Bonjour,

Dès le lendemain de notre arrivée à Puno au bord du lac Titicaca (3827 m d'altitude) nous partons en bateau en excursion sur ce lac.

 Puno vue du bateau.

La baie de Puno est couverte de joncs.

A quelques encablures de la ville, nous atteignons les fameuses îles flottantes des Uros.

Cette population, pour fuir la domination des incas s'est établit d'abord sur des bateaux en joncs puis sur ces îles.

Aujourd'hui, ce n'est plus qu'un lieu touristique dont l'authenticité disparaît peu à peu.

Le tourisme est devenu la principale activité de ces îles.

Cela reste très pittoresque.

Nous visitons une de ces nombreuses îles.

 Les enfants sont toujours aussi mignons.

L'habitante réalise pour nous une maquette de l'île : la partie inférieure est constituée de blocs de racines de joncs assemblés avec des cordes (un à deux mètres d'épaisseur) sur lesquels on a déposé en les croisant la même épaisseur de joncs séchés que l'on doit compléter chaque année..

Le cœur du jonc se mange aussi.

Les bateaux en joncs qui ne servent plus qu'au tourisme ont une durée limitée d'un an environ.

 Les maisons sont confortables mais on nous confirme qu'il fait froid la nuit.

La cuisine est cet instrument en terre cuite en bas à gauche.

 Un vivier pour les poissons à gauche, à droite un poulailler.

 Des îles en très grand nombre, vue du mirador.

 Les vrais outils de pêche sont maintenant les barques en bois à gauche.

Le lac est immense 160 km de long par 70 km de large.

Il se partage à 60 % pour le Pérou et à 40 % pour la Bolivie.

On se croirait parfois en mer.

 Nous nous dirigeons ensuite vers l'île de Taquile.

Elle aussi, entièrement couverte d'antiques terrasses.

 Nous la traversons transversalement en montant d'abord vers le village qui culmine à près de 4000 m.

On s’essouffle très vite à cette altitude.

 Le chemin est raide et dallé de pierres.

Nous sommes au milieu des fameuses terrasses bordées de pierres sèches.

Nous atteignons enfin la place du village. On aperçoit dans les nuages les montagnes enneigées de Bolivie.

 Un petit village charmant.

Là aussi tout le monde porte des habits traditionnels qui traduisent le statut familial et social : par exemple ici la jupe noire signifie que cette dame est la femme d'un chef.

Le chapeau noir que son mari est un chef, évidemment !

Le petit sac qu'il porte sur le côté est plein de feuille de coca, en effet sur cette île on ne se dit pas bonjour : on échange des feuilles de coca.

Quand on n'est pas chef les feuilles sont dans le bonnet (c'est pour cela qu'il est si long).

Le bonnet à moitié blanc signifie que l'on est célibataire, entièrement de couleur (comme ce monsieur) que l'on est marié.

L'île de Taquile dont le textile fait partie du patrimoine mondial de l'humanité est en effet l'île où les hommes tricotent et les femmes filent (ou tissent) en marchant la plupart du temps.

Quand un homme demande une fille en mariage il doit tricoter un bonnet pour son futur beau-père.

Celui-ci avec l'avis de son épouse peut ainsi connaître la qualité du travail de son futur gendre. L'épreuve décisive est de remplir le bonnet d'eau : le tricotage est si serré qu'aucune goutte ne doit s'échapper (les connaisseurs apprécieront !).

 Encore de charmants bambins.

L'intérieur de l'île.

 Les habitants vivent de l'agriculture et de l'artisanat mais ne sont pas très riches.

 Mais beaucoup d'alertes vieillards.

 Les chefs discutent : le droit coutumier est appliqué dans l'île avec efficacité.

 Sous ces voiles les cheveux sont très longs et tresser en nattes.

 Les hommes portent ces superbes ceintures tissées par leur femmes.

Sous cette ceinture décorative, ils portent une ceinture de protection plus large et plus solide (reste des traditions guerrières d'autrefois) dont le cœur est tissé avec les cheveux de la femme et de la paille.

 Au retour, nous découvrons le travail de fauchage et de séchage des joncs.

De retour à Puno, nous repartirons le lendemain en bus pour Cuzco.

A bientôt.