j'ai des gilets traditionnels,et réglementaires en nombres suffisant, dans leur embllage d' origine, au fond des coffre de mon
canot .( jamais servis)....?
j'envisage de faire l'acquisition de gilets gonflable ,mais que choisir???
16 L :ok
manuel : ????
automatique: -pastille de sel ?
- hammar ?
je crains les gonflages intempestifs et les dangers qu'ils presentent .j'aimerai connaitre votre avis de marins.
merci d'avance .
pierre
Bonjour, je navigue avec ma femme et 3 enfant (8, 6 et 2 ans). Nous avons tous un gilet gonflable automatique excepté la
dernière. Tous nos modèles sont différents mais tous à papier. En fin de compte c'est un film de papier roulé qui se détruit au
contact de l'eau.
Nous n'avons jamais eu de déclenchement intempestif que ce soit en navigation ou en stokage. Même lors d'un traversée
bretagne vers La Corogne avec, suite à une erreur de météo france, près de 30 h par force 8 à 9 à la fin. Nous étions bien
humide à l'arrivée mais pas de déclénchement.
Par contre pour chaque enfant, obligation de porter le gilet dès qu'ils sortent du cokpit ou sont sur les pontons. Résulat: 1 chute
à l'eau chacun hors de notre surveillance directe, mais à moins de 15 mètres de nous, et à chaque fois les cris nous ont alerté et
nous les avons retrouvé en train de flotter. nous les avons récupéré puis rincé le gilet et remplacMa conclusioné le déclencher et
la cartouche (Env 20?)
Lors d'un test paru dans la revue voile magasine de juillet 2006, les temps de déclenchement était mesuré. Je trouve que c'était
édifiant concernant les différence entre les systèmes. Ci dessous les valeurs mesurée pour chaque système.
Hydro : 11,2, 11.9, 20.3, 59.5, 64, 221.2 et un non déclechement.
Pastille de sel : 8.4, 16.17, 20.3 et 31.2
Papier: 4.1, 4.1, 6.9
Ma conclusion : Pour des enfants, surtout ne sachant pas nager, le déclencheur papier s'impose. Pour des adultes je reste aussi
au papier. Je ne comprend pas pourquoi on nous présente systématiquement le système hdrostatique comme étant le meilleur
chez la pluspart des ship. Je pense qu'il peur être conseillé pour la régate ou sur des bateaux qui mouillent beaucoup, mais en
croisière familiale, je reste papier.
Il y a ensuite l'aspect confort et facilité à touver les pièce de rechange (déclencheur) qu je n'ai pas abordé.
Pour info nous avons deux gilets compass adulte, un compass enfant et un AD enfant.
bonjour et meilleurs voeux pour 2008
Je pense que vous n'êtes pas le seul à vous poser des questions à propos des gilets (pourvu que nous ne les posions jamais une
fois tombés à la mer...)
Pour ce qui est de vos gilets classiques, ceux tout neufs qui sont stockés depuis toujours au fond des coffres (souvent sous la
litterie de la cab avant...), il n'y a rien à changer, ils resteront à attendre un contrôle règlementaire ou un méchant coup pour le
navire pour être sortis de leur planque.
Par contre l'approche du gilet automatique n'a rien à voir, c'est celui-là que nous aurons sur nous lorsque nous tomberons à l'eau
(le plus tard possible... et si ça n'arrive jamais parce qu'on a tout fait pour ça, tant mieux..), car si ça devait arriver nous
n'aurions pas le gilet qui repose en paix dans son coffre sur nous, et celui qui finirait vite par reposer en paix ce serait....
Donc il faut avoir un gilet automatique, on est bien d'accord.
Mais encore faut-il l'avoir sur soi le jour où on en a besoin (sinon on peut le ranger avec les autres)..
Bien sûr nous ne sommes pas aux Glénans quand nous navigons sur nos voiliers de croisière (c'est peut-être un tord?!) et nous
n'avons pas toujours notre gilet sur nous.. Cependant, lors des quarts, des manoeuvres de voile d'avant, pour aller uriner à
l'arrière, quand il y a de la mer, ou simplement tout le temps en solo, IL FAUT GARDER SON GILET.
C'est là que se fait toute la différence avec un gilet ordinaire (ce dernier s'accroche partout, nous met mal à l'aise au point de
nous mettre à l'eau pour de bon...)
Le gilet automatique a pour vocation de se faire oublier, en effet s'il est bien réglé on ne se rend plus compte qu'on le porte et
plus on le portera, moins on s'en rendra compte. D'ailleurs lorsqu'on l'enlève on a l'impression qu'il nous manque quelque-chose.
