Venezuela 1 - Les Roques -
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Bonjour,
Enfin le départ !
Ce lundi 01 septembre au matin nous partons de Pointe à Pitre en direction des Roques au Venezuela.
Nous faisons une petite escale au mouillage de Bois Joli aux Saintes.
Nous retrouvons les plaisirs du mouillage : fraîcheur et baignade.
Et le lendemain nous commençons notre traversée de 380 miles.
Elle durera trois jours avec du vent au départ et à l’arrivée mais une grande molle au milieu et donc moteur.
Le temps sera beau et la mer assez agitée.
Nous apprécions notre nouveau plan de pont et notre nouvelle capote : très confortable et sécurisant.
Donc une traversée très agréable, nous en avions vraiment assez d’être au port.
Colette retrouve le sourire.
En approchant des Roques nous sommes comme d’habitude accueillis par des dauphins.
Enfin la terre !
Notre premier mouillage sera la Cayo Frances.
Mouillage très abrité mais comme la plupart des mouillages des Roques nécessite d’être vigilant sur les fonds et d’anticiper les profondeurs en fonction des couleurs.
Nous découvrons comme au Brésil que la mondialisation même au Venezuela a créé une classe moyenne qui découvre le tourisme.
Des barques à moteur amènent le matin les touristes de Gran Roque où se situent les posadas (hôtels) avec parasols et pique-niques.
Ici il y a même un petit restaurant sur la plage !
Mais le soir c’est très calme.
Le temps est toujours au beau fixe !
Une drôle de visite !
Gran Roque n’est pas très loin.
Nous y faisons nos démarches administratives dès le lundi 08 septembre.
La ville est charmante et les formalités simples (tout à l’aéroport). Nous règlons donc nos droits d’entrée dans le parc pour 15 jours.
Le mouillage étant assez rouleur nous partons dès le lendemain pour le mouillage de Noronqui.
Ce mouillage très abrité nécessite un slalom assez stressant.
Mais quel plaisir d’être accueillis par les tortues autour du bateau.
Il est à noter que nous tenterons de pêcher au mouillage et que l’appât finira dans la bouche d’une tortue !
Un havre de paix mais quelques bateaux au mouillage.
Comme à Cayo Frances, nous retrouvons des fonds superbes.
Difficile de rendre la beauté des paysages (et des sirènes).
Promenade sur la plage.
De curieux lézards (anolis) noirs anthracite grouillent.
Des plongées magnifiques que ne rend pas notre petit appareil étanche.
Le mouillage est magnifique.
Le paysage est très plat comme toutes les îles des Roques mais c’est superbe.
Nous alternons plongée, lectures, balades …
Des « lanchas » de pêcheurs stationnent le jour et vont pêcher la nuit.
Au cœur de l’île, comme souvent : une saline.
Une photo (et un modèle) de rêves.
Et toujours des poissons magnifiques et variés.
Des très grands et des très petits.
Départ pour Sarqui le jeudi 11 septembre.
Nous longeons de nombreux îlots déserts.
Le bateau au mouillage en plongée.
Un de nos poissons préférés : le poisson ange français.
Les fonds sont toujours très riches de vie.
Que de couleurs !
Les pélicans s’en donnent à cœur joie au dessus de bancs d’innombrables petits poissons argentés.
Les photos ne rendent pas correctement la beauté des fonds et bien sûr l’appareil n’est jamais là au bon moment …
Les prédateurs sont présents dès que les poissons sont nombreux.
N’oublions pas le rasage : nus mais soignés.
Nous nous dirigeons vers le mouillage de Dos Mosquises composé de deux îles dont celle de Tres Palmeras … qui n’a plus que deux palmiers.
L’autre île est censée abriter un laboratoire de réimplation de tortues marines.
Un mouillage seul au monde au milieu de nulle part.
Nous débarquons et apprenons, déçus, que le centre a fermé faute de crédits et va devenir une base militaire !
Encore des plongées fabuleuses.
Une jolie carangue.
Les pélicans toujours présents dans ces eaux très poissonneuses.
Nous nageons dans un aquarium au milieu d’énormes bancs.
Les paysages et la faune sont de vrais cartes postales.
Les poissons perroquets, certains énormes, pullulent.
