GIBRALTAR - ALMERIMAR
22 JUILLET 2013
GIBRALTAR – ALMERIMAR
Nous quittons la marina d’Acaidesa ver midi. Nous allons revoir nos amis anglais, cette fois une visite intéressée, nous devons faire le plein de gasoil (1.06 euros…)
Dans la baie d’Algeciras, sont mouillés des pétroliers – des plus petits se mettent à couple des plus gros pour y faire le plein et ensuite le distribuent aux bateaux en escale – ce matin un bateau de croisière a procédé comme cela.
Nous devons faire le tour du caillou « The Rock » pour entrer en Méditerranée. Nous avons longé la Pointa Grande de Europa suivie de la Punta Europa. Sur « Europa Point » sur Gibraltar se trouve un phare et à côté une mosquée – l’Europe se termine ici – de l’autre côté l’Afrique, autre monde…
Le rocher contourné, curieusement de nombreux cargos et autres porte container sont mouillés très au large.
Nous sommes au moteur, pétole, courant, chaleur dans la bateau 27°. Des dauphins nous ont croisés, très occupés sans doute à chercher à manger, de beaux sauts mais pas de visite.
La pleine lune nous accompagne toute la nuit, magnifique éclairage. Nous nous dirigeons ver Marina del Este à côté d’Almunecar, toujours au moteur – il va falloir en prendre l’habitude vu les conditions de vent…Nous voulons arriver de jour, le jour se lève à 7H. A l’approche de la côte – quelle déception !- le sympathique petit port del Este est envahi par les constructions, que du béton, des maisons disposées en vrac, quelques squelettes d’immeuble…pour conclure dans certains endroits on aperçoit le béton qui a recouvert les reliefs…et cela sur plusieurs kms – quel dommage ! Après les constructions, des choses bizarres, comme des draps immenses qui sèchent ! et non en fait ce sont des serres recouvertes de bâches blanches à perte de vue…évidemment vu l’exposition, les fraises et autres fruits et légumes doivent se régaler…mais les sites sont défigurés.
Donc, nous décidons de quitter cet endroit pourtant magique à une certaine période, de toute façon sans regret il était difficile de jeter l’ancre dans plus de 30 mètres d’eau. A la pointe, un spectacle de dauphins – en pause jeu –
Nous mettons le cap sur Almerimar. Plus nous nous approchons de la terre, nous voyons les fonds, c’est un changement par rapport à nos côtes atlantiques. Pourquoi Almerimar, et bien surtout pour couper la route et se baigner enfin dans la grande bleue, nous ne sommes pas déçus de sa couleur…
Autrement Almerimar suscite aucun intérêt : encore du béton, des serres et la plage au sable gris…
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