en tout et pour tout, une famille de pêcheurs qui fait office de taverne pour les bateaux de passage. Mais ce côté sauvage et ile déserte n'a rien de déplaisant non plus, pas tous les jours bien sûr, mais ça change vraiment tout, y compris la façon de penser et de reconsidérer son environnement.

Mouillage à Levitha

Ce soir, nous sommes encore 25 milles plus au sud, une petite merveille qui s'appelle ASTIPALAIA, une ile qui a la forme de la Guadeloupe.

Je vais laisser mijoter, et je vous dirai tout …… un peu plus tard.

Bizouilles générales.

YVON et MIMI