Un voilier autonome quelques jours, quelques années ...

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GOÉLETTE
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Un voilier autonome quelques jours, quelques années ...
sujet n°90390
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PRINCESS 33
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réponse n°137108

l'autonomie d'un bateau, conjuguée avec le minimum de confort dans la vie d'aujourd'hui, et ceci quelque soit la taille du navire et son usage, commence par l'autonomie énergétique.

seule cette autonomie peut être obtenue, sous tous les climats, sous toutes les latitudes, et sur toutes les pérodes de l'année, par l'adoption du couple panneau solaire + éolienne. Il faut bien entendu que l'un et l'autre soient de la taille appropriée au bateau et répondent à la consommation journalière de l'équipement embarqué.

Cette autonomie est indispensable en navigation, au mouillage pour éviter d'avoir à relancer régulièrement la charge des batteries au moteur, et même quand vous abandonnez votre bateau pour quelques jours, ne serait-ce que pour faire fonctionner le réfrigérateur.

Une étude exhaustive des meilleurs matériels dans les deux domaines, y compris leurs éléments de régulation et de stockage de l'électricité, faite par taille de bateau (en fonction de l'équipement souhaitable), serait la bienvenue ; naturellement seraient pris en compte tous les matériels répandus de par le monde, du moins ceux qui disposent d'une large diffusion avec le service après-vente adéquat.

Avec bien entendu la reprise des conseils de montage...

Vaste sujet pour commencer !

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GOÉLETTE
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réponse n°137120

Vite en passant merci d'avoir réagi en pointant l'énergie (électrique of course)  parmi les principaux moyens d'autonomie.

A ce sujet il faut rajouter au couple panneaux / éolienne l'hydrogénérateur et en particulier un système très efficace et relativement facile à monter sur un bateau : l'alternateur d'arbre (énergied'origine éolienne sur un voilier en route sous voiles).

A signaler un ouvrage excellent et complet mais qui sait rester simple : "L'énergie à bord" de J-L PALLAS, edition Voiles et Voiliers ("guides espert voiles), 2008.

Bon, quand est-ce qu'on aborde l'eau douce solaire et la nourriture : stockage, conserves et tout ce qui est vital (et bon) pour nos faibles organismes historiquement terriens ?

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LAGOON 43
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réponse n°137123

Publicité Mensongère chez EnergieDouce

 

J’ai acheté chez Energie Douce un convertisseur 24V/220V – 3000 Watts, 6000 Watts en peak- environ 600 Euros.

Tout cela branché sur un parc de 1000 A, excusez moi du peu, et j’escomptais faire marcher ponctuellement outillage et machine à pain.

J’ai eu le malheur de partir pour les Antilles, et son premier branchement sur mon installation a été fait trois mois après l’achat.

A la première utilisation de la machine à pain de 1500 w, le convertisseur a fumé !!!!!

Je contacte donc le service après vente,  qui bien sur ne comprend pas, cela n’est jamais arrivé bien sur, tout le monde connaît la rengaine. Le convertisseur pèse quand même 9 kg, et j’attends le premier copain en partance pour la métropole afin de rapporter le matériel.

Bien sur le responsable du service après vente comprend – au téléphone -que le matériel arrivera avec un peu de retard, mais il n’y a pas de problèmes.

Aujourd’hui les 6 mois de garantie sont passés, et le responsable ne veut plus entendre parler de réparation sous le signe de la garantie, et vient m’expliquer qu’il y a plusieurs sortes de watts.

Tenez vous bien, ce convertisseur fournit une pseudo sinusoïde donc produit des pseudos watts, et en fait 1500 vrais watts de la machine à pain ne peuvent pas être supportés par un convertisseur de 3000W dont 6000 en peak (c’est marqué sur l’appareil lui-même) car ce sont des pseudos watts.

Alors attention Amis voileux, si vous achetez à Energie Douce faites vous confirmer que panneaux solaires, chargeurs et convertisseurs produisent des watts normaux, car après la découverte des pseudos watts, d’autre risquent d’être découverts, je ne sais moi, des  watts Bretons, puis des watt Aveyronnais (ça c’est moins puissant que le watt Breton), des watt Corses peut être, vous imaginez, quelle histoire !!!!.

Pour l’instant quand à moi, je m’adresse au tribunal de BEZONS dans le 95 pour obtenir gain de cause afin d’avoir un éclaircissement juridique sur ces pseudos watts.

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TARGA 32
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réponse n°137134

bonjour, je préfère la notion d'autosuffisance qui est très variable selon les personnes et les navigations. il me semble que les techniques actuelles offrent les solutions pour des croisières jusqu'à trois semaines sans difficultés particulières. au delà, c'est à dire de trois mois à un an la question est radicalement différente car c'est le mode de vie du navigateur et de son équipage qui sont déterminant. ce n'est donc plus seulement l'adaptation du bateau et de son équipement mais  celui de l'équipage et de son comportement. Ce comportement étant très dépendant de la zone de navigation, les Antilles ou le Grand Nord présentent des contraintes différentes. bien cordialement;

notion d'autosuffisance

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GOÉLETTE
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réponse n°157172

B'Jour,

vu en page d'accueil ce dianche matin.

