Je suis sur que des personnes vont pouvoir nous
renseigner car les personnes qui ont des voiliers par
exemple connaissent bien ce genre de problèmes ou
dumoins en ont entendu parler.
Pour compléter et imager le propos de notre problème,
voici ci-dessous des liens avec photos et un shéma :

Le problème se passe à cet endroit : cf lien URL 1 en
bas de page.

Pour plus de précisions, suivre avec le shéma en lien
URL 2 en bas de page ainsi que les explications
suivantes (que nous avons envoyé à Bénéteau pour
questions).

La planche de teck (D) est donc en position normale
vissée et jointée sur le rebord du bateau. A travers
cette planche de teck, vient se positionner le porte-
canne dont le joint Sika en B permet à l’eau de ne pas
rentrer au niveau du trou de la planche de teck. Ceci
est tout à fait normal, mais ce qui ne l’est pas du
tout, c’est ce qui a été fait pour coller la planche de
teck afin de la visser sur le rebord du bateau ! En
effet, ce que nous avons découvert est INTOLERABLE. Le
joint Sika (E) en rouge sur le schéma a été posé d’une
manière sabordée, nous ne voyons pas d’autre mot pour
rester poli. Ce joint, ou on va plutôt dire cette ligne
de sikaflex a été posée en ligne en « sautant » par
dessus le trou destiné à recevoir le porte-canne dans
le bateau au lieu de faire le tour de celui-ci !!!
L’eau de pluie, de mer ou du jet d’eau (H) s’infiltrait
donc au niveau du trou du porte-canne en (C), passant
sous la planche de teck d’un côté et de l’autre car à
cet endroit, aucun joint ne permettait à l’eau de
continuer son chemin. L’eau descendait donc le long du
tube du porte-canne situé dans le rebord du bateau au
niveau de (A) et tombait en bas du caisson supposé être
étanche ! Le problème, c’est que l’eau est entré dans
la mousse injectée du rebord du bateau ! Lorsque
l’endroit où l’eau stagnait (G) atteignait un niveau
maximum, cette eau redescendait dans la cale d’où des
litres et des litres récupérés après chaque averse (5
litres d’eau tous les 15 jours / bateau au port sans
utilisation en mer, heureusement). Cette eau n’est
récupérable qu’à partir de la cabine à l’aide d’un
bâton sur lequel on accroche une serpillière, car bien
sûr le caisson n’est pas accessible puisqu’il est
supposé être étanche ! Enfin, le rebord du bateau
semble compartimenté justement au niveau du porte-
canne, et nous n’avons récupéré de l’eau que par
l’avant du bateau par la cabine.

Voici donc les questions que nous avons :

- Est-ce que le porte-canne ou du moins le trou (du
bateau) destiné à le recevoir est situé à l’arrière de
ce caisson ? - Est-ce qu’il y a aussi de l’eau dans la
partie arrière de ce caisson et comment l’enlever ? -
La mousse a été complètement ingurgitée d’eau, est-ce
qu’elle risque de pourrir, quels risques pour le bateau
et son usure, pour la sécurité ? - Est-ce que l’eau
peut stagner dans cette mousse et ne pas s’écouler au
fond ? - Que faut-il faire, changer la mousse ? - Il
faut nous fournir, ainsi à la concession Bénéteau de
Courseulles sur Mer les plans détaillés avec les
mesures exactes de l’emplacement des parois
d’étanchéité des 2 caissons situés dans le rebord du
bateau sous les planches de teck afin de solutionner ce
problème, c’est pour cela que nous envoyons cet e-mail
afin qu’un technicien de Bénéteau puisse nous fournir
plus de détails. En effet, les documents techniques
fournis avec le bateau lors de l’achat ne mentionnent
pas ces caissons ni la position de la paroi et sont
trop imprécis pour solutionner notre problème.

Bien sûr ce problème a été constaté hors période de
garantie du bateau. A force de s’infiltrer, la mousse
est devenue poreuse. Nous considérons cependant que
ceci est un défaut de fabrication non contestable, ou
encore un vis de fabrication, vous en conviendrez aussi
nous en sommes persuadés. Il n’est pas question pour
nous, même hors garantie, d’acheter des tubes de
Sikaflex à notre charge. Un tube a déjà été acheté et
nous serions reconnaissants que ce soit Bénéteau qui le
prenne en charge (par principe). Concernant la
recherche de cette fuite, évidemment nous sommes
conscients que ceci peut prendre du temps, mais nous
considérons aussi que ceci n’est pas de notre ressort,
alors d’accord, nous avons fait un effort de
compréhension en recherchant le problème avec une
personne experte en fabrication de bateau de
compétitions de V1D2, mais que faisons nous maintenant
que c’est nous qui avons identifié d’où venait le
problème ? Est-ce à nous de continuer seuls à réparer
un bateau acheté neuf à près de 23000 euros qui prend
l’eau au bout d’un an d’utilisation ?

http://www.handball-courseulles.net/tempo/teck.jpg

http://www.handball-courseulles.net/tempo/plan.jpg

Je ne comprends pas tout à votre problème, et j'imagine
que si vous êtes si vindicatifs, c'est parce que vous
avez épuisé les recours amiables et sans s'énerver avec
votre concessionnaire? Parce que sinon, s'énerver
comme ça pour se faire rembourser un tube de sikaflex,
vous allez au devant d'un paquet d'autres déconvenues:
le bateau, c'est en permanence des problèmes à
solutioner...