Pour moi il est tout à fait comparable à la ceinture de sécurité en voiture..
Maintenant, ce n'est pas tout, car un gilet c'est bien, ça nous permet de ne pas mourir rapidement quand nous tombons à l'eau,
nous aurons le temps de voir partir notre bateau et de penser à un tas de choses avant de rejoindre le paradis des marins...
Comme rien ne presse pour cela, l'idéal est de ne pas tomber à l'eau... Ca on l'avait compris dès le début... mais comment faire?
Eh bien en complément du gilet il suffit d'ajouter une ligne de vie (rien à voir avec celle qui est à poste sur le pont); cette sangle
qui sera solidaire à l'anneau de notre gilet par un mousqueton, sera fixée à un point fixe du bateau (ligne de vie du pont,
pataras, haubans, etc...)
Là nous comprenons un autre rôle de notre gilet automatique: il se transforme en HARNAIS..
Nous trouverons sur le marché 2 types de gilets automatiques: ceux qui "font harnais" et ceux qui ne sont que des gilets!!
Attention les vendeurs ne font pas souvent la différence, mais c'est visible d'un coup d'oeil, les sangles des gilets n'ont rien à
voir avec celles des gilets harnais.
Il vaud donc mieux investir dans un gilet/harnais et surtout qui nous va bien (sinon nous ne le porterons pas souvent... et ce
sera de l'argent gaspillé).
Pour ce qui est de la fameuse ligne de vie: 1 mousqueton, 2 mousquetons, 3 mousquetons, sangle normale, extensible....
Là encore, que de choix (enfin si nous sommes déjà d'accord avec tout le reste côté sécurité, nous sommes presque au bout de
nos peines pour choisir)..
En matière de sécurité elles sont toutes bonnes, c'est déjà un premier point, et si on dit que 3 points sont plus sécurisants que
deux car on frappe un mousqueton avant de larguer l'autre... c'est vrai mais en pratique c'est pas toujours évident d'attraper le
bas hauban et de retirer celui sur le galhauban... en bateau c'est moins évident qu'en escalade où les fixations sont proches.
Fixe ou extensible: question de confort, l'extensible est super agréable à porter, elle s'accroche beaucoup moins à tout ce qui
passe (winch, taquets, etc..) et est souvent plus longue que la fixe une fois déployée..
Ne rêvons pas, il nous manquera toujours un morceau pour aller là où nous voulons et il faudra déplacer le point d'attache..
Personnellement je suis un adepte de la ligne de vie O.R.C. wichard (publicité gratuite) qui fait 1m en tant normal et 2 m
déployée, ses mousquetons sont faciles et sûrs (une centaine d'euros quand même rien que pour la ligne de vie...)
Mais comme dit, là c'est des notions de confort et de moyens à mettre.
On aurait tendance à oublier également un des rôles essentiels de cette ligne de vie: NE PAS TOMBER A L'EAU!!!
Ca parait évident mais alors pensons y lorsque nous la frappons (sa longueur nous évitera-t-elle le bain ou nous ferons nous
trainer sur le flanc ou à l'arrière du bateau??!!) Dans sa conception la Wichard o.r.c. a été un peu prévue contre cet accident et
est censée pouvoir se larguer en charge par un mousqueton à largage rapide côté gilet... (je ne voudrais pas tenter!!)
Pour ce qui est du système à déclenchement: manuel, pastille de sel, hydrostatique... : En aéronautique on utilise le
déclenchement manuel exclusif (on veut pouvoir choisir à quel moment le gilet se gonfle..)
En bateau le système adapté est l'automatique (nous ne serions pas les premiers à tomber à l'eau inanimés...)
Sachons tout d'abord que tous les gilets automatiques ont également une commande manuelle (et un tuyau d'insuflation).
1- Pastille de sel (c'était le premier système mais il existe toujours) : en cas de chute à l'eau le sel se dissout et libère le
percuteur de la réserve de co2.
Le système au sel est normalement moins cher et fonctionne très bien; attention au stockage en milieu humide, il peut se
percuter intempestivement dans ces conditions. Il lui arrive également de se percuter lors de paquets de mer (changement de
voiles d'avant etc...), voire de forte pluie.
2- le système hydrostatique quant à lui se déclenche par la pression de l'eau au moment de la chute. Il est insensible aux
paquets d'eau de mer, à la pluie, etc.. Son prix est souvent plus élevé.
