Achat d'un voilier Acier que faut-il regarder ?

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Monocoque
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Achat d'un voilier Acier que faut-il regarder ?
sujet n°100516
J'ai toujours eu des voiliers polyester, mais à présent je voudrais acheter un ketch petit prince acier de 1982, et donc totalement néophite dans ce matériaux, j'aimerais savoir ce que je dois controler en priorité avant de signer un compromis de vente.

Merci pour toutes infos
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AMEL MARAMU
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réponse n°193187

bonjour,
j'ai eu un bateau acier (sans problème de rouille),  je vérifierais tous les passe-coques ou une électrolyse peut s'établir, le liston surtout si le pont est recouvert d'un revêtement teck (selon le type de fixation du teck) et toutes les soudures des varangues et membrures,  là où elles ne sont pas visibles (essaye de te faire prêter un un petit endoscope de plombier) bref il faut essayer de voir la ou c'est difficile d'accès (et donc pas ou moins bien entretenu)
Il existe aussi des appareils pour mesurer l'épaisseur de la coque (voir avec un expert).
Vérifie aussi le circuit électrique, j'avais un ami qui avait branché le (-) des batteries sur la coque et n'avait câblé que le (+) ! il consommait ses anodes a une vitesse v'.
JP

Anonyme (non vérifié)
réponse n°193190

Bonjour,
Si tu as l'occasion de pouvoir verifier les epaisseurs c'est un bon debut, te renseigner sur la construction .
Les endroits 'à risque sont : le puit à chaine si il y a une baille à mouillage ne pas hesiter à aller voir dessous, tout les endroits qui peuvent etre des pieges à dechets et  humiidité , souvent sous le tube d'étambot dans des parties etroites de la coque qui ont souvent 'echappées à un sablage correct et à la peinture (par exemple sur le Damien II),les passes coque en tubes soudés (si c'est le cas sur ton bateau) sont souvent de la même épaisseur de la coque alors qu'ils vieillissent plus vite par manque d'entretient et quelquefois avec la proximité de vannes metaliques,tube de jaumiére.
Les endroits (si il ne sont pas en inox ) qui ont servit à fixer les panneaux de pont, les hublots , des habillages en bois.
Certains gouvernails (moins bien protégés que la coque,si ils n'ont pas eu leur anode dediées)  ont subit des attaques d'electrolyse.
Pour faire simple à l'interieur tous les endroits ou l'eau a pu etre retenue et stagnée, ou plus humide que d'autre (cuisine, toilette , douche, )
Verifier que l'electricité a bien été montée en bi polaire, que le moteur est à masse isolée. Les reservoirs aprés 30 ans peuvent aussi présenter des faiblesses.
Et surtout ne pas faire comme nous lorsque, jeunes et naïfs, nous avons acheté notre 2em bateau ne pas se laisser influencer par une belle peinture ...
notre vendeur indelicat avait commencer un sablage, il était rapidement passée au travers, avait ensuite prié avec ferveur Sint o Fer , repeind , vendu  et disparu sans laisser d'adresse ...
Ne pas non plus se fier aveuglément à des expert pas toujours trés compétent , un collégue a fait expertiser une coque acier par ce genre d'expert  conclusion de l'expert bateau sain ...juste le temps de faire un aller retour (en avion ) pour revenir avec des copains equipiers ...et le bateau prenait déja l'eau. retour sur cargo et dix ou douze ans de procés pour enfin voir le bout du tunnel.
Ne pas hesiter à louer le materiel necessaire pour conaitre les epaisseurs restantes , si le proprietaire est honnete il t'indiquera de lui même les zones potentiellemnt à risques par contre ne pas avoir peur de quelques point de rouille et ne pas oublier que 10 mm de rouille correspondent environ à 1 mm d'acier 'perdu'.
N'hesite pas à nous contacter en MP aprés s'etre fait avoir et avoir changer 22m2 de bordés,membrures fer de quille tube de jaumiere etc nous avons une certaines experiences des erreurs à ne pas faire (si seulement experience ne rimait pas curieusement presque toujours avec erreur nous nous porterions bien mieux!)
J'oubliais pour le lest il vaut mieux qu'il ai été recouvert à la construction par une tole soudée, c'est toujours ça de positif car aprés 30 ans (à moins qu'il s'agisse du proprietaire d'origine) il te sera dur d'en savoir plus sur les autres precautions prisent (peinture, brai liquide ) mais c'est toujours bien mieux qu'un lest sans couvercle simplement noyé dans de la resine (qui se retracte) ou dans du beton source de gros problemes potentiels (sur notre 2em bateau lorsque j'ai cassé une partie du beton pour sortir les lingots bon nombre des lingots venaient avec ....l'antifouling !
L'isolation en laine de verre tenue avec des tasseaux en bois non peint garde l'humidité notre 2em bateau avait seulement 20 ans lors de son achat construit par un chantier Allemand , mal peint ,mal sablé voir pas du tout , un acier trop 'dur' plus sensible à la corosion qu'un acier doux (E24 ex A36 si mes souvenirs sont exacts)
Mais ce cotre a quand même fini par renaviguer avantage de l'acier tu peux faire ce que tu veux coupé la moitiée d'un bordé et une fois ressoudé la même solidité qu'a l'origine

