revenir de turquie
publié le 26 Janvier 2011 20:52
bonjour,
Nous avons prévu de revenir de Turquie (plus précisemment de Marmaris au mois de mai 2011)
Notre programme de navigation est de remonter par les cyclades, Athènes, corfou, l'italie, la sicile, la sardaigne, la corse et port leucate.
Nous avons déjà beaucoup lu sur tous les forums, et glané beaucoup d'informations, mais sommes toujours à la recherche de l'info qu'il ne faut pas rater.
Si vous avez des avis et des conseils, nous les lirons avec attention.
Avec nos remerciements,
cordialement
M
Nous avons prévu de revenir de Turquie (plus précisemment de Marmaris au mois de mai 2011)
Notre programme de navigation est de remonter par les cyclades, Athènes, corfou, l'italie, la sicile, la sardaigne, la corse et port leucate.
Nous avons déjà beaucoup lu sur tous les forums, et glané beaucoup d'informations, mais sommes toujours à la recherche de l'info qu'il ne faut pas rater.
Si vous avez des avis et des conseils, nous les lirons avec attention.
Avec nos remerciements,
cordialement
M
Bonjour
je peux proposer l'info qu'il ne faut pas rater: "Ne pas quitter la Turquie !!!"
Cordialement
Michel
SP sinon, ceci: pour faire de l'Est mieux vaut partir tot en saison, pn a toute chance de trouver des vent portants...
merci de la réponse,
mais il est vrai que l'on y avait pensé, mais on a une famille en france....
et la date prévue pour notre départ est début mai, avant le meltem!!!!!
cordialement
Martine
Alors, pour ce que j'en sais...
Mais pour l'avoir fait en solo depuis Finike vers La Grande motte sur un Fantasia 27 (moins de 8m).
Voilà sous toute réserve, pour le peu que j'en sache
Cordialement
Michel
PS si besoin envoyez un mpoi un mail, je vous répondrai
PS 2 je ne pourrai pas te parler de la Sicile et de la Sardaigne que je connais mal...
Bonsoir,
Juste un témoignage ...
La dernière fois que nous avons fait ce type de trajet c'était entre un 20 Juin (des Cyclades) et mi-juillet (arrivée Corse)... Nous sommes passés par le sud du Péloponèse (souvenir émouvant de Ak. Maleas qui n'a pas failli à sa réputation) et ne le regrettons pas, car cela nous a permis de visiter de l'intérieur (voiture) quelques parties du Péloponèse. Puis, en ne retenant que les étapes clés, quelques Ioniennes et un départ ensuite direct de Levkas sur Catania (genre 60 H de navigation), puis Giardini Naxos (Taormina) et de là direct sur une Eolienne sans s'arrêter vers Messine et ensuite direct sur Olbia (plus précisément un mouillage près de Capo Coda Cavallo) ... Puis Porto-Vecchio, notre port d'attache à l'époque...
Bref, dans mon souvenir l'important pour nous était de quitter la mer Egée avant le Meltem (qui est arrivé fin juin cette année là) et de passer Ak.Maleas au portant... Pour la traversée de l'Adriatique, on a des prévisions méteo assez fiables, même si on s'est retrouvé avec 35 Nds les 6 dernière heures avant Catania...
Bon, mais pour être honnêtes, c'est là aussi qu'on décidé qu'on laisserait notre bateau en Turquie la fois suivante (ce qui est le cas depuis 2006)...
Bonne Navigation.
... Bonsoir !
Combien de temps avez-vous pour "remonter" ?
De cette donnée dépendra votre itinéraire en fonction de ce que vous n'avez pas vu "à l'aller"...
Le vent étant tellement changeant qu'un "bon" itinéraire une année sera très difficile celle d'après !
Merci à tous pour vos réponses
nous n'avons pas de limite de temps pour revenir, notre seul impératif est que nous ne pourrons pas partir avant mai.
