Assurance "au sec"

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Maracuja (Monocoque)
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Assurance "au sec"
sujet n°116701

Bonjour,

en envisageant la mise au sec de notre bateau pour la vente, on nous a conseillé de prendre une assurance "bateau à terre", tout en nous indiquant que les assureurs refusaient en général de revoir leur contrat, et qu'il faut donc en général résilier pour se tourner vers un autre assureur.

Avez-vous un retour d'expérience sur ce type d'assurance (méthide de mise en place, exemple de prix et d'assureur)?

Merci d'avance.

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réponse n°270255

Un fois le bateau sur son ber il ne risque pas grand chose que d'en tomber ou qu'un autre bateau lui tombe dessus

Si il en tombe c'est soit  à la suite d'une catastrophe naturelle ( ouragan, tremblement de terre) et en général l assurance ne couvre pas, soit c'est une défaillance du ber et c'est le chantier qui doit faire jouer sa RC

J'ai personnellement vu des dizaines de bateaux renversés les uns sur les autres apres un violent coup de vent, mais il faut dire que le chantier grec les  étayait avec des  troncs de bois .   A qui la faute ,  le dérèglement climatique ou l'incompétence du chantier qui n a pas voulu investir dans de vrais bers en acier

Si un autre bateau lui tombe dessus , il faut esperer que son propriétaire est assuré ( bien que si c'est en catastrophe naturelle ca risque d être compromis ) ou bien   c'est  le chantier qui a merdé la manut et il est théoriquement assuré

Pour avoir eu un petit soucis avec des patins de ber posés à coté des remontées de varangues qui avait fait fissurer une nervure d'un contre moule,   j'ai eu un gros doute  sur  l existence de l assurance de mon chantier . 
Depuis , dans le doute je suis devenu tres directif sur la pose sur ber ,  avec des points  d'appui des  patins pein ts à la bombe sur  l'antifouling et une visite  planchers soulevés avant que le travel lift ne reparte  .
Au moins si ca merde ce sera de ma faute, mais dans le cas décrit c'est quand même moi qui ai payé la réparation, car je ne pouvais pas prouver que le nervure n'avait pas été fissurée dans une  mise sur ber   en Corse faite sans ma présence.

J'ai d'ailleurs imposé de poser le bateau sur sa quille avant d'attaquer la pose des patins de ber, alors que certains propriétaires veulent voir le bateau en lévitation dans le ber,  la quille ne  touchant pas terre ce qui me semble etre une connerie

Mais pour revenir au sujet,  ca risque d'être un peu le même parcours d'obstacle que de faire assurer une voiture hors circulation dans un box d'immeuble . Tres difficile de trouver car les compagnies voient l'aubaine d assurer a plein tarif un risque quasi nul et donc de faire une marge d'enfer à la clef

Pour mon véhicule j'ai trouvé une assurance hors circulation aupres de la GMF .  Peut etre une piste

Sinon voir les assureurs étrangers, les allemands sont pas mal avec des garanties inconnues chez les francais

 
 

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réponse n°270259

Cela dépend du type de contrat actuel : si c'est un contrat "responsabilité civile" le coût est faible, et le gain "à terre uniquement" sera faible également.

D'autre part, lors de la vente l'acheteur demande souvent un essai à flot, même si  une heure d'essai à flot est peu instructif, ça fait partie des émotions qui motivent la décision finale d'achat.

Pour un bateau de 6 mètres (Sun 2000) , la  situation la plus efficace serait à terre sur une remorque permettant la mise à flot sans coût par un slip-way, et donc avec une assurance minimale à flot également, même si ce n'est qu'une responsabilité civile.

Enfin, il faut bien vérifier quel type d'assurance (RC ou tous risques) est exigée par le gestionnaire du parking à terre. Il inclu parfois dans son contrat une exonération de responsabilité de tous les risques pour le gestionnaire du parking. Quand le bateau se renverse suite à la chute d'un autre bateau, il vaut mieux être assuré "tous risques" afin de ne pas avoir à gérer soit-même le conflit  avec l'assurance du bateau tombé en amont  crying

 

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réponse n°270269
Christelle a écrit :

Bonjour,

en envisageant la mise au sec de notre bateau pour la vente, on nous a conseillé de prendre une assurance "bateau à terre", tout en nous indiquant que les assureurs refusaient en général de revoir leur contrat, et qu'il faut donc en général résilier pour se tourner vers un autre assureur.

Avez-vous un retour d'expérience sur ce type d'assurance (méthide de mise en place, exemple de prix et d'assureur)?

Merci d'avance.

Bonjour Christelle, bonjour à toutes et à tous, 
Il n'y a pas de solution miracle pour un voilier en gardiennage à sec dans un chantier ou dans un port à sec. 
Le danger principal, comme l'indique @Pierreled, ce sont les conséquences des tempêtes, tornades localisées, coups de vent avec dans certains cas des vents dont les vitesses peuvent atteindre les 100 km/heure donc le cas de force majeure.  En charente maritime,  nous venons de subir 3 tempêtes  successives :   Kurt, Leiv et Marcel avec  des vents de +140 km/h (constatés par Météo France) et ces phénomènes météo semblent s'accélérer d'où la nécessité de se prémunir.
Je ne pense pas que vous trouviez une assurance bateau à sec qui couvre  autant votre voilier  qu'une multirisques classique (voir FFA) encore faut-il bien choisir son contrat d'assurance ainsi que bien  choisir son chantier ou  port à sec  afin qu'il soit bien abrité (pas d'ouverture directe à l'ouest) et qu'il offre le contrat le plus sécurisant pour ses clients pour les 2 situations moins et au-delà des 100 km/h (le chantier ou port à sec n'est généralement plus assuré en cas de force majeure). Fuyez ceux qui actent dans leurs contrats de location qu'ils ne sont responsables de rien dans n'importe quelle situation.
Bien cordialement

 

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sloop en bois (Monocoque)
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réponse n°284262

bonjour, voici un lien

je travaille avec eux

https://edwardwilliam.com/boat-insurance.php?pid=RIV

Le site de la Grande Croisière...