http://long-cours.62.over-blog.com/photo-1906459--2-14-10x3-45x2-20-1957_jpg.html

Anonyme (non vérifié)
réponse n°193191

Bonsoir,

En évitant d'aborder la comparaison acier - polyester, car en général les propriétaires passent plutôt de l'acier vers le polyester, et beaucoup moins souvent dans l'autre sens, allez savoir pourquoi...?... l'une des particularités de l'acier est qu'il a permis à de nombreux "amateurs" de fabriquer leur bateau eux-mêmes, ce qui est plus rare avec le polyester.
D'où certainement une différence de "qualité" de fabrication entre amateur et chantier professionnel.

Donc la première question pour un bateau acier est de savoir par qui il a été construit, et surtout comment la coque a été traitée !
30 ans pour une coque acier mal traitée au départ, c'est pire qu'un risque d'osmose sur du polyester.

Ensuite, il reste les services d'un (bon) expert...


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VULCAIN 5
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réponse n°193198

Bonjour

J´ai un bateau acier de la meme époque , et j´en suis satisfait . Il est vrai qu´il a été construit par un bon chantier ( Brument ) ce qui est toujours rassurant quand a la qualité des soudures . L´entretien d´un bateau acier est un peu plus contraignant que celui d´un polyester , mais par contre n´est vraiment pas compliqué . En soulevant un plancher on constate parfois un peu de rouille , surtout dans les coins , comme les liaisons entre bordé et cornière : un petit coup de papier de verre , un peu d´antirouille ( Rustol dans mon cas ) et on repeint directement sur le Rustol encore humide . C´est 10 mn de travail , pas la mer a boire , mais c´est assez souvent . Un bateau acier rouille par l´intérieur .
C´est la raison pour laquelle il est préfèrable sur un bateau acier de ne pas avoir d´endroits inaccessibles , comme c´est souvent le cas quand il y a un puits a chaine . N´hésite pas a louer un petit endoscope comme ceux que l´on utilise pour regarder dans les parties creuses des carosseries auto . Avec cela tu peux aller voir dans tous les coins difficiles d´acces .
A mon avis , il faut éviter d´acheter un bateau acier avec un pont en teck . La coque , hors de l´eau , doit etre en parfait état . Si cela n´set pas le cas  c´est mauvais signe pour la qualité de fabrication . Quelques traces de rouille sur le pont ne sont pas graves , mais plus il a été utilisé d´inox a cet endroit , mieux c´est , et c´est bon signe pour la qualité globale du bateau . 
Quand je parle de rouille il est bien entendu qu´il s´agit de traces superficielles . Si l´acier est attaqué en profondeur , soit la protection de départ était mauvaise , soit le bateau a été très mal entretenu : dans les deux cas , il vaut mieux s´abstenir , sauf si le bateau est a un prix extrèmemnt bas . Il faut savoir que sur un bateau acier , tout est interchangeable , réparable relativement facilement . A Hamburg il y a une barcasse a vapeur datant du 19e siècle dont la coque est un vrais manteau d´Arlequin : presque tout le bordé a été remplacé par plaques a un moment ou a un autre : elle continue a naviguer fièrement , solide comme au premier jour !

Amicalement - Joel

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ACIER
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réponse n°193201

En plus de tous les bons conseils déjà donnés, je visiterais le bateau en me faisant accompagner par quelqu'un qui sait ce que c'est qu'un bateau en acier.

