Pérou 05 - Vallée sacrée, Machu Pichu
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Bonjour,
Aujourd'hui de bon matin, nous partons pour la vallée sacrée que nous allons suivre pratiquement jusqu'au Machu Picchu.
La vallée sacrée telle qu'on la découvre après avoir franchi le col à quelques dizaines de kilomètres de Cuzco : une superbe vallée au fond de laquelle coule la rivière Urubamba.
Nous visitons d'abord les ruines incas de Pisac.
On aperçoit tout d'abord les terrasses agricoles avec leurs curieux escaliers en pierre.
Puis le village des paysans à flanc de montagne : en effet à l'époque par crainte des inondations, et peut-être par goût, les incas n'habitaient jamais au fond des vallées.
Nous empruntons ensuite un sentier qui va nous conduire vers les quartiers des incas (les nobles).
Avec quelques rencontres.
Un tunnel.
Une vue extraordinaire.
Des postes de guet.
Des escaliers.
Pour arriver enfin au quartier inca, toujours dans un lieu superbe.
C'était vraiment des montagnards ...
Comme souvent des sortes de sièges sont taillés dans la roche : un lieu de méditation ?
De superbes murs.
Comme souvent aussi, une pierre et son ombre reproduisent une croix andine :
les quatre directions de la croix représentent les quatre provinces de l'empire inca,
les trois degrés de chaque branche les trois niveaux symboliques (serpent, puma et condor) (monde des morts, monde des humains, monde des Dieux)
Et l'eau toujours présente canalisée souvent de très loin : ici d'un lac à plusieurs kilomètres.
Les greniers sont toujours exposés aux vents dominants pour être bien ventilés.
Un lupin sauvage. Les pois de la variété domestiques sont délicieux.
Une belle balade pour rejoindre notre véhicule un peu plus bas.
On voit mieux ici les escaliers qui relient chaque terrasses.
Le classique système de fermeture inca : une corde qui se fixe dans deux encoches de part et d'autre.
En visitant le marché artisanal de Pisac (encore un ...), nous apercevons un élevage de cuys : il sont très gras, et pour cause ...
Nous visitons ensuite les curieuses salines de Maras : une source jaillit de la montagne très salée et est ensuite canalisée dans des salins qui datent des incas.
A 3000 m d'altitude c'est extraordinaire. Ce camaïeu de couleurs est splendide.
Les tâches se font toujours à la main dans ces centaines de bassins gérés en coopérative.
Le sel en sac est ensuite descendu à dos de cheval vers la vallée.
Quel courage !
C'est impressionnant.
Nous redescendons le chemin jusqu'au village de Maras.
Le cactus est ici cultivé soit pour la figue de barbarie soit pour la cochenille un parasite qui produit un colorant rouge très demandé.
Colette teste le colorant en écrasant une cochenille..
Petit repas réparateur dans la vallée.
Et nous repartons pour rejoindre le célèbre site d'Ollantaytambo.
A l'entrée : devinez ce qu'il y a ?
Le site est encore une fois grandiose.
En face, à flanc de montagne les greniers.
L'eau et la croix andine ...
Les terrasses agricoles.
Le temple du condor sous un rocher en forme de condor. Si, si ...
La tête en haut à gauche et les ailes à droite.
Un cadran solaire : aux solstices les ombres des tenons viennent exactement s'inscrire dans des encoches dans la roche en saillie en dessous.
Quel travail !
A gauche des greniers une roche en forme de tête d'inca : hasard ?
Le quartier inca avec ses habitations et ses temples est toujours à un endroit particulier où le soleil se lève tôt et se couche tard malgré le relief.
La particularité de ce site est que les espagnols ont interrompu sa construction.
Les pierres, monumentales, proviennent de l'autre côté de la vallée.
De nombreuses pierres d'ailleurs ont été abandonnées dans la carrière et en cours de chemin.