Nous n'avons pas fait d'aller, nous venons d'acheter notre voilier à marmaris.
cordialement
martine
Dans ce cas, vous avez de multiples itinéraires suivant ce que vous avez envie de voir...
Je préfère Santorin à Mikonos... Corinthe et son canal ne vous permettra pas de visiter le sud du Péloponèse, très riche en visites "terrestres", mais par Corinthe vous pourrez aller voir Delphe.
Catane vaut le coup d'oeil, Syracuse encore plus, et Taormina (Giardini Naxos)...
Les Eoliennes, Vulcano Lipari Stromboli... Naples, Capri (marina très chère), l'île d'Elbe...
Mais pour finir à Leucate, on peut aussi passer par les Baléares... On peut y être très vite avec un petit coup d'Est !
Bref, la Méd est très riche .
Ayant fait le nord de la Méditerranée à l'allée, du moins en passant par les Eoliennes et la Cicile, nous avons voulu faire le sud pour le retour.
Nous sommes partis de Crête fin aout avec le Meltem et avons rejoint la Tunisie en une petite semaine. Aucun vent contraire, que de la bonne allure jusqu'à Madhia.
A la suite de quoi ce n'a été que du cabotage le long de la côte algérienne jusqu'à la côte Espagnole et Marocaine, du vent parfois contraire, mais toujours des ports pour s'arrêter et passer la nuit. Nous n'avions qu'une carte à grande échelle, mais la côte est très saine et la navigation très facile.
serait dommage de pas profiter de la Sardaigne , voir sur site Marina et mouillage, j'ai fait le tour en passant pas E remonté par W
Bonjour,
J'ai ègalement acheté mon bateau à Marmaris, puis je l'ai ramené en France, mais..........entre les deux il s'est écoulé trois ans!
C'est vraiment dommage de ne pas profiter d'avoir un bateau la-bas et de ne pas visiter:
La côte turque (magnifique à partir du sud de Bodrum).
Les îles du Dodecanese et Rhodes.
Les Cyclades et la côte sud du Péloponese.
Les Sporades du Nord, Eubée, le golfe Saronique.
Puis, de l'auttre côté, les iles Ioniennes et Corfou.
Je vous y engage sincèrement, après, comme le dit Yoruk, vous ne repartirez peut-être jamais!
Le détail que je vous ai donné a été notre programme sur trois saisons, puis nous avons fait:
Corfou, Rocella ionica, Vulcano (et Lipari), Ventotene, et les Bouches de Bonifacio.
Une très belle promenade, mais franchement, je ne suis rentré que depuis septembre dernier et je me pose déjà la question de repartir là-bas.
Je suis d'accord pour préférer Santorin, et surtout Milos (à ne pas manquer) pour une route Est si le vent n'est pas établi méchamment au Sud (ce qui serait étonnant en Mai). A titre indicatif, je joins à ce message la route que nous avons effectuée avec Haize Egoa en 2010. La route "aller" vers l'Est est en bleu (Mai-Juillet), celle qui vous intéresse. La route retour (juillet-Octobre) vers Leros où le bateau hiverne cette année est en rouge.
C'était aussi départ Marmaris, sortie administrative de Turquie à Güllük (très facile et quasi-gratuite), puis Leros qui peut conduire à Arki et Patmos (à ne pas manquer si vous ne connaissez pas, moi je connaissais presque "trop"). Ensuite descente SE vers Levitha, Amorgos, Santorin, Ios, Milos. Puis Serifos, Hydra/Ermioni, pas mal d'escales dans le golfe Saronique sauf Athènes, à mon avis à éviter en bateau, le canal de Corinthe, Corinthe (à partir d'où il est possible de visiter des sites très intéressants du Péloponnèse), de jolis mouillages et ports sur la côte Nord des golfes de Corinthe et de Patras, et, enfin Céphalonie et les îles proches comme Ithaque (très beau).
