Coucou, fait moi peur.
On entendait au loin, sous le ciel et sur les flots, le rythme des pagaies qui frappait en silence nos rêves merveilleux.
L' amazonie, Rio de Janeiro, Chantilly, ville princière, capitale du cheval...........le danger est partout.
On le minimisera ou son contraire.
Une anecdote, je rentrai du Brésil,pour revenir travailler dans cette bonne ville de Chantilly, " Vous étiez au Brésil!!!! j'avais
l'impression de revenir de la jungle.Pourtant y ayant séjourné plusieurs fois, notamment une période de 6 mois, où j'appris le
portugais, je n'ai jamais été agressé, à part , par de jolies Cariocas!...
Carthagene de los indias en Colombie, " Colombie, attention, brave touriste, drogue, violence etc...Carthagène est une ville
sécurisée, je me sens plus en sécurité, dans la vieille ville , dans ses remparts, que place du tertre à Paris.
Je rentrai du Brésil,donc, et appris ce même WE de retour, que dans un petit périmètre en centre ville, 3 belles limousines
étaient dérobées, leur propriétaires bousculés, qu'un ami commerçant avait été attaqué en plein après-midi à la hache, dans sa
boutique, que le même soir, enfin dans la nuit, vers 6 du matin, des gérants de boite rentraient chez eux, quand ils eurent la
mauvaise surprise de se faire arrêter en pleine forêt par une voiture équipée d'un vrai gyrophare, mais conduite par de faux
policiers. On croit rêver!...
J'ai moi-même été piraté, sur Jour de Fête, je l'ai raconté, déjà sur ce site.
Votre témoignage sur l'amazonie, est précieux, nécessaire.Paix à l'âme de ce pauvre navigateur. Quand je pense Amazonie,
je ne peux m'empêcher de penser aux romans de Bob Morane qui ont bercés mon enfance.
Quand je pense au fleuve Amazone en regardant couler la Seine, près de ce sinistre pont où un jour , pas très loin de nos
mémoires, de jeunes gens extrêmes, jetaient par dessus bord, vers une mort certaine, un étranger qui navigait paisiblement
par là , à pied sur les berges ......
Je me demande si la peur n'est pas un astre nébuleux, dont les deux pieds géographiques, ne se balladent l'un duc côté de
l'amazone, l'autre du côté de la seine, et dont l'ombre nous empêcherait de voir le merveilleux qui se profile, ailleurs, derrière la
ligne d'horizon.
Allez Conrad, passez-moi la bouteille,SVP.
Merci François de cette prose, bien tournée, concise et frappée au coin du bon sens, comme je les aime.
Je ne suis pas capable de l'écrire, mais au combien de l'apprécier
Je pense malgre tout que si le Rally des Iles du Soleil (Je crois que c'est comme ca qu'il s'appelle) est protege par l'armee et la
police Bresilieenne quand il s'aventure en Amazonie c'est que le risque existe. Autant que je sache il y a d'autres rallyes en
Mediterrannee entre autres qui ne necessitent pas la presence de l'armee ni de la police.
Il ya eu d'autres cas de disparition dans cette partie du Brezil, le nier serait maladroit, et quelqu peu arrogant.
Capitaine, combien sont les Indiens?
Mille.
Et nous?
Deux.
Très bien, encerclons-les!...
quelques mois passés en famille sur son ketch en amazonie.
Il faudrai l'entendre vous raconter, à l'heure du ti punch, ou bien, bien après, mais c'est souvent encore l'heure du ti punch, son
arrivée au petit matin dans cette partie de L'amazone, où, pendant deux jours, avec femme et enfants, aucun d'entre eux
n'osait mettre pied à terre. Le plus téméraire s'aventurait à gonfler l'annexe au cas où!...
Des indiens aux mines patibulaires, c'est leur droit, ils sont chez eux!.. passaient et repassaient en pirogue toute la matinée
autour de!..... ( ne même pas se souvenir du nom du voilier de Marco, c'est comme qui dirait une insulte)
Alléééééééééééz Maaaaaaaaaarrrrco, peuchère, jette -toi à l'eau.
Deux jours plus tard, il n'avait pas peur, il devait simplement récupérer, de son long voyage
Il a, elle a, ses enfants ont cette chaleur communitative, ce contact aisé, jamais brisé par la barrière de la langue.
Bien vite ils apprennent le portugais, portugais très local, faut-il le préciser.Ses enfants se font vite des camarades de jeu,
notre Marco national maîtrise rapidement la pêche à l'indienne, casse le cul de Fanny à la pétanque en compagnie du chef de
village, Madame, infirmière de métier donne quelques soins, enfin , que du bonheur!...