Quel succés depuis un an !

Va falloir combien de catastrophes, de gadgets gaspilleurs jetables dés l'achat, de taxations pseudo-écolos, ... pour que les mentalités évoluent ?

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Bavaria 34 (Monocoque)
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réponse n°157184

Bonjour,
Redécouverte de ce fil bien intéressant. Peut-être qu'il y a peu de contributions parce que les choses sont en fait relativement figées. On tourne un peu en rond entre éolienne, panneau solaire, hydrogénérateur, alternateur d'arbre, et j'ajoute la pile à combustible. Ces solutions en diverses combinaisons doivent être satisfaisantes pour la plupart des croisières hauturières (traversées de 3 à 4 semaines, type atlantique), donc que dire de plus ?
L'autonomie a plusieurs volets que j'ai envisagés comme suit en préparant ma prochaine transat :
- l'énergie : on a vu, rien n'est parfait, il faut associer plusieurs producteurs. J'ai une DuoGen (mode hydrogénérateur) et une pile à combustible, je peux tenir sur 1 mois sans approvisionner.
- l'eau : stocker l'eau douce, on peut difficilement dépasser 1 mois ; dessalinisateur : très consommateur d'énergie si on veut produire en quantité suffisante, donc autonomie limitée par le carburant, et prévoir le risque de panne. Donc partir avec le plein d'eau et recharger avec le dessal en gardant toujours une réserve de minimum vital jusqu'à l'arrivée.
- nourriture : la pêche en navigation peut apporter du frais mais il faut prévoir qu'on ne prenne rien, donc l'avitaillement de départ doit être suffisant et la limite est le volume de rangement du bateau. En plus, problème de la conservation : au-delà d'une semaine, pâtes et conserves feront l'ordinaire habituel.
- déchets : les aliments, surtout à longue conservation, sont vendus avec une profusion d'emballages qu'il faut éliminer autant que possible avant le départ : supprimer tous les sur-emballages, limiter les plastiques. Le verre une fois vide peut retourner à sa source sous-marine mais ça fait du poids. Les déchets organiques, papiers et cartons peuvent aussi alimenter la faune marine, restent les plastiques qui sont un vrai fléau une fois vides. Prévoir un lieu de stockage sain, par exemple la baille à mouillage qui éloigne une éventuelle prolifération de germes de la zone habitable.
- vêtements, hygiène, santé : en zone tropicale, pas trop de problème d'habillement ! T-shirts avec réserve suffisante pour 3 à 4 semaines, ça ne prend pas trop de place. Protections, lunettes, casquettes, crème solaire, gants de voile. Pour la toilette, savon liquide spécial pour se laver à l'eau de mer, il suffit d'un petit rinçage à l'eau douce qui ne prend que quelques litres. Trousse médicale de base avec le nécessaire pour les petites blessures, antibiotiques et antiseptiques locaux car l'environnement marin favorise beaucoup l'infection, et (étant du métier...) de quoi faire des sutures simples. Demander à l'équipage d'avoir pour chacun ses propres traitements : attention aux asthmatiques, cardiaques...
Ceci n'est qu'un résumé et j'en ai sûrement oublié. Je ne parle pas ici de tout le chapitre navigation, météo, communications, etc.
Toutes suggestions bienvenues !
Pour les navigations longues de plusieurs mois, les solutions sont sûrement tout autres. Pour l'énergie et l'eau, ok, mais pour la nourriture les grands congélos me semblent indispensables, donc réservé à des gabarits beaucoup plus grands. Sauf si on est sur Tara en Arctique... Il me semble que ça ne concerne plus le plaisancier habituel, même un TdM se fait par escales.

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GOÉLETTE
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réponse n°161937

Re Bonjour,

belle synthèse !

Pour l'eau douce l'autonomie peut être prolongée sérieusement, sinon indéfiniment, par la récolte d'eau de pluie (à filtrer) et par un(des) évaporateurs solaires d'eau de mer.

En fait ce qui apparaît clairement est que plus un voilier est grand plus il peut être "écologique" pouvant  accueillir de nombreux dispositifs de stockage (énergie, liquides, nourriture, déchets, ... ) et de régulation (grosse électronique).

Et en corollaire,  une attitude "éco-responsable" consistera évidemment à acheter (recycler) un bon vieux grand voilier d'occasion non luxueux ( = gaspillage insensé !), à mettre en état de naviguer tous temps pendant des mois en haute mer.  Il y en a un bon nombre à vendre dans le monde.

Il faut donc dénoncer la tendance actuelle du business nautique : plus le bateau est grand plus il doit être luxueux (et donc coûteux et gaspilleur : les blondes Ukrainiennes invitées à bord ne pourraient pas y faire leur métier sans climatisation ?).

En réalité il n'y a aucune relation logique réelle entre taille et pseudo confort moderne. Au contraire, un grand voilier sans luxe superflu sera toujours beaucoup plus confortable et habitable qu'un petit. Sans parler du confort à la mer des déplacemets lourds/quille longues.

Mais ce n'est pas une excuse pour que les petits voiliers (disons en dessous de 14 m) se dédouanent de toute préoccupation écologique.

A suivre ...

Le site de la Grande Croisière...