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PROTOTYPE
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réponse n°193259
Longcours a écrit :
(...)
J'oubliais pour le lest il vaut mieux qu'il ai été recouvert à la construction par une tole soudée, c'est toujours ça de positif car aprés 30 ans (à moins qu'il s'agisse du proprietaire d'origine) il te sera dur d'en savoir plus sur les autres precautions prisent (peinture, brai liquide ) mais c'est toujours bien mieux qu'un lest sans couvercle simplement noyé dans de la resine (qui se retracte) ou dans du beton source de gros problemes potentiels (sur notre 2em bateau lorsque j'ai cassé une partie du beton pour sortir les lingots bon nombre des lingots venaient avec ....l'antifouling !
L'isolation en laine de verre tenue avec des tasseaux en bois non peint garde l'humidité notre 2em bateau avait seulement 20 ans lors de son achat construit par un chantier Allemand , mal peint ,mal sablé voir pas du tout , un acier trop 'dur' plus sensible à la corosion qu'un acier doux (E24 ex A36 si mes souvenirs sont exacts)
Mais ce cotre a quand même fini par renaviguer avantage de l'acier tu peux faire ce que tu veux coupé la moitiée d'un bordé et une fois ressoudé la même solidité qu'a l'origine

 Bonjour,

Tout à fait d'accord avec cette histoire de lest noyé dans de la résine polyester.
J'ai eu de gros problèmes de corrosion de la quille par l'intérieur à cause de ça (bateau en aluminium, mais le résultat aurait été le même à plus long terme avec de l'acier, je pense). A l'autopsie, il s'est avéré que les vides entre les lingots de plomb avaient été comblés avec du mat de verre + résine polyester (cela se faisait beaucoup dans les années 80). A l'intérieur et en avant du puisard, la quille était "ouverte" et on avait coulé de la résine polyester au-dessus du plomb (que l'on devinait par transparence). Avec le temps, cet opercule s'était désolidirasé de l'aluminium et je n'y ai pas pris garde malgré une recommandation de l'ancien proprio que je m'étais empressé d'oublier.
Comme j'ai noyé les fonds à plusieurs reprises avec de l'eau de mer et de l'eau douce (bris du pot Vetus, explosion d'un réservoir souple d'eau douce etc.) et que, probablement, cela avait déjà dû arriver avant mon achat du bateau, de l'eau avait pénétré à l'avant de la quille par ces "gaps" dans le bouchon polyester. Résultat : le mélange mat de verre + résine qui comblait les vides s'est osmosé, produisant d'assez grandes quantités d'acide acétique qui a fini par bouffer à bas bruit l'aluminium par l'intérieur jusqu'à le percer à plusieurs endroits.
J'ai dû changer environ 1,5m2 de tôle de part et d'autre de la quille sur l'avant de celle-ci. Sortir et surtout replacer environ 1 tonne de lest reste un travail dont je me souviens encore. Aujourd'hui, ce lest est noyé dans du brai pour toiture (pas cher et parfaitement étanche mais très "cochon" à utiliser) et la quille est fermée par des couvercles étanches boulonnés (que j'ai préférés à des couvercles soudés parce qu'ils permettent une visite de contrôle, éventuellement).

Une autre chose que j'avais constatée sur un bateau en acier que j'avais visité lorsque je cherchais le mien, c'est une oxydation du pont par l'intérieur, probablement due à de la condensation, l'hiver, sur une surface mal peinte ou pas peinte du tout. C'est très difficile à diagnostiquer sans démonter le vaigrage et je ne l'avais repéré que parce qu'il y avait quelques coulures de rouille entre certains lambris de ce vaigrage. Mais une analyse des épaisseurs de métal de ce pont a montré par la suite que, par endroits, il était réduit à 1 ou 2mm d'épaisseur... Le reste du bateau était impeccable.
Sur un autre voilier en alu, c'est le pont qui avait été percé d'une multitude de trous afin d'y fixer (avec de l'inox !) un pont en teck.
Une véritable catastrophe qui a sans doute conduit l'éventuel acheteur de ce bateau à changer intégralement le pont.