Mais, selon la météo, on peut aussi envisager la Crête à partir de Santorin ou Milos pour ensuite remonter vers le Sud du Péloponnèse avec une dernière escale grecque à Pylos (Navarin).
Pour la suite, pour moi ce serait Taormina, les Eoliennes et la Sardaigne. Mais, bon, toujours selon la météo et le temps dont on dispose.
Pour finir, je suis d'accord avec les autres intervenants : quel dommage de quitter la mer Egée sans en avoir profité un maximum. Surtout que Port Leucate n'est pas très affriolant (c'est de là que vient notre bateau et je n'avais qu'une hâte : en partir...)
Peio
Haize Egoa
En fait il y a deux choix à faire :
- soit le canal puis le golfe de Patras, qui n'a rien d'affriolant à mon goût ; mais en récompense on a les îles ioniennes. Soit le sud du Pélopponèse, que perso j'aime beaucoup, avec Elafonisos ( ! ), Porto Cayo, Méthoni, ses îles et ses criques, Porto Pylos ( ! ), Kyparissia, ...
- Ensuite, soit on choisit de passer par le détroit de Messine, soit on passe par le sud de la Sicile, solution que j'ai choisie à l'aller comme au retour en 2010. Ce que je préconise dans ce cas : Malte ( avec ou sans crochet par Syracuse, la ligne directe faisant 310 milles depuis le sud de Zakyntos), Ciacca en Sicile, les îles Egadi, Carloforte en Sardaigne, puis si le vent n'est pas contrariant Minorque, puis Leucate.
Enfin, ce sont mes goûts ...
Bonjour,
A vous lire, on aurait envie de faire toutes les iles, et toutes les escales.
Mais pour un premier voyage dans ce sens, il nous faudra bien faire un choix, et pour cela je pourrai m'aider de tous vos commentaires. Et l'expérience de chacun est précieuse. Je garde toutes vos données dans mon mémo. je sais que cela pourra me servir.
Et cela sera aussi fonction de la météo!!!
Même si nous n'avons pas de date butoir, nous voudrions revenir avant l'hiver.
Si nous avons décidé de repartir de Turquie, sans trop nous attarder, c'est aussi que nous avons prévu de faire quelques réparations sur notre bateau , et comme nous ne parlons ni l'anglais, ni le turc, il nous semble plus simple de faire cela en France.
Je vous remercie encore de votre aide.
cordialement
Martine
Il y a des économies substancielles réalisables pour des travaux à Marmaris; L'anglais ou kle turc ne pose pas de problème, il y a en particulier une association française efficace, qui peut suivre vos travaux: Nokta
www.nokta-yachting.com/Nous-contacter.22.0.html
Cordialement
Michel
Le problème, lorsque l'on veut faire intervenir un artisan sur son bateau dans une marina, c'est que les artisans extérieurs à la marina doivent payer une somme d'argent pour pouvoir venir y travailler. Notamment dans la marina où se trouve l'association Nokta. Ce qui augmente le prix des travaux.
En ce qui me concerne, j'avais fait faire quelques petits travaux sur mon bateau lors de mon passage à Marmaris, mais pour ne pas avoir à payer plus qu'il ne fallait, j'étais allé me mettre à l'ancre face à la ville. Le mouillage était autorisé et gratuit, je ne sais pas s'il l'est encore, et le petit artisan que j'étais allé recruter dans le quartier des artisans de Marmaris a pu venir sans avoir à payer quoi que ce soit.
Et comme il était très honnète, comme la plupart des turcs d'ailleurs, j'ai pu faire faire mes travaux à très bon prix.
Complètement hors sujet
Martine et son équipage ne parlent ni turc ni anglais. Ce qui leur faut, s'ils veulent faire des travaux bon marcché en Turquie, c'est un correspondant bilingue fiable. Nokta est une solution.
Par ailleurs, il faut être allé à Marmaris, il ya fort longtemps pour croire que l'on puisse laisser son bateau en mouillage forain en sécurité face à la ville...