Il faudrait entendre Marco vous raconter, mais y a pas d'heure pour le ti punch, j'oubliais, son départ avant l'aube,
" madrugada", lors de la finale 3.0 , vous vous souvenez, on est des champions, quand, au retour de l'avitaillement quotidien,
des sherpas croulants sous des bidons d'essence destinés à mettre en branle les groupes électrogènes, chargés d'allumer ces
écrans magiques, que l'on trouve en n'importe quelle latitude, un peu comme le coca, peignaient tout ce qu'ils trouvaient sous la
main, aux couleurs du Brésil.
Les chiens n'y échapaient pas, un coup de couleur différent pour chaque patte.
Quelques cachachas plus tard, adieu le ti punch, là on ne rigole pas, on est au pays de la "pingo", ces mêmes indiens firent la
relation entre le drapeau Français qui battait fièrement au cul du ....... pardonne- moi Marco, j'oublie encore le nom de ton
canot!... et les couleurs dudit drapeau que leur télévison nationale n'arrêtait pas de diffuser.
Pour enfoncer le clou, à chaque but marqué, notre éclatant pavillon rejaillissait sur les écrans!!!!!
Dans l'esprit embrumé des téléspectacteurs groggys, k-o, sonnés, on ne peut mieux, éh, peuchère,3.0!!!
Un drapeau, un pavillon , aux mêmes couleurs, des estrangers qui ne parlent même pas notre belle et chantante langue!!
Vamos bricar daqui pouco
Ils partirent à pas de loup, le mouilage fut remonté, sans à coups, le feu de pont ne fut pas allumé, les feux de route, à quoi ça
sert?
Ils ne rencontrèrent pas de policiers ,ni de militaires, sur le chemin du retour, d'ailleurs c'était ce qui les fit débouquer l'amazone,
sans histoire,sans coup de fusil, avec leur chemises et leur pantalons, le vent en poupe, vers d'autres cieux aussi cléments, il
est vrai que là-bas près de ce village sur piloti, Iémanjà, déesse de la mer avait veillée sur eux.
Merci de m'avoir fais voyager unpti peu
Cordialement
François
Coucou, fait moi peur.
On entendait au loin, sous le ciel et sur les flots, le rythme des pagaies qui frappait en silence nos rêves merveilleux.
L' amazonie, Rio de Janeiro, Chantilly, ville princière, capitale du cheval...........le danger est partout.
On le minimisera ou son contraire.
Une anecdote, je rentrai du Brésil,pour revenir travailler dans cette bonne ville de Chantilly, " Vous étiez au Brésil!!!! j'avais
l'impression de revenir de la jungle.Pourtant y ayant séjourné plusieurs fois, notamment une période de 6 mois, où j'appris le
portugais, je n'ai jamais été agressé, à part , par de jolies Cariocas!...
Carthagene de los indias en Colombie, " Colombie, attention, brave touriste, drogue, violence etc...Carthagène est une ville
sécurisée, je me sens plus en sécurité, dans la vieille ville , dans ses remparts, que place du tertre à Paris.
Je rentrai du Brésil,donc, et appris ce même WE de retour, que dans un petit périmètre en centre ville, 3 belles limousines
étaient dérobées, leur propriétaires bousculés, qu'un ami commerçant avait été attaqué en plein après-midi à la hache, dans sa
boutique, que le même soir, enfin dans la nuit, vers 6 du matin, des gérants de boite rentraient chez eux, quand ils eurent la
mauvaise surprise de se faire arrêter en pleine forêt par une voiture équipée d'un vrai gyrophare, mais conduite par de faux
policiers. On croit rêver!...
J'ai moi-même été piraté, sur Jour de Fête, je l'ai raconté, déjà sur ce site.
Votre témoignage sur l'amazonie, est précieux, nécessaire.Paix à l'âme de ce pauvre navigateur. Quand je pense Amazonie,
je ne peux m'empêcher de penser aux romans de Bob Morane qui ont bercés mon enfance.
Quand je pense au fleuve Amazone en regardant couler la Seine, près de ce sinistre pont où un jour , pas très loin de nos
mémoires, de jeunes gens extrêmes, jetaient par dessus bord, vers une mort certaine, un étranger qui navigait paisiblement
par là , à pied sur les berges ......