En résumé: prendre un gilet qui nous va bien, à harnais, y frapper une ligne de vie QUE L'ON UTILISERA plutôt qu'une moins
chère plus ch.... à trimbaler.. et surtout PORTER tout ça le jour où on chute et au pire où on tombe à l'eau.
Personnellement j'ai la prétention de penser que ma vie vaut plus que cet investissement et je le porte:
- en permanence en solo (et attaché dès que je sors du cokpit)
- en permanence en quart de nuit (attaché idem)
- lorsqu'il y a de la mer et que les risques de chute ne sont plus négligeables
- pour donner l'exemple lorsque je forme des propriétaires débutants (généralement ils s'équipent très vite eux-mêmes de
gilets automatiques, surtout après avoir pratiqué les exercices d'homme à la mer, quand ils ont galéré par un petit force 3 pour
récupérer leur pare-bat blanc ...)
J'ai vu des bateaux où les équipiers portaient le gilet et le skipper n'en portait pas. Je comprendrais plus facilement l'inverse car
si on peut espérer que le skipper arrive à récupérer un équipier, l'inverse, s'il s'agit de débutants, est encore plus hasardeux..
Personnellement lors des quarts de nuit je ne tolère aucun manquement au port du gilet automatique et de la ligne de vie
frappée dès la sortie du cokpit.
Ma hantise en nav ayant toujours été de devoir constater la disparition de l'équipier de quart à mon réveil, j'attends d'entendre
le clip, ziiip, ziiiip, pour me rassurer à chaque déplacement sur le pont de l'équipier de quart.
Je vous assure que ça fait du bien de savoir ses équipiers en sécurité.
Cependant si tout le monde n'a pas son gilet automatique, l'équipier qui quitte son quart équipe son remplaçant avec le même
gilet et ligne de vie.
Dernier point: le gilet est utilisé pour servir en cas de besoin (c'est pas obligé qu'il serve et on s'en passera bien) donc toujours
avoir à bord un kit de "recharge": bouteille co2 et déclencheur (adapté au gilet).
Cela permettra en cas de gonflage de pouvoir le réutiliser après remplacement du système, dans le cas contraire il resterait
hors service jusqu'à l'achat d'une rechange.
Nous ne devrions jamais oublier que la mer que nous aimons tant ne constitue un espace de vie que parceque nous y évoluons
sur un bateau. Tâchons de ne pas le quitter avant l'arrivée à terre.
Voilà, en espérant avoir été plus rassurant qu'inquiétant j'espère avoir répondu à la question sur les gilets gonflables, en tout
cas c'est ma vision des choses.
merci pour vos réponses
bonnes année a tous les deux
moi aussi je suis partisan du port du harnais je le mets meme lorsque je monte en tète de mat croché a un shunt (c'est un truc
d'alpiniste )qui glisse le long de 2 drisses ça se bloque dans la descente et il faut le débloquer a chaque echelon mais comme
stop chute,cest pas mal , surtout si les drisses sont tournées aux taquets .
pour ma longe de harnais ( 1 metre ) bras tendu je peux atteindre le mouqueton .La ligne de vie en sangle part du cokpit
jusqu'au guindeau à Bd et à Td en passant sur le roof c'a m'oblige a marcher( les c..lles a raser le pont) une main pour soi, une
main pour le bateau ! normalement la longe courte devrait m'arèter sur le pont et je prend mes ris , grée mon toumentin ,
assure mon génois sans pb .ce que je ne voudrais pas ,c'est que mon gilet se gonfle intempestivement au court d'une de ces
manoeuvre !! ok si gilet, il aura un harnais intégré .
pierre
Bonjour
le réglement dur RORC (Royal Ocean Racing Club) oblige les équipiers à porter des gilets. Ils régatent par tous les temps et passent leur vie accrochés
dans les filières au vent.
Ce sont des conditions d'emploi beaucoup plus rude et intenses que la grande croisière.
Je n'ai jamais entendu parler d'un gonflement intempestif.
Pour ma part, je navigue en solitaire et seul le harnais peut m'être utile. Je le porte tout le temps même pour dormir par petole molle.
J'ai un harnais avec gilet gonflable pour ma fille de 10 ans. je le lui emprunte lorsque je ne suis pas seul.
Je signale le harnais Spinlock , qui peut s'accomoder d'un gilet gonflable. Il est aussi cher que confortable.
