Le jeu du Vendée-Globe

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CATAMARAN
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Le jeu du Vendée-Globe
sujet n°116894

Traditionnellement à la fin de chaque Vendée-Globe, je propose un jeu dans lequel se trouvent les noms des skippers, jeu que je soumets à votre sagacité !

 

Le jeu des skippers
29 concurrents sont là dans ce texte. Il faut les trouver, par la prononciation, cachés au milieu des mots, sans tenir compte de la ponctuation. Il y a aussi le directeur de course, quelque part… 30 noms en tout ! Bon courage.
Exemple : Il avait des bijoux, mais avait perdu la plupart des joyaux au jeu Le nom à trouver est donc Michel DESJOYEAUX. Bon courage !!

Nous revoilà au « live » du Vendée-Globe avec Loïc Le Bras et Virginie Valentini.
C’est Loïc qui pose la première question.
- « Pas facile de te joindre aujourd’hui mais on est très content de t’avoir. La connexion est un peu hachée. Tu dis que ça va, c’est ça ?
- Oui, oui, ça va, avec plein de choses à vous raconter. D’abord, dans le coin, la mer est vraiment polluée. Des bateaux ont dû dégazer. Tout à l’heure, je suis passé au milieu d’une épaisse nappe d’hydrocarbures. Thons, dauphins et même les poissons volants vont s’y empoisonner, c’est sûr. En plus, maintenant, le bas des voiles est constellé de tâches de mazout !
- Tu n’es malheureusement pas le premier à dénoncer cette pollution.
Cette course est difficile. Tout ce qui traine dans la mer, l’aggrave. Hier, j’ai eu la peur de ma vie. Il y a eu un choc violent. J’ai juste eu le temps de voir dans le sillage une grande planche de bois si érodée par la mer qu’elle devait traîner par là depuis des années !
- Jean le dis aussi, la mer devient une poubelle…
Depuis le temps qu’il navigue ! Si c’est lui qui le dit, raison de plus de le croire !
- Tu as eu d’autres problèmes ?
- Oui ! il y a deux jours, c’était vraiment la journée catastrophe ! D’un coup le vent monte à plus de 30 nœuds avec le gennaker toujours en l’air. J’ai eu du mal à le rentrer. Trop fatigué sans doute. Au winch, j’en avais plein les bras, mais des hauts et des bas, c’est un peu comme ça, la vie sur cette course. Puis j’ai vu qu’il y avait un souci en haut du mat avec le rail de grand’voile. Depuis je navigue avec 2 ris mais cela n’aide pas, vent arrière !
- Mais y a t-il d’autres solutions pour rehisser la voile?
- Je ne sais pas. Il faut que je monte au mat, mais il y a encore trop de mer. Je pense qu’avec des écrous rajoutés sur les vis, je pourrais régler le problème. Ma difficulté, c’est la bricole, manipuler une clé et un tournevis en haut du mat, ce n’est vraiment pas mon truc ! Il ne faut pas non plus que je perde trop de temps. Je règle le problème demain, dernier carat. Est-ce que je vais réussir ? Je vous enverrai un mail pour crier victoire ! J’allais oublier de vous dire que J’ai aussi renversé mon café sur le clavier de l’ordinateur ! J’ai tout asséché. Il n’y a, et je l’ai échappé belle, que les H qui ne fonctionnent plus ! »
Virginie intervient :
- « Tu peux nous faire une carte postale du temps ?