Ceci étant, je serais fort étonné que la mousse
soit "devenue poreuse", "complètement ingurgitée[sic,
gorgée?] d'eau" et prête à "pourrir". Ou alors, ce
serait un autre vice caché et de taille: s'il s'agit de
réserve de flottabilité, cette mousse doit
impérativement être à cellules fermées et ne saurait en
aucun cas se gorger d'eau même si elle est immergée
durant de longues semaines.

Oui, mais quand le concessionaire est trop mou et qu'il
ne prends pas les initiatives nécessaires pour trouver
le problème, ça devient très énervant. Le tube de
sikaflex est l'aboutissement de l'énervement :-)
C'est quand même un bateau de 5.50 m et on en a vite
fait le tour, donc j'imagine les gens qui ont des
problèmes avec un bateau de plus de 10 mètres...
Ce n'tait pas à nous de décoller les planches de teck
mais au concessionaire de la faire afin d'identifier un
endroit potentiel par lequel l'eau pouvait s'infilter.
Il aurait dû aussi bien plus tôt demander les plans
détaillés de construction.
Enfin bref, il y a eu plein d'autres choses aussi donc
c'est normal de s'énerver à force, c'est comme si on
vous disait de décoller vous-même un joint de pare-
brise parce qu'"eux n'ont pas le temps de prendrte tant
de temps à identifier un tel problème"...
Bref, c'est pas grave, c'est le contexte qui fait qu'on
s'énerve à un moment, enfin ça a le mérite qu'ils se
bougent un peu plus voyant la menace de l'intervention
juridique de l'assurance arriver.

Merci pour votre réponse concernant la mousse à
cellules fermées. Il faudra donc qu'on puisse évacuer
l'eau.
Question subsidiaire, savez-vous dans quel endroit ou
magasin on peut trouver un testeur Tramex-Sovereign?

> savez-vous dans quel endroit ou magasin on peut
trouver un testeur Tramex-Sovereign?

Je n'ai même aucune idée de quoi il s'agit, désolé...

Une chose ne me paraît pas claire dans votre
description du problème. Si le porte-canne est percé au
fond, pour éviter d'accumuler l'eau, ce qui paraît
légitime, où donc va toute cette eau? Si le porte-
canne est monté dans l'épaisseur de la coque, elle va
probablement dans les fonds, non? En ce cas, l'absence
de joint autour du porte-canne est sans incidence
additionelle, puisqu'il est PREVU que de l'eau
ruisselle dans les fonds? Et le seul vrai problème
serait que cette eau ne soit pas récupérable et stagne
dans des endroits inaccessibles, ce qui normalement
devrait être évité par des "anguillers", petits trous
permettant d'assurer la circulation de l'eau dans les
fonds vers un point bas où on peut la pomper.

A moins que le porte-canne débouche dans le cockpit du
bateau?

Chuis pas doué en bateau à moteur, désolé. D'autres
auront peut-être des avis plus compétents?

Merci pour votre réponse Hubert.
Un testeur Tramex-Sovereign est un testeur d'humité en
profondeur, ce serait pas mal pour notre problème.

Effectivement, vous êtes autant d'accord que moi, les
porte-cannes sont troués aussi au fond, et s'il y a de
l'eau dedans déjà, elle tombe dans les caissons de
mousse et c'est complètement illogique puisqu'on ne
peut pas la récupérer en fond de cale (cale du
réservoir plus haute que le fond de coque et par la
trappe arrière d'accès au niveau du moteur). Non,
effectivement l'eau n'est pas récupérable si elle tombe
dans cette mousse.
C'est un défaut de conception en effet qui est abérant
à la base concernant de l'eau (en partie de pêche par
exemple) qui rentrerai dans le porte canne...

On voit sur le Boston Whaler découpé que la mousse à
cellules fermées passe dans la quille (ou l'étrave du
bateau si on veut) et donc cette eau serait dans le
fond de la double coque, emprisonnées dans ces parois
de caissons de mousse injectée et fermés...Amoins que
ceci ait été prévu et que le caisson de mousse soit
complètement fermé au-dessus d'un point de la cale du
réservoir essence, ce qui permettrait que l'eau tombe
dans cette cale en effet. Ce serait bien, même très
bien, et éviterait de percer la coque pour évacuer
cette eau.
Merci pour votre contribution.
Cordialement.