Eric
j'ai des gilets traditionnels,et réglementaires en nombres suffisant, dans leur embllage d' origine, au fond des coffre de mon
canot .( jamais servis)....?
j'envisage de faire l'acquisition de gilets gonflable ,mais que choisir???
16 L :ok
manuel : ????
automatique: -pastille de sel ?
- hammar ?
je crains les gonflages intempestifs et les dangers qu'ils presentent .j'aimerai connaitre votre avis de marins.
merci d'avance .
pierre
il semble que je suis le seul à me poser cette question ?
alors je vais garder mes vieux gilets !
pierre
Bonjour, je navigue avec ma femme et 3 enfant (8, 6 et 2 ans). Nous avons tous un gilet gonflable automatique excepté la
dernière. Tous nos modèles sont différents mais tous à papier. En fin de compte c'est un film de papier roulé qui se détruit au
contact de l'eau.
Nous n'avons jamais eu de déclenchement intempestif que ce soit en navigation ou en stokage. Même lors d'un traversée
bretagne vers La Corogne avec, suite à une erreur de météo france, près de 30 h par force 8 à 9 à la fin. Nous étions bien
humide à l'arrivée mais pas de déclénchement.
Par contre pour chaque enfant, obligation de porter le gilet dès qu'ils sortent du cokpit ou sont sur les pontons. Résulat: 1 chute
à l'eau chacun hors de notre surveillance directe, mais à moins de 15 mètres de nous, et à chaque fois les cris nous ont alerté et
nous les avons retrouvé en train de flotter. nous les avons récupéré puis rincé le gilet et remplacMa conclusioné le déclencher et
la cartouche (Env 20?)
Lors d'un test paru dans la revue voile magasine de juillet 2006, les temps de déclenchement était mesuré. Je trouve que c'était
édifiant concernant les différence entre les systèmes. Ci dessous les valeurs mesurée pour chaque système.
Hydro : 11,2, 11.9, 20.3, 59.5, 64, 221.2 et un non déclechement.
Pastille de sel : 8.4, 16.17, 20.3 et 31.2
Papier: 4.1, 4.1, 6.9
Ma conclusion : Pour des enfants, surtout ne sachant pas nager, le déclencheur papier s'impose. Pour des adultes je reste aussi
au papier. Je ne comprend pas pourquoi on nous présente systématiquement le système hdrostatique comme étant le meilleur
chez la pluspart des ship. Je pense qu'il peur être conseillé pour la régate ou sur des bateaux qui mouillent beaucoup, mais en
croisière familiale, je reste papier.
Il y a ensuite l'aspect confort et facilité à touver les pièce de rechange (déclencheur) qu je n'ai pas abordé.
Pour info nous avons deux gilets compass adulte, un compass enfant et un AD enfant.
bonjour et meilleurs voeux pour 2008
Je pense que vous n'êtes pas le seul à vous poser des questions à propos des gilets (pourvu que nous ne les posions jamais une
fois tombés à la mer...)
Pour ce qui est de vos gilets classiques, ceux tout neufs qui sont stockés depuis toujours au fond des coffres (souvent sous la
litterie de la cab avant...), il n'y a rien à changer, ils resteront à attendre un contrôle règlementaire ou un méchant coup pour le
navire pour être sortis de leur planque.
Par contre l'approche du gilet automatique n'a rien à voir, c'est celui-là que nous aurons sur nous lorsque nous tomberons à l'eau
(le plus tard possible... et si ça n'arrive jamais parce qu'on a tout fait pour ça, tant mieux..), car si ça devait arriver nous
n'aurions pas le gilet qui repose en paix dans son coffre sur nous, et celui qui finirait vite par reposer en paix ce serait....
Donc il faut avoir un gilet automatique, on est bien d'accord.
Mais encore faut-il l'avoir sur soi le jour où on en a besoin (sinon on peut le ranger avec les autres)..
Bien sûr nous ne sommes pas aux Glénans quand nous navigons sur nos voiliers de croisière (c'est peut-être un tord?!) et nous
n'avons pas toujours notre gilet sur nous.. Cependant, lors des quarts, des manoeuvres de voile d'avant, pour aller uriner à
l'arrière, quand il y a de la mer, ou simplement tout le temps en solo, IL FAUT GARDER SON GILET.
C'est là que se fait toute la différence avec un gilet ordinaire (ce dernier s'accroche partout, nous met mal à l'aise au point de
nous mettre à l'eau pour de bon...)