La solution économique c'est un des ponton de Keci Buku en baie d'Orhanyie. On économise 50 euros de marina et 15 euros de taxes pour les artisans par jour, mais il faudra négocier leur déplacement. Ce qui ne règle pas le problème de la traduction du turc.
Les évaluations marinas de STW pour Beci Buku et Orhanye, sont fiables et à jour
Cordialement
Michel
...
Après 3 ans et 1/2 "d'absence", J'ai "ramené" mon bateau en France pour quelques travaux...
L'ayant sous la main c'est plus facile, pas d'aller-retour à faire en avion avec des prix pas donnés en hiver, il n'y a plus de charter comme "Marmara".
D'autre part considérant qu'une sortie d'eau et un calage est plus cher à Finike qu'à la Grande Motte (et oui !...) et que l'anti-fouling vendu cher n'est guère efficace (déjà des traces de végétation après deux mois...), certaines "économies" sont à (re)considérer, d'autant plus que le prix des marinas turques s'aligne de + en + sur celles de la côte d'azur...
Salut Philippe
C'est le problème de Martine. Tout dépend quels travaux ils veulent entreprendre. Pour tout ce qui concerne la peinture, la charpenterie, les voiles, tauds et biminis, entre autre, il n'y a pas pas photo, aujourd"hui, c'est en Turquie qu'il faut le faire faire.
Concernant le carénage, je conserve le souvenir ému des 1.600 euros qu'il a fallu payer au Lavandou en 2006, quand nous y avons acheté le Voyage 12.50. l'an dernier, une primaire et deux couches de International "Cruiser Uno", me sont revenus à 750 euros. pour la différence de prix je n'hésites pas à le faire moi même !!! C'était il y a 10 mois, l'anti fouling tient toujours !!!
Cordialement
Michel
Salut Michel,
Je relis toutes les interventions de Myll.4, son principal souhait est de rentrer en France avec le meilleurs itinéraire possible, pas de faire des travaux en Turquie...
Maintenant il est très judicieux de leur indiquer, surtout s'ils viennent d'acheter leut bateau (?), qu'il est possible d'en faire à moindre coût en Turquie, avant de partir.
La réparation d'une voile ou d'une capote de descente sera bien moins chère en Turquie, le SMIG n'est pas le même, la couverture sociale non plus...
Pour ce qui est d'un carénage, y compris la sortie d'eau, c'est à réfléchir ?
J'imagine donc Myll.4 impatient de prendre leur nouveau bateau en main, en conseillant de le faire patiemment, tout comme le retour qui est envisagé.
Hors sujet ???
Mon séjour en Turquie ne date que de trois ans... Ce mouillage est très réputé, beaucoup de bateaux viennent y poser leur ancre, car il est juste en face le centre ville.
Nous n'étions vraiment pas les seuls, le problème était plutôt de trouver une place pas trop loin de la plage parmi les autres voiliers de toutes nationalités. Et il n'y avait absolument aucun problème d'insécurité... Du moins il y a trois ans.
Tu as donc eu des infos comme quoi c'est à présent délicat en raison de l'insécurité de laisser son bateau à l'ancre à cet endroit ?
SVP, expliques-toi...
Quant à devoir parler turc pour faire faire de petits travaux dans un bateau, je ne parle rien de cette langue, juste de quoi me débrouiller en anglais. Mais on arrive toujours à se faire comprendre lorsque l'on a un problème à résoudre. Les artisans ne sont pas sots... Avec des schémas sur un papier s'il le faut... En tout cas cela nous a suffit. Nous avons pu nous faire refaire, entre autre, tous les coussins du carré pour un prix défiant toute concurence, par un artisan ne parlant pas un mot ni d'anglais ni de français.
J'oubliais, pour le prix à payer par l'artisan pour venir faire des travaux sur un bateau, il me semble que ce n'est pas un forfait de 15 euros, mais un pourcentage sur la facture qu'il doit reverser à la marina... Mais peut-être cela dépend-il des marinas.