Je me demande si la peur n'est pas un astre nébuleux, dont les deux pieds géographiques, ne se balladent l'un duc côté de
l'amazone, l'autre du côté de la seine, et dont l'ombre nous empêcherait de voir le merveilleux qui se profile, ailleurs, derrière la
ligne d'horizon.
Allez Conrad, passez-moi la bouteille,SVP.
Merci François de cette prose, bien tournée, concise et frappée au coin du bon sens, comme je les aime.
Je ne suis pas capable de l'écrire, mais au combien de l'apprécier
www.belledelune.com
Je pense malgre tout que si le Rally des Iles du Soleil (Je crois que c'est comme ca qu'il s'appelle) est protege par l'armee et la
police Bresilieenne quand il s'aventure en Amazonie c'est que le risque existe. Autant que je sache il y a d'autres rallyes en
Mediterrannee entre autres qui ne necessitent pas la presence de l'armee ni de la police.
Il ya eu d'autres cas de disparition dans cette partie du Brezil, le nier serait maladroit, et quelqu peu arrogant.
Philippe
Capitaine, combien sont les Indiens?
Mille.
Et nous?
Deux.
Très bien, encerclons-les!... quelques mois passés en famille sur son ketch en amazonie.
Il faudrai l'entendre vous raconter, à l'heure du ti punch, ou bien, bien après, mais c'est souvent encore l'heure du ti punch, son
arrivée au petit matin dans cette partie de L'amazone, où, pendant deux jours, avec femme et enfants, aucun d'entre eux
n'osait mettre pied à terre. Le plus téméraire s'aventurait à gonfler l'annexe au cas où!...
Des indiens aux mines patibulaires, c'est leur droit, ils sont chez eux!.. passaient et repassaient en pirogue toute la matinée
autour de!..... ( ne même pas se souvenir du nom du voilier de Marco, c'est comme qui dirait une insulte)
Alléééééééééééz Maaaaaaaaaarrrrco, peuchère, jette -toi à l'eau.
Deux jours plus tard, il n'avait pas peur, il devait simplement récupérer, de son long voyage Il a, elle a, ses enfants ont cette chaleur communitative, ce contact aisé, jamais brisé par la barrière de la langue.
Bien vite ils apprennent le portugais, portugais très local, faut-il le préciser.Ses enfants se font vite des camarades de jeu,
notre Marco national maîtrise rapidement la pêche à l'indienne, casse le cul de Fanny à la pétanque en compagnie du chef de
village, Madame, infirmière de métier donne quelques soins, enfin , que du bonheur!...
Il faudrait entendre Marco vous raconter, mais y a pas d'heure pour le ti punch, j'oubliais, son départ avant l'aube,
" madrugada", lors de la finale 3.0 , vous vous souvenez, on est des champions, quand, au retour de l'avitaillement quotidien,
des sherpas croulants sous des bidons d'essence destinés à mettre en branle les groupes électrogènes, chargés d'allumer ces
écrans magiques, que l'on trouve en n'importe quelle latitude, un peu comme le coca, peignaient tout ce qu'ils trouvaient sous la
main, aux couleurs du Brésil.
Les chiens n'y échapaient pas, un coup de couleur différent pour chaque patte.
Quelques cachachas plus tard, adieu le ti punch, là on ne rigole pas, on est au pays de la "pingo", ces mêmes indiens firent la
relation entre le drapeau Français qui battait fièrement au cul du ....... pardonne- moi Marco, j'oublie encore le nom de ton
canot!... et les couleurs dudit drapeau que leur télévison nationale n'arrêtait pas de diffuser.
Pour enfoncer le clou, à chaque but marqué, notre éclatant pavillon rejaillissait sur les écrans!!!!!
Dans l'esprit embrumé des téléspectacteurs groggys, k-o, sonnés, on ne peut mieux, éh, peuchère,3.0!!!
Un drapeau, un pavillon , aux mêmes couleurs, des estrangers qui ne parlent même pas notre belle et chantante langue!!
Vamos bricar daqui pouco
Ils partirent à pas de loup, le mouilage fut remonté, sans à coups, le feu de pont ne fut pas allumé, les feux de route, à quoi ça
sert?
Ils ne rencontrèrent pas de policiers ,ni de militaires, sur le chemin du retour, d'ailleurs c'était ce qui les fit débouquer l'amazone,
sans histoire,sans coup de fusil, avec leur chemises et leur pantalons, le vent en poupe, vers d'autres cieux aussi cléments, il
est vrai que là-bas près de ce village sur piloti, Iémanjà, déesse de la mer avait veillée sur eux.
Merci de m'avoir fais voyager unpti peu
Cordialement
François