Peio
Haize Egoa

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BRISE DE MER 31
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réponse n°193272

Bonjour de Fendlabise,

Est-ce que l'isolation electrique d'une coque acier comme on en voit sur les coques alu ne limiterait pas les effets de rouille par limitation de l'electrolise. En mettant le moteur a la masse juste pour le demarrage et deconnecter ensuite, systeme Volvo, ainsi qu' en chargant les batterries uniquement au solaire et l'eolienne. sans aucune masse a la coque? Merci de vos conseils et experiences.
Amities Oceanes

Anonyme (non vérifié)
réponse n°193274
Fendlabise a écrit :
Bonjour de Fendlabise,

Est-ce que l'isolation electrique d'une coque acier comme on en voit sur les coques alu ne limiterait pas les effets de rouille par limitation de l'electrolise. En mettant le moteur a la masse juste pour le demarrage et deconnecter ensuite, systeme Volvo, ainsi qu' en chargant les batterries uniquement au solaire et l'eolienne. sans aucune masse a la coque? Merci de vos conseils et experiences.
Amities Oceanes

 Absolument de mon point de vue : même precaution de connexions electrique avec un bateau acier qu'avec un bateau alu
Même pousser le vice à utiliser de l'antifouling "pour alu" sur nos bateaux acier

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°193287
Auportant a écrit :
J'ai toujours eu des voiliers polyester, mais à présent je voudrais acheter un ketch petit prince acier de 1982, et donc totalement néophite dans ce matériaux, j'aimerais savoir ce que je dois controler en priorité avant de signer un compromis de vente.

Merci pour toutes infos

 Il me semble que ce type de bateau était en construction ou en finition amateur.
 Je n'ai pas personnellement une bonne opinion de cette série de bateau.............

Points à vérifier, le chantier éventuel qui l'a construit, le respect des plans,de l'échantillonage (épaisseur des toles) la qualité des soudures.

L'aspect visuel extérieur des lignes de bouchain peut être une bonne indication sur la construction surtout si le bateau a beaucoup navigué.
Cà peut "gondoler"

La vérification de l'état d'entretien, du traitement des toles ,membrures, couples et varangues,(tout ce qui n'est pas visible si le bateau est vaigré ou isolé) est capital

Avec l'acier le problème est aussi la corrosion (rouille) et la circulation des courants électriques parasites.

Un bateau en acier c'est comme un bateau en bois, d'abord une bonne construction
suivi d'une bonne surveillance et d'un bon entretien régulier, il ne faut pas laisser filer.....
(protection, peinture, électricité...) 
 
pour un bon bateau en polyesther, le suivi (coque) ne concerne que l'entretien qui est vraiment mini.

Pour le reste, gréement, aménagements, équipements, c'est comme pour tous les bateaux...........

L'expertise sera indispensable avant tout achat

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PRINCESS 33
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réponse n°193291

 Toujours les mêmes croyances (bien ancrées..) en ce qui concerne la source d'une corrosion ou de la consommation des anodes sur une coque acier :

1/ tout à fait d'accord pour un réseau en bipolaire : c'est la norme
2/ ne pas oublier tout de même que la norme, dans la Marine Marchande, impose que le - des batteries, de même que tous les organes, y compris le moteur, soit à la masse.
3/ ce n'est donc pas une connexion du - à la masse qui mange les anodes : pour qu'il y ait corrosion galvanique, il ne faut pas un potentiel (ce qui ne veut rien dire), il faut une différence de potentiel, qui seule peut faire circuler un courant
4/ la corrosion galvanique ne peut donc venir que d'une fuite de courant + (minime, très peu d'ampérage, mais fuite tout de même)
5/ beaucoup de fuites de courant ont pour origine la terre du quai (souvent défectueuse), en cas de branchement d'un chargeur sur le 220 V. AC ; il se produit alors un retour par l'eau de mer du port, qui mange les anodes en premier, et la coque ensuite.
6/ pour s'en prémunir, il suffit de mettre dans le circuit de quai un isolateur galvanique (environ 80 €) ou mieux un transformateur d'isolement (plus cher) ; c'est de l'avis des spécialistes un accessoire indispensable sur un bateau acier

Sym
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FIRST
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réponse n°193299
Danielloui a écrit :
 Toujours les mêmes croyances (bien ancrées..) en ce qui concerne la source d'une corrosion ou de la consommation des anodes sur une coque acier :

1/ tout à fait d'accord pour un réseau en bipolaire : c'est la norme
2/ ne pas oublier tout de même que la norme, dans la Marine Marchande, impose que le - des batteries, de même que tous les organes, y compris le moteur, soit à la masse.
...
 