J'abonde. Nokta n'est pas "une" solution, c'est "la" solution. Il est certain que, quels que soient les travaux à effectuer, ils reviendront moins cher qu'en France. S'il est nécessaire de tirer le bateau au sec pour effectuer ces travaux, Netsel Marina a l'avantage d'être un peu moins chère que Yat Marine et d'être située en centre ville. Mais il y a beaucoup moins cher juste derrière Yat Marine, c'est un petit chantier dont j'ai oublié le nom -Berk, je crois- et qui est situé à la pointe Nord de la presqu'île (on le voit très bien sur google earth). Aucun confort, cela dit.
Une autre solution est Albatros, plus près de la ville mais dont je ne connais pas les tarifs.
Sinon, pour des travaux à l'eau, Orhaniye est une solution agréable et peu coûteuse, je suis d'accord.
Pour les noms et adresses d'artisans que je considère comme les meilleurs de Marmaris dans leurs domaines respectifs, je suis disponible.
Peio
Haize Egoa
En fait, ce qui nous a beaucoup intéressé en Turquie, parlons en puisque Myll.4 va aller y faire un petit tour, ce sont les gens.
Personnellement, si je voyage depuis pas mal de temps, ce n'est pas pour voir des paysages, loin de là. Ce sont les gens qui nous attirent. Surtout pour mes enfants qui sont à cet age intermédiaire que l'on appelle l'adolescence. La rencontre avec des gens différents, des cultures différentes, est quelque chose de très formateur me semble-t-il pour des esprits en pleine croissance.
Et vraiment, ceux que nous avons rencontrés en Turquie font parti de ces populations que nous avons le plus appréciées.
A bien des endroit on peut laisser son bateau ouvert sans craindre quoi que ce soit dans ce pays. Les jeunes filles peuvent aller en boîte de nuit et revenir seules, tard dans la nuit, sans risquer de se faire agresser. Nous avions laissé nos vélos durant plus de 15 jours dans un jardin public en face de la plage sans que personne n'y touche, même pas les enfants... Les moteurs HB des plaisanciers restaient sur les annexes, parfois même sans aucune antivol... etc.
Bien sur, dans des villes comme Marmaris, dont la population est constituée d'une part importante de touristes (je ne connais pas la proportion, mais il me semble que le chiffre de 50 à 60 pour cent ne serait pas exagéré), la donne est quelque peu modifiée, et ce n'est pas véritablement dans une ville turque que l'on séjourne lorsque l'on pose l'ancre comme nous l'avons fait à quelques centaines de mètres du centre ville, mais dans une ville cosmopolite.
Quoi qu'il en soit, les turc sont non seulement des gens très honnêtes, mais leur gentillesse est absolument surprenante.
Je pense qu'il ne faut pas se contenter de rester dans une marina à Marmaris, Bodrum ou Finiké si l'on va en Turquie. Il faut absolument aller dans les petits village au fond de certaines criques et, même si on ne parle pas un mot de turc, essayer de les approcher, les saluer, leur faire des gestes pour expliquer d'où vous venez, des gestes qui leur seront sans doute incompréhensibles, mais qui dénoterons peut-être une certaine sympathie de votre part. Alors on vous invitera à boire le thé assis au beau milieu d'un intérieur très modeste, et on vous apportera des fruits et des gâteaux, et on vous présentera la famille, personne ne comprendra rien à ce que vous dites, et vous ne comprendrez rien à ce qu'ils vous racontent... Mais vous aurez l'impression de vous être fait des amis ! Quelle merveilleuse expérience que celle là !
A Ovomaltine :
Tu parles d'or et je considère la Turquie comme mon pays de coeur.
Au total, j'ai dû passer 4 ou 5 années entières là-bas (depuis 1970 !). Jamais je ne me suis fait voler quoi que ce soit, jamais je ne me suis fait agresser, toujours j'ai été accueilli comme un prince, même et surtout parmi les plus humbles qui sont curieusement exempts de jalousie.
