Finalement, notre passage rapide à Panormou a duré 3 jours : 2 au mouillage, 1 à quai.

Construit en amphithéâtre autour du port et adossé à la montagne, l'endroit est pour le moins serein et tout le monde s'y énerve doucement. Nous y avons fait une longue promenade dans la rocaille du bord de mer, l'appareil photos à la main comme pour tout ramener avec nous : les fleurs, la couleur de l'eau ou les roches sculptées par le vent.

A Panormou Ile Tinos : sur le port et dans la baie

Nous étions repartis si vite de Mykonos, que nous n'avions rien visité, ou plutôt re-visité puisque nous l'avions déjà vu l'année passée.

Mais Mykonos, ça vaut vraiment son pesant de cacahuètes, et c'est un tel plaisir que de tout revoir, et même de photographier deux fois les mêmes choses.

En prime, PETRO, était là cette fois-ci. PETRO c'est l'emblématique Pélican qui déambule dans les rues de Mykonos, pour le plus grand bonheur de ceux qui osent le caresser. C'est la star locale.

Rues de Mykonos

PETRO

Dimanche après-midi, nième avis de coup de vent, et avec Pierre et Bernadette que nous avions retrouvés dans l'Ile, nous partons prendre un mouillage sur l'Ile de Rinia, voisine de Mykonos, mais avec un rythme inchangé depuis des lustres. Quelques vieilles bergeries plus ou moins abandonnées et quelques moutons qui n'ont rien à faire de notre présence visiblement.

Ce matin, avec 20 noeuds de vent dans le nez, c'est au moteur que nous sommes arrivés 23 milles plus sud, à Paroikia, au fond d'une baie profonde dans l'Ile de Paros (ne pas confondre avec Poros).

Virés du port pour cause de régate, nous sommes mouillés de l'autre côté de la baie, et le village est autrement plus joli, vu comme ça. Toutes ces petites maisons blanches, éblouissantes sous le soleil.

Site archéologique de Delos

L'heure de l'Ouzo approche, soyons sérieux et gros bisous à tous de nous deux.

MIMI et YVON