Le gilet automatique a pour vocation de se faire oublier, en effet s'il est bien réglé on ne se rend plus compte qu'on le porte et
plus on le portera, moins on s'en rendra compte. D'ailleurs lorsqu'on l'enlève on a l'impression qu'il nous manque quelque-chose.
Pour moi il est tout à fait comparable à la ceinture de sécurité en voiture..
Maintenant, ce n'est pas tout, car un gilet c'est bien, ça nous permet de ne pas mourir rapidement quand nous tombons à l'eau,
nous aurons le temps de voir partir notre bateau et de penser à un tas de choses avant de rejoindre le paradis des marins...
Comme rien ne presse pour cela, l'idéal est de ne pas tomber à l'eau... Ca on l'avait compris dès le début... mais comment faire?
Eh bien en complément du gilet il suffit d'ajouter une ligne de vie (rien à voir avec celle qui est à poste sur le pont); cette sangle
qui sera solidaire à l'anneau de notre gilet par un mousqueton, sera fixée à un point fixe du bateau (ligne de vie du pont,
pataras, haubans, etc...)
Là nous comprenons un autre rôle de notre gilet automatique: il se transforme en HARNAIS..
Nous trouverons sur le marché 2 types de gilets automatiques: ceux qui "font harnais" et ceux qui ne sont que des gilets!!
Attention les vendeurs ne font pas souvent la différence, mais c'est visible d'un coup d'oeil, les sangles des gilets n'ont rien à
voir avec celles des gilets harnais.
Il vaud donc mieux investir dans un gilet/harnais et surtout qui nous va bien (sinon nous ne le porterons pas souvent... et ce
sera de l'argent gaspillé).
Pour ce qui est de la fameuse ligne de vie: 1 mousqueton, 2 mousquetons, 3 mousquetons, sangle normale, extensible....
Là encore, que de choix (enfin si nous sommes déjà d'accord avec tout le reste côté sécurité, nous sommes presque au bout de
nos peines pour choisir)..
En matière de sécurité elles sont toutes bonnes, c'est déjà un premier point, et si on dit que 3 points sont plus sécurisants que
deux car on frappe un mousqueton avant de larguer l'autre... c'est vrai mais en pratique c'est pas toujours évident d'attraper le
bas hauban et de retirer celui sur le galhauban... en bateau c'est moins évident qu'en escalade où les fixations sont proches.
Fixe ou extensible: question de confort, l'extensible est super agréable à porter, elle s'accroche beaucoup moins à tout ce qui
passe (winch, taquets, etc..) et est souvent plus longue que la fixe une fois déployée..
Ne rêvons pas, il nous manquera toujours un morceau pour aller là où nous voulons et il faudra déplacer le point d'attache..
Personnellement je suis un adepte de la ligne de vie O.R.C. wichard (publicité gratuite) qui fait 1m en tant normal et 2 m
déployée, ses mousquetons sont faciles et sûrs (une centaine d'euros quand même rien que pour la ligne de vie...)
Mais comme dit, là c'est des notions de confort et de moyens à mettre.
On aurait tendance à oublier également un des rôles essentiels de cette ligne de vie: NE PAS TOMBER A L'EAU!!!
Ca parait évident mais alors pensons y lorsque nous la frappons (sa longueur nous évitera-t-elle le bain ou nous ferons nous
trainer sur le flanc ou à l'arrière du bateau??!!) Dans sa conception la Wichard o.r.c. a été un peu prévue contre cet accident et
est censée pouvoir se larguer en charge par un mousqueton à largage rapide côté gilet... (je ne voudrais pas tenter!!)
Pour ce qui est du système à déclenchement: manuel, pastille de sel, hydrostatique... : En aéronautique on utilise le
déclenchement manuel exclusif (on veut pouvoir choisir à quel moment le gilet se gonfle..)
En bateau le système adapté est l'automatique (nous ne serions pas les premiers à tomber à l'eau inanimés...)
Sachons tout d'abord que tous les gilets automatiques ont également une commande manuelle (et un tuyau d'insuflation).
1- Pastille de sel (c'était le premier système mais il existe toujours) : en cas de chute à l'eau le sel se dissout et libère le
percuteur de la réserve de co2.
Le système au sel est normalement moins cher et fonctionne très bien; attention au stockage en milieu humide, il peut se
percuter intempestivement dans ces conditions. Il lui arrive également de se percuter lors de paquets de mer (changement de
voiles d'avant etc...), voire de forte pluie.
2- le système hydrostatique quant à lui se déclenche par la pression de l'eau au moment de la chute. Il est insensible aux
paquets d'eau de mer, à la pluie, etc.. Son prix est souvent plus élevé.