Anecdotiquement, j'ai connu le temps où la Turquie sortait à peine du sous-développement. C'était le temps où un briquet jetable vide était un bien convoité (ils lui collaient au cul une valve de pneu de vélo et il y avait dans les rues de petits vendeurs de gaz qui les remplissaient pour quelques Kurus). A cette époque, donc, j'étais en Turquie avec des copains étudiants comme moi pour faire de la plongée sous-marine (je ne vous dis pas l'entassement d'épaves de tous les âges que j'ai pu voir là-bas). Cela nous amenait à cotoyer les pêcheurs d'éponge qui étaient encore très nombreux à ce moment. Les pauvres ne possédaient qu'un matériel de fortune, genre combinaison de plongée en vieilles chambre à air colées à la colle à rustines. Au bout de très peu de temps, nous avons compris que malgré leur émerveillement devant notre luxueux matériel dernier cri, aucun d'entre eux n'y toucherait ni même ne nous demanderait de le leur donner ou de le leur vendre à bas prix. Nous avons donc cessé de vider le Mark V tous les soirs et dans celui-ci traînaient donc masques, palmes, couteaux de plongée, tubas, détendeurs au vu et au su de tout le monde. Ce Zodiac est resté amarré ainsi chargé pendant deux mois, toutes les nuits, au milieu des caïques des pêcheurs d'éponges. Jamais nous n'avons constaté la disparition du moindre tuba.
Dans le village, on nous avait prêté une maison abandonnée pour nous éviter de rôtir sous la tente.
Eh bien, quand nous sommes repartis pour la France, ça a été une joie de faire une distribution générale d'une bonne part de ce matériel. Avec les plus grandes difficultés, personne ne voulant rien accepter au départ.
Voilà, c'est la Turquie et ils sont restés comme ça malgré les milliers de malotrus étrangers que le tourisme a amené chez eux depuis cette époque immémoriale. Ils ont bien du mérite, je trouve...
Hoç geldiniz Tukiyede !
Peio
Haize Egoa
Hoç bulduk Peïo
Il ne faut pas gratter beaucoup pour retrouver la morsure au cœur que tu n’as manifestement pas oublié Pierre…
Nous allons retourner en Mer de Marmara, et en Mer Noire cet été, refaire une petite cure d’humanisme… C’est le mot.
Alors, alors, pas du tout hors sujet, mais… mais… Myll.4, si vous quittez une Turquie que vous ne connaissez pas, permettez moi juste une proposition…
En quittant la fort européenne Marmaris…
Maintenant de deux choses l’une, ou le virus que vous avez choppé déclenche tout de suite, et il ne vous reste plus qu’à annuler le retour vers l’Ouest… Ou il incube, et çà mettra le temps qu’il faut, mais, mais… Vous reviendrez… Pour "déguster et apprécier..."
Cordialement Michel
C'est sûr, Michel, que j'ai un amour immodéré de ce pays là et de ses habitants.
J'aurais dix mille anecdotes à raconter à propos de leur hospitalité, de leur goût à faire la fête en y associant "l'étranger" malgré la barrière de la langue, de leur propention à rendre service, comme ça, pour rien sinon, je suppose, le plaisir de rendre service.
Et je ne parle pas que de mon expérience maritime de la Turquie puisque j'ai eu aussi l'occasion de la parcourir par la route et aussi de travailler avec des turcs dans des régions exemptes de tourisme. Jamais ce que je dis ci-dessus ne s'est démenti.
Malheureusement j'ai vu ce pays envahi peu à peu par des touristes, voire des navigateurs, dont une bonne proportion n'avait aucun désir autre que commercial d'un contact avec la population. Ceux-là étaient là soit pour une quinzaine de jours afin de "prendre le soleil" comme ils l'auraient fait n'importe où ailleurs, soit pour plus longtemps mais confinés entre eux et évitant soigneusement de sortir des sentiers balisés. Pour donner un exemple que je trouve significatif de cet état d'esprit chez ces derniers, j'ai encore entendu il y a peu qualifier les turcs d'Arabes par des français ayant leur bateau à Yat Marine depuis des années.
