N'aplatissez plus vos boîtes de conserve : essayez de conserver le couvercle attaché à la boîte en ne l'ouvrant pas totalement
(3 mm de métal restant suffisent), refermez ce couvercle aux deux tiers et coulez la boîte en mer. De cette façon, vous offrirez
pour plusieurs années un abri inestimable, mais parfaitement dégradable, aux petits habitants des fonds.
A mon avis, les petits crabes et autres ne nous ont pas attendus pour faire leurs maisons...
Par contre,quel est la composition des boites, reellement?
Certaines boites sont peintes a l interieur, style boite de mais...
Pour ma part, je ramene tout a terre , sauf biodegradable...( verre inclus)
Avec un bebe a bord ,comment resoudre le probleme des couches culottes en traversee oceanique ? Bien pleines,il nest pas
evident de les conserver 2 a 3 semaines a bord au risque d'asphixier tout l'equipage .Ayant pose la question de "biodegrabilite"
aux fabricants,je n'ai jamais eu de reponse.
La question de savoir si le rejet en mer des boîtes métallique et du verre est une pratique écolocompatible doit s'envisager sous
deux aspects.
Premièrement la pollution du milieu océanique: impact quasiment nul. L'eau de mer va ronger les alliages métalliques en quelques
disaines d' années et tous ces métaux se trouvent déjà dans sa composition. Le verre lui est pratiquement non dégradable et va
sédimenter dans le fond, les extraterrestres pourront dater la présence humaine sur la terre dans un million d'années comme
nous le faisons avec les amphores greques ou romaines.
Deuxièmement le gaspillage des matières premières: l'absence de recyclage des métaux et du verre rejetés à la mer alors que
nous nous dirrigeons vers une pénurie annoncée des matières premières et de l'énergie (nécessaire pour leur extraction) n'est
pas une attitude écolocompatible.
Maintenant, chacun fait comme il veut.
Question: pourquoi les bouteilles en plastique vides prendraient plus de place que les bouteilles pleines?
Je n'ai pas d'expérience des couches culottes et me tairais humblement sur cette question existentialiste.
Deux autres solutions: Au mouillage forain, les brûler sur la rive avec tout ce qui brûle, si possible à marée basse; la mer fera le nettoyage. Attention aux incendies en cas de vent, et bien arroser avant de s'éloigner. Ou bien brûler à bord dans un vieux récipient de métal ou un kanoun, bien isolé des matières plastiques et du bois du bateau, par exemple sur une planche. Attention, le vent peut jouer des tours... ou encore dans un barbecue de balcon que vous souhaiterez peut-être réserver à cet usage. Mais, bof, une fois bien brûlé...
Philippev a écrit :
La solution est sans doute la couche lavable.... Il faudrait demander au fabricant si c'est OK pour laver a l'eau de mer... L'autre solution c'est de faire comme + 50 % des femmes sur terre qui se pose la question entre nourrir leurs 5 enfants et acheter un Pampers pour le nouveau. En général même avec le gel super absorbant et l?élastique là elles choisissent la nourriture... Et pour les étrons du dernier, il semble qu'elles apprennent à connaître les horaires des déjection en fonction des heures de l'alimentation et place le nourrisson a un endroit ou le nettoyage est facile le temps nécessaire Bon maintenant le choix n'est pas entre nourriture et lange mais entre confort et écologie. A mon avis il faut être vachement écolo pour choisir l'écologie dans ce cas-ci et je crois que les poissons du grand fond pourront se régaler de Pampers pendant encore longtemps....
