Bon accueil - réponse a la VHF - j'ai eu peu d'eau, 2,80 m, ce qui correspond a mon tirant d'eau - aide à l'amarrage correct - formalités rapides mais nous avions nos papiers en règle - possibilité de faire du fuel en transportant des bidons par taxi, la pompe n'est toujours pas en service - pas d'évolution sur les sanitaires - lavage du linge possible pour 20 pesos le kilo - un restaurant sur la marina parfois ouvert - pas beaucoup d'améliorations par rapport à l'évaluation précédente - 550 pesos/jour pour un 53 pieds - approvisionnement au supermarché à 20 mn à pieds (ou en taxi) . belle plage à proximité (10 mn à pieds). Toujours des difficultés à trouver des banques qui distribuent du cash (HSBC au bout du Boulevard Chahué mais nous avons une CB HSBC, la carte Crédit Agricole ne fonctionne pas).     

Cette petite marina gouvernementale est idéalement située. Nichée au fond d’une petite anse, dans la baie de Huatulco (en fait 9 magnifiques criques sauvages et plus d’une trentaine de plages idyliques), elle est très bien protégée du mauvais temps. On y est à 10 minutes à pied des commerces du village touristique de la Crucecita. En outre, cette marina est la première que l’on rencontre au nord du très justement redouté Golfe de Tehuantepec (les vents peuvent allègrement dépasser les 60 nœuds et la mer devenir dantesque entre novembre et avril). C’est donc un parfait point de chute, pour vérifier et faire le plein du bateau et préparer ou retaper l’équipage, avant ou après la traversée du Tehuantepec (selon que l’on va vers le sud ou vers le nord). En plus, le port de Huatulco est un port d’entrée/sortie du Mexique où toutes les formalités se font au bateau, bien, vite, et avec le sourire. L’accueil à la marina est cordial. Aux pontons flottants gardés 24h/24, on dispose de l’eau et l’électricité (110 et 220 V mais avec les prises US) et du wifi gratuit. Les bâtiments d’accueil sont tout neufs et très beaux, mais pas encore complètement en service, trois ans après l’ouverture de la marina. Ainsi, la station de carburant ne fonctionne toujours pas (et il faut aller au port de commerce à une demi-heure en bateau ou à la station routière avec des jerrycans aimablement prêtés par la marina). Mais surtout, les sanitaires n’ont toujours pas été mis en services, et il faut se contenter de ceux situés au bout du quai qui, bien que propres, sont indigents : seulement 2 WC avec lavabo et sans miroir (utilisés par les personnes qui entretiennent les lieux et les bateaux), ainsi qu’une cabine à ciel ouvert avec deux douches collectives. Le tarif raisonnable est celui appliqué dans toutes les marinas gouvernementales du Mexique (environ 20 € la nuit pour un 40 pieds) et 20 % moins cher si l’on veut laisser le bateau au sec sur la zone technique. Evaluation du 01/2012 par D.M. de Sabay Dii