- Bonjour Virginie. Aujourd’hui, Ca va mieux avec ce vent d’est remotivant. Ca sent l’embellie, on dirait bien que le ciel se dégage là-bas avec ces premiers rayons de soleil. Mais avec ce qui m’est arrivé il y a 2 jours, je me méfie. Heureusement dès que le vent monte, avec l’alarme qui aussitôt me sonne, j’ai toujours pris des ris assez tôt. Avec cette histoire de rail de grand voile, un ris ou pas, je ne me pose plus la question pour l’instant. Il fait toujours froid. On sent que l’Antarctique n’est pas très loin. D’après la carte, je suis juste à la latitude de la Terre Adélie. Est-ce bien là que la France a une base ?
- Tu arrives à dormir ?
- Oui mais par petites tranches. Je ne sais pas trop comment me coucher avec cette douleur intercostale que je traine depuis l’Océan Indien. Et puis, ces bateaux sont vraiment trop bruyants, impossible de bien récupérer. C’est quand même une vie drôlement spartiate ! A propos, j’ai retrouvé aussi des insectes à bord. Ce sont des abeilles ou des guêpes, je ne sais pas. Elles ont dû être transportées là par des courants aériens. Je les chasse, j’ai trop peur de me faire piquer !
- Tu as appelé chez toi ?
- Oui ça va. Mais je crois qu’elle en a marre de la course. Elle en a même jusqu’au cou. Annie ne peut et ne veut vraiment pas en faire plus. Il faudra que l’on parte en vacances à mon retour pour se retrouver un peu…
- Et tes adversaires ?
- Comme tu peux le voir, il y a 2 options, plus ou moins Nord. Le camarade de jeu d’hier, je croyais qu’il faisait les mêmes choix que moi, mais apparemment il a choisi le Nord. Je commence à regarder la route à suivre. La distance qui reste à franchir est chiffrable, à condition que les conditions météo soient à peu près celles prévues. J’ai croisé aussi un catamaran vraiment pourri. Apparemment il n’y avait qu’un gars à bord. Je te raconte : Quand il m’a vu, il sauta à l’arrière de son cata nase, y ôta le pavillon de son port d’attache. Je n’ai pas compris. J’avais l’impression qu’il errait, manifestement perdu au milieu de nulle part. Je l’ai appelé par VHF, il m’a répondu des trucs bizarres. J’ai l’impression qu’il était un peu barjo ce type. Il m’a fait penser à Donald Crowhurst quand il a raconté son faux tour du monde.
- Loïc a encore une question pour toi…
- Oui, je voulais savoir si tu prends le temps de te nourrir…
- Oui, hier soir après cette journée vraiment galère, je me suis offert un bon petit diner avec un plat de mon traiteur préféré.
- C’était quoi ?
- Dos de cabillaud et purée de brocolis. Fameux ! Y a pas de mal à se faire du bien, n’est ce pas ?
- Au fait, tu as fait la première page d’un journal anglais, le Sun…
- Ah oui le Sun ? c’est un journal populaire à sensation… Qu’est ce qu’ils ont écrit sur moi ?
- Tu liras à ton retour, c’est la surprise ! A plus tard ! On te rappelle dans 2 jours
- Et bien nous allons, Virginie et moi, te remercier d’être venu dans le « live du Vendée-Globe ». Bon vent à toi et prudence comme d’hab ! On peut l’applaudir !
- Merci Loïc et à bientôt ! »
Dans la soirée, la tempête se lève, dangereuse avec une mer croisée. Il envoie un message dans la nuit et raconte « Je suis dans le coup de vent. Il y a quelques minutes, j’ai vu deux lames hautes comme des immeubles surgir de nulle part. Le lendemain, il a envoyé un mail. La réparation en tête de mat était réussie !

