Rachat d'un voilier ayant coulé (naufrage)

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Rachat d'un voilier ayant coulé (naufrage)
sujet n°131854

Bonjour à tous,

Je sollicite votre aide via ce forum, car étant face à un cruel dilemme…

J’ai trouvé un super-maramu de 98 à la vente, malheureusement ce bateau a coulé mi-2023 dans le port de Port Pin Rolland.

Pas à la suite d’un choc ou d’un échouage, non…L’ex proprio avait démonté le propulseur d’étrave, mais du clapot a fini par se lever et l’eau a envahi la cabine avant, puis tout le bateau, qui a sombré.

Les photos que j’ai récupérées sont décourageantes, le bateau a été totalement submergé.

Il est resté trois (3) jours dans 3 m d’eau avant d’être renfloué et gruté.

Il a été racheté par un broker en Espagne (M. Andres DURAN à Empuriabrava, où le bateau est actuellement amarré).

Le bateau a été rincé à grande eau (douce), puis remis sommairement en état, avant d’être convoyé de PPR à Empuriabrava.

Je suis allé le visiter, et force est de constater qu’il m’a paru en parfait état.

Le moteur a été sauvegardé, déposé par Volvo à Port Pin Rolland, nettoyé et remonté ; il semble tourner comme une horloge.

L’intérieur est nickel. L’extérieur aussi. J’ai vraiment peine à croire qu’il y ait eu un naufrage.

Mais j’ai lu ici ou là que des cloques peuvent apparaître quelques années plus tard sur les boiseries, est-ce exact ?

Ou alors la qualité des boiseries Amel ferait que j’échapperai à ce genre de mésaventure ?

L’électronique a été changée, mais a priori pas celle du tableau du cockpit (les fameux répétiteurs B&G) ; je ne sais pas à cette heure si elle fonctionne toujours.

Mon grand doute concerne les câbles électriques ; doivent-ils tous – absolument tous – être changés ?

A priori OK pour ceux reliés aux tableaux électriques intérieurs, mais  qu’en est-il de ceux qui conduisent le courant à l’avant du bateau, alimentant le guindeau et l’enrouleur électrique de génois ? A changer aussi malgré leur important diamètre ?

Qu’est ce que je risque ? des dysfonctionnements ? Des courts-circuits ? Un incendie ?

De plus, est-ce qu’un tel bateau est « assurable » ? Est-ce que mon assurance peut refuser de l’assurer ? Suis-je obligé de leur signaler ce naufrage ?

A priori, il n’a pas été déclaré comme épave.

Et en cas de pépin, mon assurance couvrira t’elle les dégâts, sachant qu’il a coulé il y a un an et demi ?

Voilà toutes mes questions, en espérant vos réponses avant de prendre ma décision. Le bateau est proposé à 139000 €, ce qui est peu pour un super-maramu de cet âge ; j’ignore combien le broker l’a racheté, probablement dans les 70000…

 

Au plaisir de vous lire,

Bien à vous,

Tristan.

 

Tags: 
amel coulé naufrage
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