Bonjour Danielloui,

- moi aussi j'aime l'acier
- ok pour isolement bipolaire

mais coment peut-on avoir un circuit bipolaire et en plus un raccord du négatif moteur à la masse ...?
soit je n'ai rien compris à l'explication ou je suis aussi une buse comme certains !!!

ne te fâche pas,...je souhaite l'info
merci d'avance

Fde

ps: si tu es d'accord, peux tu me communiquer ton n° de tel par mail afin que je puisse mieux te comprendre

 mon mail: fabdewa@gmail.com

merci

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PRINCESS 33
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réponse n°193301
Symbiose a écrit :
Danielloui a écrit :
 Toujours les mêmes croyances (bien ancrées..) en ce qui concerne la source d'une corrosion ou de la consommation des anodes sur une coque acier :

1/ tout à fait d'accord pour un réseau en bipolaire : c'est la norme
2/ ne pas oublier tout de même que la norme, dans la Marine Marchande, impose que le - des batteries, de même que tous les organes, y compris le moteur, soit à la masse.
...
 

Bonjour Danielloui,

- moi aussi j'aime l'acier
- ok pour isolement bipolaire

mais coment peut-on avoir un circuit bipolaire et en plus un raccord du négatif moteur à la masse ...?
soit je n'ai rien compris à l'explication ou je suis aussi une buse comme certains !!!

ne te fâche pas,...je souhaite l'info
merci d'avance

Fde

ps: si tu es d'accord, peux tu me communiquer ton n° de tel par mail afin que je puisse mieux te comprendre

 mon mail: fabdewa@gmail.com

merci

 Je ne fais que citer les normes qui régissent la construction navale dans toutes les marines marchandes du globe : les bateaux sont en acier à 99,99 %

Il faut distinguer entre une masse et un courant : quand vous avez un poste de forte consommation localisé, qui absorbe du + en ampérage, il est évident qu'il y a le même ampérage en - en face. Il semble que les constructeurs n'aiment pas les concentrations de courant qui passeraient en retour par la coque ( mais je n'en suis pas sûr)

Ceci étant, en plaisance dans le cas des bateaux alu, ils peuvent être très sensibles à une corrosion localisée , et la double isolation pourrait constituer une précaution complémentaire, mais je n'en suis pas sûr ; il n'y a pas en tout de vraies anodes efficaces sur les bateaux alu.

Sur le plan de l'isolateur galvanique de quai, par contre, je suis formel quant à l'utilité et la protection, tant sur l'alu que sur l'acier

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réponse n°193302
Fendlabise a écrit :
Bonjour de Fendlabise,

Est-ce que l'isolation electrique d'une coque acier comme on en voit sur les coques alu ne limiterait pas les effets de rouille par limitation de l'electrolise. En mettant le moteur a la masse juste pour le demarrage et deconnecter ensuite, systeme Volvo, ainsi qu' en chargant les batterries uniquement au solaire et l'eolienne. sans aucune masse a la coque? Merci de vos conseils et experiences.
Amities Oceanes

Bonjour

Les "effets de rouille" seront limités ou même neutralisés en effet en ayant une bonne isolation électrique et du bipolaire sur le moteur, il n'empêche que la rouille viendra quand même, selon la qualité du traitement de peinture qui recouvre la coque, plus ou moins vite. Surtout à l'intérieur.

Après, si on accepte l'entretien inhérent à l'acier, un coup de décapage et de pinceau par ci par là de temps en temps, c'est pas la mort non plus, même si pendant ce temps-là, les copains sur leur polyester sont en train de boire un coup de breuvage qui fait rire.
Le plus embêtant : l'accès derrière les emménagements intérieurs, et surtout derrière l'isolation.

Philippe, sur une boîte de conserve sensée être flottante et en travaux
Prosper

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TIROT 702
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réponse n°193307

Bonjour,

" ketch petit prince acier de 1982, et  totalement néophyte dans ce matériau "

Sauf cas particulier, bateau trés bien construit, et surtout trés bien entretenu , vu l'âge du bateau et l'affirmation sincère du futur acheteur, je m'abstiendrai !!

J'espère que ce n'est pas celui-là:

http://www.fetch-yachting.com/detail-bateau,16822,PETIT-PRINCE-d-occasion.htm

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réponse n°193318

Danielloui, je me permet de vous reprendre :

Je vous cite "la corrosion galvanique ne peut donc venir que d'une fuite de courant".

Ceci est faux. La corrosion galvanique provient de la différence de potentiel naturelle qui existe entre différentes zones d'un même métal ou entre deux métaux de potentiel galvanique <> 200 mV. Si apport de courant extérieur il y a, on parlera plus sûrement de l'un des épouvantails favoris des plaisanciers : l'électrolyse.