Nous allons partir en voyage avec nos deux petits et je cherche toujours une solution à ce problème de couches ... j'ai personnellement investi (oui à ce prix on peut dire cela) dans la couche lavable; elle n'est pas la solution elle demande beaucoup trop d'eau douce pour le rinçage (même si on l'a lavée à l'eau de mer, ce qui malgré un bon rinçage l'abîme, la rend rugueuse et irrite les fesses de nos petits à la longue) et en plus malgré un séchage au mouillage au soleil aux caraîbes demande un très long temps de séchage en l'absence d'essoreuse. autant vous dire qu'en mer avec l'humidité et quelques embruns il en faut une grande quantité pour être sûrs de ne pas en manquer et que les étendre sur le pont devient parfois complètement loufoque. bien sûr dans de nombreux cas il est possible d'être à l'écoute de bébé et de deviner quand il va faire ses besoins; je ne sais pas si la personne qui en parle précédemment a personnellement essayé; moi qui suis à l'écoute de mes enfants je n'y parviens que très très rarement. il y a de nombreux cas en navigation où on ne prend pas le risque que notre chérubin fasse ses besoins sur un matelas pourtant protégé ni dans un siège enfant amarré dans le cockpit pour qu'il ne trébuche pas ou soit tranquille durant les manoeuvres ... donc si quelqu'un a une solution concrète et testée je suis également preneuse. nous avons un bateau de 10 mètres et le stockage est un vrai problème. merci
Vaste sujet, et heureusement que peu de gens naviguent avec leur bébé, car à raison de 5 couches par jour par dessus bord pour Sophie qui ne s'interroge pas plus que ça...
Une couche ne reste-t-elle pas en surface ? Alors les vents se chargeront de la pousser vers la plage d'une île dont les habitants ne doivent, eux aussi, plus se poser de question sur ce qu'il voient arriver dans leur pays...
Ou bien elle coule un peu et les tortues vont s'en gaver... Bon appétit !
Justement, le pays sur lequel nous allons débarquer nos belles ordures bien triées est-il réellement équipé pour en faire le recyclage, du verre, de l'acier ?
Ou ne vont-ils pas faire un grand trou dans la terre pour tout y enfouir ?
Et puis de quel droit leur demander de gérer nos poubelles qui viennent d'ailleurs ?
Quelle pollution cela représente-t-il pour eux ? Un camion (qui pollue) pour les ramasser, une pelleteuse (qui pollue) pour faire le trou, plus la pollution de la terre par ce qu'elle reçoit...
Je crois qu'Antoine raconte qu'une île de Polynésie croule sous les boites vides d'un soda réputé que la population s'est empressée de consommer à outrance, ils ne savent plus comment gérer le problème...
Alors, devant cette question, je préfère moi-même faire un tout petit trou dans la mer pour tout ce qui est "inerte", boite de conserve, verre, qui ne polluront pas au sens strict du terme, et pour éviter toute pollution visuelle je ne fais pas mon trou trop près des côtes, bien sûr !
N'aplatissez plus vos boîtes de conserve : essayez de conserver le couvercle attaché à la boîte en ne l'ouvrant pas totalement
(3 mm de métal restant suffisent), refermez ce couvercle aux deux tiers et coulez la boîte en mer. De cette façon, vous offrirez
pour plusieurs années un abri inestimable, mais parfaitement dégradable, aux petits habitants des fonds.
Cordialement.
A mon avis, les petits crabes et autres ne nous ont pas attendus pour faire leurs maisons...
Par contre,quel est la composition des boites, reellement?
Certaines boites sont peintes a l interieur, style boite de mais...
Pour ma part, je ramene tout a terre , sauf biodegradable...( verre inclus)
Avec un bebe a bord ,comment resoudre le probleme des couches culottes en traversee oceanique ? Bien pleines,il nest pas
evident de les conserver 2 a 3 semaines a bord au risque d'asphixier tout l'equipage .Ayant pose la question de "biodegrabilite"
aux fabricants,je n'ai jamais eu de reponse.
La question de savoir si le rejet en mer des boîtes métallique et du verre est une pratique écolocompatible doit s'envisager sous
deux aspects.
Premièrement la pollution du milieu océanique: impact quasiment nul. L'eau de mer va ronger les alliages métalliques en quelques
disaines d' années et tous ces métaux se trouvent déjà dans sa composition. Le verre lui est pratiquement non dégradable et va
sédimenter dans le fond, les extraterrestres pourront dater la présence humaine sur la terre dans un million d'années comme
nous le faisons avec les amphores greques ou romaines.
Deuxièmement le gaspillage des matières premières: l'absence de recyclage des métaux et du verre rejetés à la mer alors que
nous nous dirrigeons vers une pénurie annoncée des matières premières et de l'énergie (nécessaire pour leur extraction) n'est
pas une attitude écolocompatible.