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CATAMARAN
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réponse n°270515

La solution !

Rappel du jeu des skippers

29 concurrents sont là dans ce texte. Il faut les trouver, par la prononciation, cachés au milieu des mots, sans tenir compte de la ponctuation. Il y a aussi le directeur de course, quelque part… 30 noms en tout ! Bon courage.
Exemple : Il avait des bijoux, mais avait perdu la plupart des joyaux au jeu       Le nom à trouver est donc Michel DESJOYEAUX. Bon courage !!

Nous revoilà au « live » du Vendée-Globe ave Olivia Maincent et Virginie Valentini.
C’est Olivia qui pose la première question.
- Pas FAcile de te joindre aujourd’hui mais on est très content de t’avoir. La connexion est un peu hachée. Tu DIS QUE ça va, c’est ça ?
- Oui, oui, ça va, avec plein de choses à vous raconter. D’abord, dans le coin, la mer est vraiment polluée. Des bateaux ont du dégazer. Tout à l’heure, je suis passé au milieu d’une épaisse nappe d’hydrocarBURES. THONS, dauphins et même les poissons volants vont s’y empoisonner, c’est sûr. En plus, maintenant, le bas des voiles est constellé de tâches de mazout !
- Tu n’es malheureusement pas le premier à dénoncer cette pollution.
Cette course est difficile et tout ce qui traine dans la mer, L’AGGRAVE. HIER j’ai eu la peur de ma vie. Il y a eu un choc violent. J’ai juste eu le temps de voir dans le sillage une grande planche de BOIS SI ERodée par la mer qu’elle devait traîner par là depuis des années !
- Jean le dis aussi,  la mer devient une poubelle…
Depuis le temps qu’il navigue ! Si c’est lui qui LE DIT, RAISON de plus de le croire !
- Tu as eu d’autres problèmes ?
- Oui ! il y a deux jours, c’était vraiment la journée catastrophe ! D’un coup le vent monte à plus de 30 nœuds avec le gennaker toujours en l’air. J’ai eu du mal à le rentrer. Trop fatigué sans doute. Au winch, j’en avais plein les brAS, MAIS DES HAUTS et des bas, c’est un peu comme ça, la vie sur cette course. Puis j’ai vu qu’il y avait un souci en haut du mat avec le rail de grand’voile. Depuis je navigue avec 2 ris mais cela n’aiDE PAS, VENT arrière !
- MAIS Y A t-il d’autres solutions pour rehisser la voile?
- Je ne sais pas. Il faut que je monte au mat, mais il y a encore trop de mer. Je pense qu’avec des écROUS RA joutés sur les vis, je pourrais régler le problème. Ma difficulté, c’est la briCOLE, MANipuler une clé et un tournevis en haut du mat, ce n’est vraiment pas mon truc ! Il ne faut pas non plus que je perde trop de temps. Je règle le problème demain dernier CARAT. EST-CE que je vais réussir ? Je vous enverrai un mail pour crier victoire ! J’allais oublier de te dire que J’ai aussi renversé mon café sur le clavier de l’ordinateur ! J’ai tout asséché. Il n’y a, et je l’ai échappé belLE, QUE LES H qui ne fonctionnent plus !
- Virgine intervient :
- Tu peux nous faire une carte postale du temps ?
- Bonjour Virginie. Aujourd’hui, Ca va mieux avec ce vent D’EST REMOtivant. Ca sent l’emBELLIE, ON dirait bien que le ciel se dégage là-bas avec ces premiers rayons de soleil. Mais avec ce qui m’est arrivé il y a 2 jours, je me méfie. Heureusement dès que le vent monte, avec l’alarme qui aussiTÔT ME SONNE, j’ai toujours pris des ris assez tôt. Avec cette histoire de rail de grand voile, un RIS OU pas, je ne me pose plus la question pour l’instant. Il fait toujours froid. On sent que l’Antarctique n’est pas très loin. D’après la carte, je suis juste à la latitude de la Terre AdELIE, EST-CE bien là que la France à une base ?
- Tu arrives à dormir ?
- Oui mais par petites tranches. Je ne sais pas trop comment me coucher avec cette douleur interCOSTAle que je traine depuis l’Océan Indien. Et puis, ces bateaux sont vraiment trop bRUYANTs, impossible de bien récupérer. C’est quand même une vie drôlement spartiate ! A propos, j’ai retrouvé aussi des insectes à bord. Ce sont des aBEILLES OU des guèpes, je ne sais pas. Elles ont dû être transportées là par des courants aériens. Je les chasse, j’ai trop peur de me faire piquer !
- Tu as appelé chez toi ?
- Oui ça va.  Mais je crois qu’elle en a marre de la course. Elle en a jusqu’AU COU. ANNIE NE peut et  ne veut vraiment pas en faire plus. Il faudra que l’on parte en vacances à mon retour pour se retrouver un peu…
- Et tes adversaires ?
- Comme tu peux le voir, il y a 2 options, Ouest ou Est. LE CAMarade de jeu d’hier, je croyais qu’il faisait les mêmes choix que moi, mais apparemment il a choisi plus Nord. Je commence à regarder la route à suivre. La distance qui reste à franCHIR EST CHIffrable, à condition que les conditions météo soient à peu près celles prévues. J’ai croisé aussi un catamaran vraiment pourri. Je te raconte : Le mec quand il m’a vu, il sauta à l’arrière de son CATA NASE, Y Ota le pavillon de son port d’attache. Je n’ai pas compris. J’avais l’impression qu’il ERRAIT, MAnifestement perdu au milieu de nulle part. Je l’ai appelé par VHF, il m’a répondu des trucs bizarres. J’ai l’impression qu’il est un peu barJO CE type. Il m’a fait penser à Donald Crowhurst quand il a raconté son faux tour du monde.
Olivia a encore une question pour toi…
- Oui, je voulais savoir si tu prends le temps de te nourrir…
- Oui, hier soir après cette journée vraiment galère, je me suis offert un bon petit diner avec un plat de mon traiteur préféré.
- C’était quoi ?
- Dos de cabillaud et purée DE BROColis. Fameux ! Y a pas de mal à se faire du bien, n’est ce pas ?
- Au fait, tu as fait la première page d’un journal anglais, le Sun…
- Ah OUI LE SUN ? c’est un journal populaire à sensation… Qu’est ce qu’ils ont écrit sur moi ?
- Tu liras à ton retour, c’est la surprise ! A plus tard ! On te rappelle dans 2 jours
- Et bien nous allons, Virginie et moi, te remercier d’être venu dans le « live du Vendée-Globe ». Bon vent à toi et prudence comme d’hab ! On peut l’applaudir !
- Merci Olivia et à bientôt !
Dans la soirée, la tempête se lève, dangereuse avec une mer croisée. Il envoie un message dans la nuit et raconte « Je suis dans le coup de vent. Il y a quelques minutes, j’ai vu DEUX LAMES HAUTES comme des immeubles surgir de nulle part. Le lendemain, il a envoyé un mal. La réparation en tête de mat était réussie !

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