C'est la raison pour laquelle la mesure régulière du potentiel d'une coque métallique (ou d'une embase) à l'aide d'une électrode de référence reste le plus sûr moyen de vérifier son intégrité, d'évaluer l'efficacité et l'état de ses anodes et de se prémunir contre l'électrolyse. Au vu du coût des risques et des réparations, cette mesure est effectuée 24/24 et 365/365 en grande plaisance ainsi que sur tous les bateaux professionnels métalliques > 24 m.

Tout le monde change son filtre à huile sans sourciller mais ne mesure jamais ce potentiel, démarche pourtant extrêmement simple à mettre en oeuvre...

???


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MOODY 425 (Monocoque)
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réponse n°193365

 J'ai acheté un batô en acier d'occas en construction amateur et j'en suis content.
tous les ans un traitement des point de rouille oeuvres mortes avec pistolet à aiguille , rustol CIP et 3 couches de finition alkide ; s'il y a des endroits récurents, c'est que l'on a pas assez tapé, ou des défaut de passivation des soudures inox qui ont été faites.
une visite régulière des petits coins vicieux à l'intérieur ou saleté et rouille se concentrent, tous les 3-5 ans démontage de la baille à mouillage ... tous les 10-12 ans sablage oeuvre morte ... vérif des plafonds pour cause de condensation (moi j'en n'ai pas encore).
J'ai trouvé des soudures poreuse qui ont fini par percer : dans l'immédiat expoxy puis plus tard un petit coup de soudure.
Pour protéger les angles des chocs qui enlevent la peinture (passage d'aussière, ragage de la poulie d'écoute GV ...), soudure par point de fil d'inox de 8.
Un bateau en acier ça aime l'eau douce : rinçage à prosusion et l'air our secher vite : des trous partout dans le bas des cloisons pour que l'air circule, et laisser des hublots ouverts : vaut mieux un peu de pluie qui sechera que pas de courant d'air pour chasser l'humidité.
Pour le reste tout me semble avoir été dit.
Sinon le gros avantage, c'est que c'est très solide : un rocher corse s'en souvient qui aurait gfardé une coque en plastique, mais n'a pas empèché ananda de continuer sa croisière .... à bon entendeur.
Xavier

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réponse n°193366

Petite question de curieux : est-ce que certains parmi vous ont un bateau acier dans lequel vous auriez enlevé toute l'isolation en permanence pour surveiller toute arrivée de rouille, "à la Moitessier", dont il me semble que Joshua n'a pas (ou n'avais pas) d'isolation (mais je me trompe peut-être, si quelqu'un qui est monté à bord peu confirmer ou infirmer).

L'isolation est sûrement conseillée en métropole, mais sous les Tropiques, est-ce vraiment un handicap de ne pas en avoir ?

Pour un acheteur en tout cas, c'est un avantage pour l'inspection !

Des expériences ?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°193368
Taillexav a écrit :
 J'ai acheté un batô en acier d'occas en construction amateur et j'en suis content.
tous les ans un traitement des point de rouille oeuvres mortes avec pistolet à aiguille , rustol CIP et 3 couches de finition alkide ; s'il y a des endroits récurents, c'est que l'on a pas assez tapé, ou des défaut de passivation des soudures inox qui ont été faites.
une visite régulière des petits coins vicieux à l'intérieur ou saleté et rouille se concentrent, tous les 3-5 ans démontage de la baille à mouillage ... tous les 10-12 ans sablage oeuvre morte ... vérif des plafonds pour cause de condensation (moi j'en n'ai pas encore).
J'ai trouvé des soudures poreuse qui ont fini par percer : dans l'immédiat expoxy puis plus tard un petit coup de soudure.
Pour protéger les angles des chocs qui enlevent la peinture (passage d'aussière, ragage de la poulie d'écoute GV ...), soudure par point de fil d'inox de 8.
Un bateau en acier ça aime l'eau douce : rinçage à prosusion et l'air our secher vite : des trous partout dans le bas des cloisons pour que l'air circule, et laisser des hublots ouverts : vaut mieux un peu de pluie qui sechera que pas de courant d'air pour chasser l'humidité.
Pour le reste tout me semble avoir été dit.
Sinon le gros avantage, c'est que c'est très solide : un rocher corse s'en souvient qui aurait gfardé une coque en plastique, mais n'a pas empèché ananda de continuer sa croisière .... à bon entendeur.
Xavier