Par contre les assemblages sont de qualité médiocres
De petites pierres relient les grosses : trop facile !
Des pierres étaient en cours d'installation.
Mais quand même du beau travail.
De belles portes.
Les pièces étaient souvent borgnes (isolation oblige) et décorées de niches.
Des ruelles étroites et très rectilignes.
Juste une photo pour montrer que les cactus en haut des murs remplacent avantageusement les morceaux de verre.
La cuisine d'une habitante avec ses cuys en liberté.
La vallée devient étroite et n'était d'ailleurs pas le chemin que prenait les incas pour aller à Machu Picchu.
Un train a été construit à flanc de montagne et est souvent perturbé par des éboulements.
Nous suivons la vallée qui verdoie et rétrécit.
Quelques photos du paysage vu des fenêtres du train.
Parfois des vestiges incas.
La jungle amazonienne est proche.
En fin de ligne : à Agua Calientes, il suffit de prendre des navettes de bus qui remontent en une demi-heure au niveau de Machu Picchu.
D'abord un pont.
Puis une piste que les courageux peuvent éviter en prenant des escaliers.
Nous rejoignons l'arrivée du chemin des incas.
Et enfin, nous voilà dans la carte postale.
Toujours les mêmes sites grandioses ...
Le pic le plus haut a des terrasses jusqu'à son sommet avec une maison de gardien : vertigineux
Des terrasses à donner le vertige : soit agricoles soit de soutènement.
Les quartiers d'habitations du village.
Les places.
Le mêmes murs ...
C'est quand même superbe et le temps est magnifique.
Une pierre boussole exactement orientée aux quatre points cardinaux.
Le site n'a jamais été découvert par les espagnols et a donc été très préservé.
Au temple du soleil une curieuse pierre taillée : cadran solaire, pierre sacrificielle ?
Beaucoup de monde sur ce site mythique.
Des murs moins nobles ...
Des tenons pour fixer la toiture.
Ici reconstituée.
Des pierres sacrées taillées à l'exacte forme de la montagne en arrière plan.
Le village du peuple.
Avec de petites vasques faisant office de miroirs pour mesurer les saisons avec le reflet du soleil.
Le quartier inca.
Un temple.
Avec sa pierre sacrificielle et destinée aux offrandes.
Les toilettes de l'inca !
Le miroir privé dans la chambre de l'inca.
Et bien entendu l'eau toujours présente et canalisée dans tout le site.
De plus près les fameux escaliers reliant les terrasses.
Nous redescendons à Agua Calientes pour le retour en train.
nous croiserons beaucoup de ces chiens nus typiquement péruviens qui, dit-on, réchauffaient les incas comme des bouillottes.
Au retour une petite photos très en amont du départ du chemin des incas.
Les incas étaient de bons marcheurs et ne connaissaient pas la roue.
Ils préféraient donc la ligne droite même s'il fallait beaucoup monter et descendre.
La vallée sacrée est très fertile.
Des incendies malgré le peu de végétation.
Dans le train : quelques animations locales.
Nous rentrons de nuit à Cuzco pour repartir de bon matin en avion à Lima.
Puis nous sommes rentrés ravis et fourbus au bateau.
J'ai un gros rhume : mes sinus n'ont pas supporté le changement de climat.
Colette a une colite : ses intestins n'ont pas supporté le piment et les crudités péruviennes.
Nous allons donc nous soigner, puis préparer le bateau et départ autour du 10 octobre vers la Guyane.
A bientôt.
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Anonyme (not verified)
29 September 2013 - 12:00am
quel joie hier au soir de
Anonyme (not verified)
5 October 2013 - 12:00am
Cela faisait bien longtemps
Anonyme (not verified)
17 October 2013 - 12:00am
plus de 15 jours sans nouveau
Anonyme (not verified)
17 October 2013 - 12:00am
Coucou! C'est toujours un
Anonyme (not verified)
24 October 2013 - 12:00am
Bonjour à tous les deux!