Avant le départ de Mindelo, nous avons été sensibles à la malchance d'un jeune russe parti pour un tour du monde sur un petit bateau en bois qu'il a construit.

A 30 miles de Mindelo, il a heurté une baleine qui a arraché son safran et l'ensemble du tableau arrière (voir photo ci dessous).

Après un "mayday" sans succès, il a réussi à rejoindre Mindelo en écopant et chargeant l'avant du bateau.

Bravo et bon courage ...

Par ailleurs nous avons retrouvé Pantxo et Arantxa, le couple de basques adorables que nous avions connu aux Canaries. Un petit restaurant ensemble et on se retrouvera au Sénégal ...

Ce jeudi 11 octobre, nous partons de bon matin (6 heures) pour une navigation de 50 miles vers l'île de São Nicolau, porto do Tarrafal. La météo prévoit un vent de 10 à 12 noeuds de Nord Nord-Est.

Nous ne pourrons faire une escale à Santa Lucia car cette île est devenue une réserve et pratiquement interdite.

Comme d'habitude autour des îles, rien ne se passe comme prévu. Nous aurons entre 20 et 25 noeuds, plein Est tout au long du parcours !

Nous qui craignions de ne pas avoir assez de vent nous avons été servis, de plus au près et avec une houle très hachée.

L'arrivée a Tarrafal est la bienvenue.

Le mouillage est un peu rouleur et venté.

Comme partout dans ces îles, les effets "venturi" produisent des effets très curieux.

Même si les vents dominants varient très peu en direction et intensité, le relief des îles provoque dans les mouillages "abrités" des rafales dans toutes les directions : méfiance donc.

Cependant l'endroit est charmant.

Le village est pittoresque et calme, les habitants très accueillants.

Le seul bateau au mouillage est un couple de français revenant du Sénégal. Des aperos très instructifs ...

Nous décidons donc de rester quelques jours.

Le capitaine fait une tentative de pêche mais il manque les appâts efficaces que nous irons chercher lundi au port (nos voisins ne se nourrissent qu'avec leur pêche journalière du bateau).

 Le lavoir est en face de nous sur la plage. Nous débarquons donc avec le matériel nécessaire : ne pas oublier un seau avec 10 m de corde pour le puits et un bouchon pour le lavoir.

Le lavoir est en effet alimenté par un puits d'eau douce à proximité.

 L'homme puise.

 La femme frotte.

Les femmes présentes sont très sympas et finissent par aider Colette devant son inexpérience. Moment de fou rire ...

Francili un cap verdien très sympa parlant parfaitement le français a trouvé un copain pêcheur qui nous a vendu nos premières langoustes (3 langoustes pour 22 euros) et un petit mérou (2 euros).

Le capitaine en salive d'avance.

Au programme farniente jusqu'à lundi où nous irons faire les démarches au village.

En effet au Cap-Vert, il faut faire une entrée et sortie à la Police Maritime sur chaque île (avec taxe de 7 euros à chaque fois).

L'entrée et la sortie du pays se font aux trois ports de Palmeira (Sal), Mindelo (San Vincente) et Praia (Santiago)

Comme d'habitude : visite de l'île, rencontres, plongées, pêches etc ...

Il faut éviter les bains de minuit car les grands requins chassent le soir et ils sont nombreux dans le port tout proche suite aux déchets rejetés par les pêcheurs ...

Dans une semaine départ pour une autre île en fonction des vents : ras le bol du près !

Nous vous tiendrons au courant.

A bientôt