Les turcs se sont bien sûr adaptés et sont devenus des prestataires de service avec lesquels il est plus difficile de lier ces liens amicaux qui faisaient la substantifique moëlle des relations de touriste à habitant dans ce pays il y a encore 20 ans. C'en est au point que je me suis mordu les dents d'avoir fait une promotion dithyrambique de la Turquie dans les années 80.
Voilà, je pense que c'est une évolution inévitable de tous les coins sympathiques de la planète, mais il n'empêche que je l'ai mauvaise, parfois.
[A propos de la carte que tu publies : je suis surpris de voir que Yalanci Bogaz (la "bouche menteuse") où est situé Yat Marine figure, de fait, comme une passe et la presqu'île qui ferme la baie comme une île. Pourtant, c'est apparemment une carte turque récente]
Peio
Haize Egoa
Bonsoir Pierre
Et tout à fait dans le sujet, pour (la "bouche menteuse"), l’erreur vient d’une carte tombée d’un camion, pourtant récente (2008 /2009), mais ces cartes dédiées aux cargos, ne traite pas, ou traite mal des détails hors des grandes routes.
On est conscient du problème, dans l’équipe du tutoriel OpenCPN, et nous allons proposer l’intégration de contrôles de ces cartes par des transparents issus de Google Earth, qui lui est correctement géo référencé.
On vous donnera notre méthode dans l’après midi, et j’ouvrirai un fil dédié, pour les remontées d’info. Ton avis nous intéressera particulièrement. Il y a en particulier des images spectaculaires sur des décalages en mer Noire, et bien sûr, ceux d’uçagiz !!!
Pour rester dans le fil, je répondrai à ton coup de cœur, par un autre. Je viens de faire le marché de Finike… Avec des images plein le cœur… Martine… Prenez votre temps avent de quitter le Turquie
Cordialement
Michel
Bonjour,
Nous avons fait le retour Marmaris, Marseille , en 2010, depart Mai, ar 14/07, une semaine de vent favorable, nous sommes passés par Corynthe, Céphalonia, Syracuse, Côte W Sardaigne.
Ras, sauf vents absents où conditions musclées.
Après 3 années de Turquie, 1 année Finiké, 2 à Marmaris, je préfère l'ambiance Marmaris, Finiké on s'y emm.....
Je parle de la marina et la ville, pour la navigation tout est super, vous devriez rester.
Quant aux travaux , j'en ai fait faire de nombreux et je dois dire que j'en suis très satisfait, avec où sans intervention de Nokta, que par ailleurs j'aime beaucoup ( j'ai cru comprendre que malgré les soucis occasionnés par la marina ,ils (Nokta) ont d'autres solutions Netsel, Marty) .
Quant aux regrets que l'on peut nourrir sur la Turquie et les turcs d'il y a 20 ans, comme partout c'était mieux avant, et tout est de la faute au touristes, les Turcs sont intelligents et s'adaptent aux circonstances , alors profitons qu'ils veuillent bien nous recevoir chez eux , et ne boudons pas notre plaisir, il est a craindre que la Méditerrannée dans quelques années deviendra moins acceuillante .
J'en profite pour saluer ici, Pierre, et Michel.