Approchés à un ou deux mètres dans une eau trouble par un barracuda de plus d’un mètre cinquante, Colette n’en mène pas large ...
Pour info, dès qu’elle le peut, Colette pratique le nudisme permanent (ça fait moins de lessive !).
Le fond sous le bateau est constellé d’étoiles de mer.
Une demi-heure de moteur et nous rejoignons le mouillage de Cayo de Agua.
Nous continuons d’alterner balade sur la plage et plongées.
Une belle langouste trouvée sous un rocher dans deux mètres d’eau nous fait un délicieux repas.
Décidément comme c’est agréable ces mouillages tranquilles ...
Les îles sont assez désertiques (il pleut très peu). Quelquefois une oasis.
Et les fonds sous marins riches et variés.
Les coraux forment parfois d’énormes arbres.
Le camouflage de ce « bourse jaune » est efficace.
Ce zawag bleu à gauche est énorme.
Nous apercevrons aussi des zawags flamands de presque un mètre : des monstres !
Toujours des salines au cœur de l’île.
Nous retournons ensuite à Gran Roque faire nos formalités de sortie.
Une petite escale à Sarqui et Crasqui.
Encore de superbes couchers de soleil.
Après une montée en haut du mât pour refixer l’antenne VHF (sportif), nous compactons nos bouteilles d’eau en les découpant.
Après avoir réussi en quelques minutes à attraper en même temps deux petites carangues, nous laissons maintenant une petite palangrotte à poste au mouillage.
Et le matin une petite « gorette » a mordu.
Après ces quinze jours qui ont passés comme un coup de vent, nous voilà à Gran Roque pour faire notre sortie du Venezuela vers Bonnaire.
Nous laissons notre annexe devant cette charmante église de bord de mer.
Le mouillage de Gran Roque est le plus rouleur de l’archipel mais aujourd’hui calme plat.
Le village avec ses rues en sable est charmant et les gens adorables.
La place principale.
En rentrant nous constatons que notre annexe fait un excellent abri !
A l’extrême gauche de la plage, nous trouvons de l’eau gratuite et du carburant très bon marché (moyennant des formalités compliquées ou des arrangements avec les pêcheurs.)
Le bateau livrant l’île arrivant aujourd’hui 24 septembre, nous attendons demain pour faire nos courses. Les magasins sont en effet pratiquement vides.
Par ailleurs, la liaison internet est si mauvaise que nous ne pouvons mettre à jour notre blog.
Après plusieurs « bidonnages » (gasoil et eau) et les différentes courses, nous sommes fatigués et pressés de partir.
Nous nous dirigeons ce 26 septembre vers le mouillage de Sarqui pour deux nuits.
Rien à signaler sur cette petite navigation d’une heure trente (moteur + génois) sans beaucoup de vent.
La nuit, par contre , nous nous inquiétons car, sous un grain, le vent forcit (30 nœuds) et tourne au sud.
Il nous pousse vers la plage et nous avons 80 cm d’eau sous le bateau.
Heureusement c’est du sable mais nous avons mouillé un peu près de la côte.
Et le matin comme toujours il fait beau : la chaine fait un huit au fond …
Quelques belles plongées nous font toujours autant rêver et alimente le garde-manger.
Cette belle baliste a de belles dents et m’a violemment mordu au bras.
Colette profite du calme (seuls au mouillage).
J’essaye à nouveau de réaliser quelques photos rendant correctement la beauté des fonds sous-marins.
Ces deux balistes noires sont très élégantes.
Plusieurs raies nous accompagnerons pendant cette sortie.
Après une splendide baliste royale.
Un perroquet royal.
En conclusion les Roques ont répondu à toutes nos attentes : mouillages de rêve souvent seuls malgré le tourisme local se développant, des fonds parfaits pour la plongée, un temps idéal la plupart du temps.
Nous partons demain 30 septembre pour les Aves, 35 miles vent arrière.
A bientôt.
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Anonyme (not verified)
17 October 2014 - 12:00am
Exactement le souvenir que j
Anonyme (not verified)
17 October 2014 - 12:00am
nous attendions avec
Anonyme (not verified)
28 October 2014 - 12:00am
Bonjour à tous les deux !