Bonjour,

Ce 30 septembre nous entamons la traversée des Roques aux Aves : 35 miles.

Le vent est de 20 à 25 nœuds, pratiquement vent arrière, et nous naviguerons donc avec le génois seul.

Partis à 7 heures du matin nous arriverons au mouillage à 13 heures.

Pas de problème particulier, la mer est agitée mais vent arrière cela n’est pas trop gênant.

De plus le beau temps permanent arrange beaucoup de choses.

Nous naviguerons avec le bateau Dugong et nous échangerons donc des photos de nos bateaux en navigation.

Continent avec son nouveau look.

Dugong est un peu plus rapide.

Le paysage est très différent : la mangrove est partout présente avec d’énormes palétuviers et une multitude d’oiseaux.

Nous mouillons devant un véritable chenal qui s’enfonce très profondément dans la mangrove.

Quelle tranquillité après une mer agitée.

Le lendemain une balade sur l’île s’impose avec Sophie et Xavier.

La pointe du phare à l’ouest de l’île est désertique et comme souvent les empilements de coraux dus aux tempêtes paraissent artificiels.

En face du mouillage un minuscule îlot accueille quelques cabanes de pêcheurs.

Les principaux habitants de l’île : les fous bruns à pattes rouges (et bec bleu).

Quelques mares.

Dugong et Continent seuls au mouillage.

Une maison en ruine avec un curieux panneau en plusieurs langues.

Une vraie carte postale !

Dugong au coucher de soleil.

Le surlendemain, Dugong étant parti vers Bonaire, nous faisons une petite excursion en annexe vers l’est.

Certains arbres sont envahis d’oiseaux (fous, frégates et pélicans principalement).

Les palétuviers sont immenses dans cette zone peu touchée par les cyclones.

L’eau aux pieds de ces palétuviers est une pouponnière de poissons.

Nous y découvrirons tous les juvéniles des poissons de récifs.

Le paysage est fantastique.

Cette ambiance nous laisse rêveurs.

Quel calme !

Moi aussi je me laisse prendre par le charme de cet endroit.

Sous l’eau aussi c’est féérique.

Les frégates côtoient les fous.

 Les petites criques sont superbes.

Beaucoup de nids encore occupés par des oisillons.

L’autre variété de fou.

Surpeuplement !

Des palétuviers isolés.

Au fond de la crique nous apercevons le chemin que nous cherchions.

D’abord une minuscule plage, idéale pour l’annexe.

 Puis vers le sud un chemin à travers la lande.

Avec toujours quelques mares.

Et enfin sur la côte sud, ce que nous cherchions : le « monument à bateaux ».

Où les navigateurs ont rivalisé d’imagination pour laisser une trace de leurs passages.

La côte sous le vent est très agitée avec la troisième espèce de fou.

Colette est décidée à revenir laisser une trace.

Les jours s’écoulent paisiblement au milieu des nombreux oiseaux marins.

La charmante plage en face du mouillage.

Un petit retour au « monument à bateaux » pour y déposer le chef d’œuvre de Colette.

Nous effectuerons plusieurs sorties à la pointe est de l’île (nous y verrons une fois des flamands roses …).

On y trouve aussi des montagnes de coquilles de lambis.

Colette adore se promener sur la grève pour y trouver coquillages et coraux.

Nous ferons aussi une plongée superbe sur la barrière de corail qui entoure le lagon.

Toujours des décors de rêve.

Et des fonds très poissonneux qui nous permettent en permanence de trouver nos repas : langoustes, carangues ou thazards.

Après quelques jours seuls au mouillage, le vent se calme et de nouveaux bateaux arrivent.

Ici deux catamarans où le frère et la sœur et leurs familles font une parenthèse de six mois.

Un voilier qui arrive au coucher du soleil.

Nous ferons un aller retour vers la deuxième île de l’archipel mais les fonds pleins de coraux ne m’inspirent pas.

Nous reviendrons à notre mouillage initial.

Demain 12 octobre, nous nous dirigerons vers le dernier archipel du Venezuela : les Aves de Sotovento pour une escale d’une nuit car nous avons fait notre sortie officielle du Venezuela depuis déjà un moment.

Nous filerons dès le lendemain vers Bonaire (38 miles de navigation).

A bientôt.