Ce témoignage ne se veut pas une étude détaillée des moyens de passer son YM mais plus simplement l’expression de mon expérience.
Tout d’abord le YM pour quoi faire ? Dans mon cas c’était pour améliorer, évaluer et valider mon niveau, pas de réel projet professionnel juste l’idée d’amener à bord des enfants en difficulté d’adaptation.
J’ai choisi Blue Sailing sur les conseils d’un ami et j’ai envoyé à 22h un mail à Jean Paul DELOFFRE. A croire qu’il est connecté en permanence à sa boite mail car quasi instantanément il m’a appelé et a instantanément répondu à toutes mes interrogations. C’est une encyclopédie vivante de la voile et des voiliers qui répond plus rapidement à vos questions que Wikipédia lui même.
Le nombre de semaines de formation n’est pas fixé à l’avance. Il est fonction de votre expérience et de votre capacité de travail personnel. Dans mon cas j’ai fait trois semaines de stage.
Une semaine type se déroule du dimanche soir au vendredi après midi. L’équipage se compose d’un maximum de 4 stagiaires ce qui permet un travail de qualité et d’un instructeur anglais. Forcément il parle bien la langue de Shakespeare et parfois même uniquement celle là, mais cela ne pose pas de réels problèmes, on s’adapte très vite. Les termes techniques sont rapidement ingérés et lorsque ça bloque les collègues nous dépannent dans la bonne humeur.
Les bateaux parfaitement équipés et entretenus sont choisis pour leurs qualités marines, le navire amiral est un Swan 44 magnifique.
Les repas sont de qualités, un pré-avitaillement est fait au départ par Jean Paul et le skipper dispose d’un budget supplémentaire pour le « frais », de plus rien n’empêche de faire des propositions ou de participer à la réalisation des repas si on en a envie. Tout se fait en intelligence et dans la bonne humeur.
L’enseignement est différent d’un instructeur à l’autre. Marcus, John, Simon, …, chacun a son style et chacun a beaucoup à nous apprendre. Tout y passe, calculs de marées, navigation, météo, CollRegs, MOB, prise de bouée, blind nav, Radar, etc… la théorie est revue rapidement en fonction de la demande des stagiaires mais l’essentiel de l’enseignement est pratique dans une zone exceptionnelle, golfe du Morbihan, baie de Quiberon.
En fin de semaine l’instructeur fait un débriefing à chaque stagiaire et donne un avis sur la présentation à l’examen. A chacun de prendre ses responsabilités ensuite.
Pour l’examen il n’y a pas de grandes surprises, c’est très semblable à ce qui est vécu durant les semaines de formation mais forcément en plus intense et avec la pression propre à ce genre d’exercice. Heureusement le bateau est un Sagitta 35 à barre franche assez facile à mettre en œuvre, de plus Jean-Paul ou un instructeur assiste à l’événement ce qui est très rassurant.
Pour résumer le YM n’est pas facile à acquérir mais avec une bonne part de travail personnel et le passage par une école de formation pour cadrer le travail et le niveau de connaissances c’est un diplôme tout à fait accessible.
Alors bon courage à tous.
Jean-Paul.
Bonjour,
Bon, JiPé est encore vivant, (humour) il y a longtemps que je me dis que je dois l'appeler...
Tu as passé le YM ou en cours d'étude?
J'ai adoré la formation avec le couple Pean-Paul et Marcus sur le Swan, moins le calcul des marées à l'anglaise mais tellement plus réaliste que notre règle des douxièmes franco-française! Les navigations de nuit et "à l'aveugle" permettent vraiment de s'imprégner de la carte et du bateau, et il est vrai que l'anglais utilisé est compréhensible par tous, par contre l'examen avait été passé sur le Swan, pas le Sagitta, et une prise de ponton par vent traversier sur une place étroite n'est pas de tout repos sur ce déplacement lourd !
Le thermostat du frigo est toujours aussi accessible et donc peut bouger lorsqu'on se sert ? ;-)
Phil
Bonjour Philippe,
oui je l'ai passé.
je vois que les cours de Marcus ont laissé des traces...
jp