Assurance "au sec"
publié le 05 Février 2017 23:01
Bonjour,
en envisageant la mise au sec de notre bateau pour la vente, on nous a conseillé de prendre une assurance "bateau à terre", tout en nous indiquant que les assureurs refusaient en général de revoir leur contrat, et qu'il faut donc en général résilier pour se tourner vers un autre assureur.
Avez-vous un retour d'expérience sur ce type d'assurance (méthide de mise en place, exemple de prix et d'assureur)?
Merci d'avance.
Un fois le bateau sur son ber il ne risque pas grand chose que d'en tomber ou qu'un autre bateau lui tombe dessus
Si il en tombe c'est soit à la suite d'une catastrophe naturelle ( ouragan, tremblement de terre) et en général l assurance ne couvre pas, soit c'est une défaillance du ber et c'est le chantier qui doit faire jouer sa RC
J'ai personnellement vu des dizaines de bateaux renversés les uns sur les autres apres un violent coup de vent, mais il faut dire que le chantier grec les étayait avec des troncs de bois . A qui la faute , le dérèglement climatique ou l'incompétence du chantier qui n a pas voulu investir dans de vrais bers en acier
Si un autre bateau lui tombe dessus , il faut esperer que son propriétaire est assuré ( bien que si c'est en catastrophe naturelle ca risque d être compromis ) ou bien c'est le chantier qui a merdé la manut et il est théoriquement assuré
Pour avoir eu un petit soucis avec des patins de ber posés à coté des remontées de varangues qui avait fait fissurer une nervure d'un contre moule, j'ai eu un gros doute sur l existence de l assurance de mon chantier .
Depuis , dans le doute je suis devenu tres directif sur la pose sur ber , avec des points d'appui des patins pein ts à la bombe sur l'antifouling et une visite planchers soulevés avant que le travel lift ne reparte .
Au moins si ca merde ce sera de ma faute, mais dans le cas décrit c'est quand même moi qui ai payé la réparation, car je ne pouvais pas prouver que le nervure n'avait pas été fissurée dans une mise sur ber en Corse faite sans ma présence.
J'ai d'ailleurs imposé de poser le bateau sur sa quille avant d'attaquer la pose des patins de ber, alors que certains propriétaires veulent voir le bateau en lévitation dans le ber, la quille ne touchant pas terre ce qui me semble etre une connerie
Mais pour revenir au sujet, ca risque d'être un peu le même parcours d'obstacle que de faire assurer une voiture hors circulation dans un box d'immeuble . Tres difficile de trouver car les compagnies voient l'aubaine d assurer a plein tarif un risque quasi nul et donc de faire une marge d'enfer à la clef
Pour mon véhicule j'ai trouvé une assurance hors circulation aupres de la GMF . Peut etre une piste
Sinon voir les assureurs étrangers, les allemands sont pas mal avec des garanties inconnues chez les francais
Cela dépend du type de contrat actuel : si c'est un contrat "responsabilité civile" le coût est faible, et le gain "à terre uniquement" sera faible également.
D'autre part, lors de la vente l'acheteur demande souvent un essai à flot, même si une heure d'essai à flot est peu instructif, ça fait partie des émotions qui motivent la décision finale d'achat.
Pour un bateau de 6 mètres (Sun 2000) , la situation la plus efficace serait à terre sur une remorque permettant la mise à flot sans coût par un slip-way, et donc avec une assurance minimale à flot également, même si ce n'est qu'une responsabilité civile.
Enfin, il faut bien vérifier quel type d'assurance (RC ou tous risques) est exigée par le gestionnaire du parking à terre. Il inclu parfois dans son contrat une exonération de responsabilité de tous les risques pour le gestionnaire du parking. Quand le bateau se renverse suite à la chute d'un autre bateau, il vaut mieux être assuré "tous risques" afin de ne pas avoir à gérer soit-même le conflit avec l'assurance du bateau tombé en amont
bonjour, voici un lien
je travaille avec eux
https://edwardwilliam.com/boat-insurance.php?pid=RIV