En résumé: prendre un gilet qui nous va bien, à harnais, y frapper une ligne de vie QUE L'ON UTILISERA plutôt qu'une moins
chère plus ch.... à trimbaler.. et surtout PORTER tout ça le jour où on chute et au pire où on tombe à l'eau.
Personnellement j'ai la prétention de penser que ma vie vaut plus que cet investissement et je le porte:
- en permanence en solo (et attaché dès que je sors du cokpit)
- en permanence en quart de nuit (attaché idem)
- lorsqu'il y a de la mer et que les risques de chute ne sont plus négligeables
- pour donner l'exemple lorsque je forme des propriétaires débutants (généralement ils s'équipent très vite eux-mêmes de
gilets automatiques, surtout après avoir pratiqué les exercices d'homme à la mer, quand ils ont galéré par un petit force 3 pour
récupérer leur pare-bat blanc ...)
J'ai vu des bateaux où les équipiers portaient le gilet et le skipper n'en portait pas. Je comprendrais plus facilement l'inverse car
si on peut espérer que le skipper arrive à récupérer un équipier, l'inverse, s'il s'agit de débutants, est encore plus hasardeux..
Personnellement lors des quarts de nuit je ne tolère aucun manquement au port du gilet automatique et de la ligne de vie
frappée dès la sortie du cokpit.
Ma hantise en nav ayant toujours été de devoir constater la disparition de l'équipier de quart à mon réveil, j'attends d'entendre
le clip, ziiip, ziiiip, pour me rassurer à chaque déplacement sur le pont de l'équipier de quart.
Je vous assure que ça fait du bien de savoir ses équipiers en sécurité.
Cependant si tout le monde n'a pas son gilet automatique, l'équipier qui quitte son quart équipe son remplaçant avec le même
gilet et ligne de vie.
Dernier point: le gilet est utilisé pour servir en cas de besoin (c'est pas obligé qu'il serve et on s'en passera bien) donc toujours
avoir à bord un kit de "recharge": bouteille co2 et déclencheur (adapté au gilet).
Cela permettra en cas de gonflage de pouvoir le réutiliser après remplacement du système, dans le cas contraire il resterait
hors service jusqu'à l'achat d'une rechange.
Nous ne devrions jamais oublier que la mer que nous aimons tant ne constitue un espace de vie que parceque nous y évoluons
sur un bateau. Tâchons de ne pas le quitter avant l'arrivée à terre.
Voilà, en espérant avoir été plus rassurant qu'inquiétant j'espère avoir répondu à la question sur les gilets gonflables, en tout
cas c'est ma vision des choses.
Patrice
Patrice
merci pour vos réponses
bonnes année a tous les deux
moi aussi je suis partisan du port du harnais je le mets meme lorsque je monte en tète de mat croché a un shunt (c'est un truc
d'alpiniste )qui glisse le long de 2 drisses ça se bloque dans la descente et il faut le débloquer a chaque echelon mais comme
stop chute,cest pas mal , surtout si les drisses sont tournées aux taquets .
pour ma longe de harnais ( 1 metre ) bras tendu je peux atteindre le mouqueton .La ligne de vie en sangle part du cokpit
jusqu'au guindeau à Bd et à Td en passant sur le roof c'a m'oblige a marcher( les c..lles a raser le pont) une main pour soi, une
main pour le bateau ! normalement la longe courte devrait m'arèter sur le pont et je prend mes ris , grée mon toumentin ,
assure mon génois sans pb .ce que je ne voudrais pas ,c'est que mon gilet se gonfle intempestivement au court d'une de ces
manoeuvre !! ok si gilet, il aura un harnais intégré .
pierre
Bonjour
le réglement dur RORC (Royal Ocean Racing Club) oblige les équipiers à porter des gilets. Ils régatent par tous les temps et passent leur vie accrochés
dans les filières au vent.
Ce sont des conditions d'emploi beaucoup plus rude et intenses que la grande croisière.
Je n'ai jamais entendu parler d'un gonflement intempestif.
Pour ma part, je navigue en solitaire et seul le harnais peut m'être utile. Je le porte tout le temps même pour dormir par petole molle.
J'ai un harnais avec gilet gonflable pour ma fille de 10 ans. je le lui emprunte lorsque je ne suis pas seul.
Je signale le harnais Spinlock , qui peut s'accomoder d'un gilet gonflable. Il est aussi cher que confortable.
Eric