 Juste une remarque au sujet de la soudure par points d'un renfort ou d'une protection , je conseillerais plutot une soudure continue.Car c'est ce que n'aime pas l'acier  : des endroits inacsessible au pinceau ou l'eau va s'infiltrée  laissant un melanche sel/humidité dans une zone ou la soudure aurat probablement endomagée la peinture (entre le rond inox et la tôle acier )

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PETIT PRINCE
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réponse n°193385

Bonjour,

J'ai reconstruis un Petit Prince, plutot qu'un long discours va voir mon album sur la taverne d'en face, login williwaw-ba, si bateau construit par chantier latitude à Antibes : passes ton chemin, LE point à surveiller sur un bateau acier : les anguillers!

Bon vent

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VULCAIN 5
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réponse n°193771
Prosper a écrit :
Petite question de curieux : est-ce que certains parmi vous ont un bateau acier dans lequel vous auriez enlevé toute l'isolation en permanence pour surveiller toute arrivée de rouille, "à la Moitessier", dont il me semble que Joshua n'a pas (ou n'avais pas) d'isolation (mais je me trompe peut-être, si quelqu'un qui est monté à bord peu confirmer ou infirmer).

L'isolation est sûrement conseillée en métropole, mais sous les Tropiques, est-ce vraiment un handicap de ne pas en avoir ?

Pour un acheteur en tout cas, c'est un avantage pour l'inspection !

Des expériences ?


 

 

Bonjour

L´isolation sur un bateau metallique est indispensable , que ce soit sous les tropiques ou dans les pays froids . sans cela le bateau est invivable , dans un cas on est dans un four , dans l´autre dans un frigo et la condensation s´en donne a coeur joie , sans parler du bruit de l´eau contre la coque . Cela dit , ta remarque concernant l´accessibilité de tous les points de la coque est juste . C´est pourquoi je suis favorable a l´isolation par plaques de mousses coincées entre les éléments de la structure , plutot que par de la mousse projetée
comme le font de préférence les chantiers pro , parceque c´est plus rapide . Cependant la mousse projetée est plus efficace pour éliminer la condensation ,par contre elle interdit tout controle du bordé , il y a du pour et du contre comme toujours . Sur mon bateau , l´isolation , du type renforcée pour pays froids , s´arrète a la flottaison . On peut donc en soulevant les planchers surveiller l´intérieur de la coque sous la flottaison ( voir photo ) . Les plaques d´isolant ( 5 cm entre les lisses + 1 cm par dessus le tout + vaigrage ) peuvent se retirer pour controle ou réparations , tous les meubles étant démontables comme cela doit toujours etre le cas sur un bateau métallique . Il m´est arrivé de deshabiller le pont ou les parois en divers points sensibles pour vérifier l´état de la coque ou du pont sur ce bateau agé de 30 ans , et ma conclusion est que la coque reste impéccable sous l´isolant qui la protège . Ce sont surtout les fonds qu´il faut surveiller . ou s´accumulent l´eau et les saletés diverses . Il ne faut jamais stocker les objets que l´on range sous les planchers directement contre la coque , mais les placer dans des seaux ou des paniers en plastique . La chaine , qu´un tuyau conduit dans les fonds , doit etre réceptionnée dans une caisse en bois facilement amovible . Sur mon bateau les 100 m de chaine d´ancre viennent se ranger dans un compartiment de la coque , sous la flottaison , qui est doublé de contre plaqué. C´est déja mieux que de ranger la chaine sale et mouillée directement dans la coque , comme je l´ai vu récemment sur un bateau " de luxe " hollandais .
Mais je redoute le jour ou je devrai enlever ce CP de doublage pour voir ce qui se passe dessous . On ne s´ennuie jamais sur un bateau en acier !

Amicalement - Joel

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réponse n°193780

Bonjour Joel

Merci pour ta longue réponse. Je possède moi aussi un bateau acier (voyage.prosper.free.fr), en cours de rénovation et de "grand départ". Pour le froid je suis d'accord, bonjour la condensation. Mais pour le chaud avec une bonne ventilation générale, je ne sais pas si ce serait vraiment un handicap. Côté bruit, c'est ce que j'entends dire de partout, mais à quel point est-ce valable si par définition tout le monde met de l'isolation ? Un témoignage de quelqu'un qui a vraiment testé le truc nous aurait été instructif.
Bon je n'ai pas l'intention d'essayer mais c'est par curiosité. Le coup de la mousse projetée je suis contre aussi, je ne comprends même pas que ça puisse exister (d'ailleurs je ne savais même pas que ça se faisait !). L'impossibilité de visite visuelle régulière est une hérésie, à mes yeux.

