une vente se traite de gré à gré, c'est à dire que les clauses et leurs détails sont discutés, écrits,  accéptés et signés par les deux parties contractant la vente;

si le bateau a des fusées pérmées, un radeau à réviser, ....... eh bien on l'écrit on en tient compte dans le prix et on signe si on est d'accord.   

il est souhaitable de clarifier,
le bateau est conçu pour affronter des conditions de vent et de mer. la catégorie A permet de naviguer dans toutes les conditions. on trouve l'indication sur les documents du navire. il est parfois prudent de vérifier que des modifications n'ont pas altérées cette catégorie.
l'usage du bateau par son propriétaire est hauturier si la niavigation est à plus de six milles d'un abri. dans ce cas le matériel de sécurité embarqué est indiqué à minima par l'administration. il convient de noiter que les textes laissent une grande part d'appréciation au skipper.
dans le cas d'une vente il est fréquent de voir des libellés du genre "première catégorie complète". l'acquéreur s'imagine  qu'il va disposer d'un ensemble de matériel en parfait état, hélas ce n'est jamais le cas.
deux remarques:
- s'agissant de matériel de sécurité il n'est pas souhaitable d'en laisser le choix et le contrôle à quiconque. donc faire un inventaire et un contrôle strict.
- le coût est d'une valeur relativement faible par rapport à l'ensemble de la transaction, il convient de l'évaluer.
comme indiqué un contrat résulte de l'accord des parties. si les éléments sont imprécis il est indispensable de négocier.
pour le fun, dans le passé les listes de matériel embarqué sur les navires étaient très détaillées et rien n'y manquait, on comptait les clous!
cette première mésaventure montre que le skipper est responsable de son navire, équipage et matériel, et ne doit pas transférer la responsabilité sur d'autres fussent-ils d'honorables vendeurs.
cordialement et bonnes navigations.