Maintenant, chacun fait comme il veut.
Question: pourquoi les bouteilles en plastique vides prendraient plus de place que les bouteilles pleines?
Je n'ai pas d'expérience des couches culottes et me tairais humblement sur cette question existentialiste.
Deux autres solutions: Au mouillage forain, les brûler sur la rive avec tout ce qui brûle, si possible à marée basse; la mer fera le nettoyage. Attention aux incendies en cas de vent, et bien arroser avant de s'éloigner. Ou bien brûler à bord dans un vieux récipient de métal ou un kanoun, bien isolé des matières plastiques et du bois du bateau, par exemple sur une planche. Attention, le vent peut jouer des tours... ou encore dans un barbecue de balcon que vous souhaiterez peut-être réserver à cet usage. Mais, bof, une fois bien brûlé...
Bouteilles de plastique de 1,5 l: en garder quelques unes pour purifier l'eau de boisson gratuitement au soleil. Voir le site www.sodis.ch
Nous allons partir en voyage avec nos deux petits et je cherche toujours une solution à ce problème de couches ... j'ai personnellement investi (oui à ce prix on peut dire cela) dans la couche lavable; elle n'est pas la solution elle demande beaucoup trop d'eau douce pour le rinçage (même si on l'a lavée à l'eau de mer, ce qui malgré un bon rinçage l'abîme, la rend rugueuse et irrite les fesses de nos petits à la longue) et en plus malgré un séchage au mouillage au soleil aux caraîbes demande un très long temps de séchage en l'absence d'essoreuse. autant vous dire qu'en mer avec l'humidité et quelques embruns il en faut une grande quantité pour être sûrs de ne pas en manquer et que les étendre sur le pont devient parfois complètement loufoque. bien sûr dans de nombreux cas il est possible d'être à l'écoute de bébé et de deviner quand il va faire ses besoins; je ne sais pas si la personne qui en parle précédemment a personnellement essayé; moi qui suis à l'écoute de mes enfants je n'y parviens que très très rarement. il y a de nombreux cas en navigation où on ne prend pas le risque que notre chérubin fasse ses besoins sur un matelas pourtant protégé ni dans un siège enfant amarré dans le cockpit pour qu'il ne trébuche pas ou soit tranquille durant les manoeuvres ... donc si quelqu'un a une solution concrète et testée je suis également preneuse. nous avons un bateau de 10 mètres et le stockage est un vrai problème. merci
Bonjour...
Vaste sujet, et heureusement que peu de gens naviguent avec leur bébé, car à raison de 5 couches par jour par dessus bord pour Sophie qui ne s'interroge pas plus que ça...
Une couche ne reste-t-elle pas en surface ? Alors les vents se chargeront de la pousser vers la plage d'une île dont les habitants ne doivent, eux aussi, plus se poser de question sur ce qu'il voient arriver dans leur pays...
Ou bien elle coule un peu et les tortues vont s'en gaver... Bon appétit !
Justement, le pays sur lequel nous allons débarquer nos belles ordures bien triées est-il réellement équipé pour en faire le recyclage, du verre, de l'acier ?
Ou ne vont-ils pas faire un grand trou dans la terre pour tout y enfouir ?
Et puis de quel droit leur demander de gérer nos poubelles qui viennent d'ailleurs ?
Quelle pollution cela représente-t-il pour eux ? Un camion (qui pollue) pour les ramasser, une pelleteuse (qui pollue) pour faire le trou, plus la pollution de la terre par ce qu'elle reçoit...
Je crois qu'Antoine raconte qu'une île de Polynésie croule sous les boites vides d'un soda réputé que la population s'est empressée de consommer à outrance, ils ne savent plus comment gérer le problème...
Alors, devant cette question, je préfère moi-même faire un tout petit trou dans la mer pour tout ce qui est "inerte", boite de conserve, verre, qui ne polluront pas au sens strict du terme, et pour éviter toute pollution visuelle je ne fais pas mon trou trop près des côtes, bien sûr !