Next Tee
Bonsoir Daniel
Finike un est gros bourg agricole. Alors pour l’ambiance, on y trouve ce qu’on y amène… C’est une auberge espagnole…
Pour rester dans le sujet qui est : « revenir de Turquie »
Je ne saurais trop conseiller avant de la quitter, que de profiter qu’on y soit pour se faire une autre idée que pré digérée…
C’était jour de marché aujourd’hui à Finike, quelque chose d’énorme, plusieurs centaines de marchands, des produits incroyables, une ambiance de feu…
Il faut aller sur le marché en fin d’après midi. C’est l’heure ou les mémés turques vont faire leur marché ? Elles sont toujours très étonnées de nous voir faire le marché le matin… Le matin, c’est bien trop tôt, impossible de discuter des prix le matin… Et çà nous donne une ambiance à la Pagnol… Encore faut-il savoir voir…
Pierre, tu as raison, il y a des touristes sourds et aveugles…. Ha, je voulais t’en parler ; c’est fini l’artisanat de la réparation des briquets jetables… mais, mais on peut toujours recharger ses briquets chez des petits vendeurs sur la marché… Pensez à discuter le prix, sinon, vous passeriez pour des rustres…
Bonne Route Martine…
J e persiste , s'il faut choisir, pour un premier hivernage, Marmaris, si tu es en famille Finiké , mais seul sur ton bateau les possibilités sont plus restreintes sur Finiké.
Quant au marché, nous devrions trouver du dernier kich de discuter le prix du kilo de patates,je trouve là une inconvenance et une injure au travail de ces gens, et s'il m'est arrivé de ressentir qu'ils en profitaient c'était plus souvent sur des articles d'importation, que sur leurs productions, enfin çà n'engage que moi.
Pour en revenir au sujet initial, plus de concurrence à Marmaris qu"à Finiké, pas Nokta à Finiké,
Devis de peinture Finiké 6000€, Marmaris peinture faites et parfaite 3000€, les travaux de voilerie le double à Finiké, pas de réservoir à eaux noire sur mesure. etc, etc
Next Tee
Bonsoir à tous, et j'arrêterai là
Il ya de la finesse dans la discution sur les prix. Quand on connais bien les turcs, on se rend compte que pour eux, la notion de prix est secondaire, et qu'elle passe bien après la qualité de la transaction.
Pour un turc, un produit bien acheté est un produit dont on négocié le prix avec talent.
Nous sommes des rustres dans notre façon de traiter et de n'accorder de la valeur qu'à son montant...
On ne discute pas que le prix, ce peut être un service, ou un compliment... Autour de la notion marchande, on évalue son talent de conteur tout simplement... On accorde de la valeur à son parrtenaire et non pas à l'intérêt financier qu'il pourrait représenter... De la finesse évidemment...
Et le samedi après midi, les mémés turques se font plaisir en discutant les prix des marchands, lesquels sont bien heureux d'avoir des clients aussi talentueux... Et lorsque je discute avce mon marchand de légume, il est de bon ton de lui rappeller que je suis sensible au poids de son kilo turc, qui est passé 1kg 150 la semaine denière à 1kg180, cette semaine. Il éclate de rire et m'offre un thé !!!
Voilà, voilà
Michel
rebonjour à tous,
Je suis impressionnée par la passion avec laquelle vous parlez de la Turquie et des Turcs. Cela est plus qu'encourageant pour nos premières navigations.
pour Nokta, nous connaissons déjà et faisons partis de leurs adhérents. Nous avons pu apprécier leur gentillesse et leur compétence lors de notre cours séjour au mois de décembre.
pendant ces 3 semaines passées à Marmaris nous avions déjà eu un écho de la chaleureusité et l'amabilité des Turcs par l'ancien propriétaire de notre voilier, ainsi que par les rares français que nous avions rencontré. Même les français en turquie sont très serviables et nous avons beaucoup apprécié leur accueil.
Nous n'avons pu découvrir à ce moment là, d'abord notre voilier, ensuite la marina, et pour finir marmaris et surtout son marché où nous avons beaucoup apprécié la qualité des fruits et des légumes). merci le dolmus
Pour nos navigations, il est bien de pouvoir utiliser l'expérience de tous, les forums de stw, les récits, google earth, etc.... (nous lisons tout avec grand soin et essayons d'en mémoriser le maximum.
peut-être à un de ces jours sur la méditerranée ou ailleurs
bien cordialement
martine