APATAKI FAKARAVA AMANU - DECEMBRE 2021
Chers amis,
Nous sommes maintenant aux Marquises, et la 4G ici à Hiva Oa nous permet de poster notre vidéo de décembre, que voici.
Notre vidéo : https://youtu.be/dYyQQcPdWls
Durant tout ce mois de décembre, nous allons nous attacher à deux choses : résoudre quelques problèmes techniques et avancer sur notre route des Marquises. Les soucis techniques vont être résolus, et la route vers les Marquises, situées au nord-est de la Polynésie française, va nous conduire toujours plus à l’est à travers les Tuamotu, pour pouvoir remonter ensuite (presque) plein nord avec du vent d’est ou de sud-est.
Ces petits sauts de puce (sauts de puce à la taille d’ici, c’est-à-dire minimum un trajet Toulon-Calvi pour vous donner une idée) vont nous permettre de profiter encore un peu des Tuamotu, des lagons, des eaux turquoise, du snorkeling et de la chasse sous-marine, car la vie sera différente aux Marquises. Ils vont permettre aussi à Paul de bien prendre en main Peikea et de le mener bon train par tous les temps et tous les vents. Le bateau est agréable, il monte facilement en vitesse, navigue avec peu de vent, et nous avons atteint parfois 11 nœuds dans un confort de glisse assez incroyable. Côté vie à bord, pas besoin de vous faire un dessin : nous nous sommes coulés dans le confort sans aucun souci !
APATAKI
Partis de Rangiroa, nous atteignons Apataki, un petit atoll bien connu des plaisanciers parce qu’il s’y trouve un chantier où l’on peut sortir le bateau de l’eau (selon la taille et le tirant d’eau) et y faire quelques travaux mécaniques ou de carénage. Sur toute la Polynésie française, il n’y a que 5 chantiers de ce type, et souvent les places sont rares, comme par exemple pendant la fermeture des frontières où les navires sont restés très longtemps à sec sans que les propriétaires puissent revenir naviguer. Pour nous, il s’agit d’y récupérer une nouvelle batterie pour le groupe électrogène et quelques mètres de bouts.
L’arrivée dans la passe à 6 heures du soir, juste avant la nuit (ouf !), nous ravit : un petit lagon sur le côté avec des maisons sur pilotis et une eau turquoise nous invitent à revenir visiter le village le lendemain matin. Une fois la visite faite, nous nous rendons au chantier de l’autre côté du lagon, où nous serons à l’abri des vagues. Arrivés sur place après une jolie navigation au calme, nous apprenons que le chantier est fermé pour l’été jusqu’au 20 janvier. Tony est cependant bien là pour nous livrer notre commande. Nous restons plusieurs jours sur place, à prendre un peu de bon temps, chasse, snorkling, repas avec Aquarius. Le temps s’installe en beau et très chaud, les pluies se font plus rares… Le moteur de l’annexe retombe en panne.
Puis nous quittons notre mouillage pour nous diriger vers la passe nord sur un joli mouillage avant de partir sur Fakarava.
FAKARAVA
A Fakarava, notre moteur neuf d’annexe nous attend. Ici, la livraison par bateau de fret est chose courante, les formalités sont très simples. En deux heures, notre moteur est récupéré et enfin installé. Un souci en moins !
Au village, il y a 3 épiceries mais plus aucun légume. Nous achetons 2 navets qui commencent à être bien vieux et un potimarron, c’est tout ce que nous trouvons. Même plus d’ail, même plus d’oignons. On nous explique que le dernier bateau qui devait livrer du frais est tombé en panne de réfrigération. Sur l’île, peu de gens cultivent, et la dépendance aux livraisons est presque totale. Il faut attendre le 22 décembre le dernier bateau de fret de l’année avant la trêve de Noël (les bateaux de fret qui tournent toute l’année s’arrêtent chaque année à Noël pour une quinzaine de jours, pour la maintenance et les révisions), mais un bon créneau de vent nord nous invite à poursuivre notre route le 18 décembre, alors nous partons et arrivons 2 jours plus tard à Amanu, dernière étape avant la remontée vers le nord et les Marquises.
AMANU
Nous ne connaissons pas ce petit atoll, tout près de Hao où nous nous étions arrêtés en remontant des Gambier, mais des amis (Martial et Catherine, merci !) nous en ont dit le plus grand bien. Munis des points de mouillage recommandés, nous nous installons en solitaires sur un très très joli spot, qui va rester dans nos souvenirs : chasse, maoas, patates magnifiques et eaux cristallines : un vrai bonheur. Les maoas et les poissons chassés remplacent les légumes manquant.
Cette fois-ci, notre position est bonne pour remonter vers les Marquises, et un bon créneau se présente le 28 décembre.
Amitiés, et au plaisir de vous lire,
Dom et Paul
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