Je suis dans le même cas, l'isolation s'arrête à la flottaison. Dans les fonds, je prévois d'y mettre le stock de bouteilles en plastique + divers babioles, mais tout en plastique. Sous l'isolant, je suis arrivé à peu près à la même conclusion que toi en démontant les cabines arrières, toutefois il y a quand même de la rouille qui finit par arriver, mais très modérément et dans mon cas après semble-t-il de trèèèès nombreuses années sans démontage (exemple de ma cabine arrière bâbord).

Pour en revenir au sujet initial, la baille à mouillage est aussi un point à surveiller. La mienne est un paquet de rouille depuis que je l'ai acheté et ça ne fait qu'empirer, la faute à un manque de temps pour sa rénovation, qui sera résolu ce printemps à grands coups de meuleuse et de soudure ! On peut acheter un bateau avec de la rouille si on est bricoleur ou pas riche (ou les deux !), mais il faut que l'on sache avant ce que l'on achète et il faut que le prix soit correct.

Un peu comme Joel, après rénovation la chaine tombera sur des plaques en plastique à alvéoles posées dans le fond de la baille. Le mieux serait même de pouvoir placer dans le fond un gros bac en plastique que l'on achète dans les bricomachin (pour moi impossible à cause du guindeau).

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VULCAIN 5
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réponse n°193823

Bonjour "Prosper"

J´ai regardé avec plaisir ton blog et les photos qui l´accompagnent . C´est du beau travail . Je suis tout a fait d´accord avec toi sur le fait que la bouteille de gaz doit etre en dehors des aménagements . Sur mon bateau c´est résolu de facon encore plus radicale puisque la bouteille est fixée dans le cockpit , sous le siège du barreur et l´écoulement du gaz qui viendrait a s´échapper se fait par les " vide-vite" . J´ai perfectionné l´installation avec deux accessoires que je te conseille vivement : un petit détecteur de gaz a piles a placer derrière la cuisinière ( efficace et pas cher ) mais surtout un robinet de coupure de gaz électrique TRUMA , qui se place juste a la sortie de la bouteille et se commande depuis la cuisine : sécurité renforcée , car souvent on laisse le robinet de la bouteille ouvert par flemme
ou en se disant que de toute facon on a fermé le robinet qui est au bout du tuyau de cuivre , coté cuisinière . Si un jour de baston le tuyau est détérioré par un objet lors de sa traversée des aménagements , le gaz s´écoule dans la cabine . Consommation électrique du TRUMA :nulle quand le robinet est fermé et assez faible quand il est ouvert . C´est pas vraiment donné ( 100 Euro environ ) mais vu le service rendu c´est pas cher .
Bon courage pour ton " refit "  .

Joel

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FLORES
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réponse n°195955

 Bonjour,

Je suis l'heureux possesseur et constructeur d'un voilier en acier depuis 30 ans.
Tout ce qui est écrit ci-dessus est intéressant, et les réponses tu ne les auras que si tu as affaire au constructeur ou premier propriétaire. Ce type de bateau est difficile à expertiser, un vice caché peut échapper à tous, même à son propriétaire si il n'est pas vigilant en permanence.
Mais mieux qu'un long discours je te propose de me contacter, si tu peux me rendre visite à FOS SUR MER (13) pour que tu te rendes compte de tout cela: 06 72 04 37 34

Cordialement,

Gérard. 

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VIA 36
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réponse n°195979
Auportant a écrit :
J'ai toujours eu des voiliers polyester, mais à présent je voudrais acheter un ketch petit prince acier de 1982, et donc totalement néophite dans ce matériaux, j'aimerais savoir ce que je dois controler en priorité avant de signer un compromis de vente.

Merci pour toutes infos

 independement des problémes de l acier,je connais bien le petit prince pour en avoir eu un,convoyé un autre,et pense quand méme que c'est un sacré sabot,,,solide,si bien construit,confortable(sauf le cockpit dépassé),mais vraiment pas agreable pour faire de la voile.
un reve d antilles ferait presque figure d avion a coté!!
felipe

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